Sadfishing : quelle est cette nouvelle mode tendance qui inonde les réseaux sociaux ?

Exprimer sa tristesse, son désarroi, voire ses angoisses sur les réseaux sociaux permettrait aux influenceurs de susciter l’intérêt – et donc l’engagement – des utilisateurs. Une tendance comportementale qui se traduit par le terme ‘sadfishing’. Le phénomène est tel qu’il a donné naissance à un nouveau filtre sur Snapchat : plus vous riez, plus vous avez l’air malheureux.

Bella Hadid a fait parler d’elle en novembre dernier après avoir posté sur Instagram une longue publication concernant son mal-être, accompagnée de plusieurs selfies mettant en scène ses yeux rougis de larmes. L’objectif ? Rappeler à sa communauté que « les réseaux sociaux ne sont pas la réalité », autrement dit que sa supposée vie rêvée ne la dispense pas, comme tout un chacun, de se sentir mal.

2,5 millions de likes

Le résultat ne s’est pas fait attendre : 2,5 millions de likes, et près de 23.000 commentaires. Si l’influenceuse aux 50 millions d’abonnés ne cherchait sans doute pas un tel intérêt – elle n’en a pas besoin – force est de constater que ce post a eu bien plus de succès que les précédents, et les suivants.

La quête d’une certaine authenticité

Les notions de bonheur et d’optimisme ont pris un sacré coup dans l’aile. Ces derniers temps, ce ne sont ni le rire ni le sourire qui créent l’engagement sur Instagram, Snapchat, et autre TikTok, mais les pleurs. Se filmer en gros plan en train de pleurer en raison d’une rupture, d’un décès, ou d’une période angoissante permettrait aux influenceurs et autres célébrités de gagner la sympathie – et les likes – des followers. C’est la définition même, bien que non officielle, du ‘sadfishing’. Et plus les déclarations – et émotions négatives – sont exagérées, plus le succès est grand.

C’est à la journaliste Rebecca Reid que l’on attribue le terme ‘sadfishing’, et ce dès 2019. Et il ne s’agirait pas tant de mettre en scène sa tristesse, mais de l’accentuer pour susciter un intérêt sur les réseaux sociaux. Adele, Travis Scott, ou encore Kendall Jenner comptent parmi les célébrités qui se sont mises dans une telle situation, alors que nombre d’influenceurs se succèdent aujourd’hui sur ces plateformes pour se dévoiler dans des vidéos toutes plus larmoyantes les unes que les autres.

Tout en contrastes, les réseaux sociaux oscillent aujourd’hui entre un certain idéal de perfection et une quête d’authenticité; le ‘sadfishing’ étant censé s’inscrire dans la deuxième catégorie, tel un pied de nez à la première. Et la tendance ne cesse de s’amplifier sur les réseaux sociaux, au point que les hashtags #divorce et #anxiety, qui permettent de retrouver ce type de vidéos, cumulent aujourd’hui plus de 7 et 14 milliards de vues, respectivement.

Un filtre ‘en pleurs’ sur Snapchat

Et pour ceux qui n’auraient pas les talents nécessaires pour pleurer sur commande, Snapchat propose désormais le filtre ‘crying’ qui transforme totalement le visage.

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BeReal : le nouveau réseau social français qui prône « la vraie vie »

Apprenez-en davantage sur cette application qui apporte une nouvelle vision des réseaux sociaux.

Qu’est-ce que BeReal ?

Le concept

BeReal, « sois vrai » : le ton est donné. Cette application, qui fait beaucoup de bruit ces derniers temps, a été créé par Alexis Barreyat et Kévin Perreau en 2020. Le concept est relativement simple, mais efficace.

Chaque jour, BeReal envoie une notification sur les smartphones de tous les utilisateurs de l’application, de manière aléatoire : « C’est l’heure du BeReal. Tu as deux minutes pour capturer un BeReal, et voir ce que tes amis sont en train de faire ! » peut-on lire.

À partir de ce moment, les internautes ont un délai de deux minutes pour capturer une photo, et la poster sur la plateforme. Une des particularités de l’application réside dans la manière de prendre la photo : les caméras avant et arrière se déclenchent au même moment, permettant ainsi de voir ce qui se passe devant et derrière le smartphone. L’objectif : pousser à l’instantanéité, avec des clichés pris sur le vif, sans filtre. D’ailleurs, vos amis verront le nombre de fois qu’a été pris le cliché avant d’être posté !

Autre singularité de l’application : si vous ne postez pas votre photo, vous ne pourrez pas consulter celles de vos amis. Une manière d’éviter de se cacher derrière son écran, et de devenir acteur des échanges. Par ailleurs, pas de panique si vous manquez la notification, il est possible de poster des « Late BeReal », à tout moment.

BeReal propose aussi plusieurs options pour interagir sur la plateforme. Il est possible de publier des commentaires sous les posts, ou de réagir grâce à des RealMojis (des emojis créés à partir de photos).

« BeReal c’est la vie, la vraie vie, et cette vie est sans filtres et sans likes, indique l’application. »

BeReal Discovery

Sur BeReal, l’objectif est de découvrir la « vraie » vie de vos amis. Mais vous pouvez également naviguer à travers la section Discovery, qui regroupe des photos d’utilisateurs partout dans le monde, et qui ont activé le mode public. Ainsi, il est possible de découvrir le quotidien d’internautes situés en Corée du Sud, au Royaume-Uni ou encore aux États-Unis, un pays où l’application prend de plus en plus d’ampleur.

Un réseau social à contre-courant

Après 2 ans d’existence et une croissance stable, BeReal semble gagner davantage en notoriété ces derniers mois. En effet, depuis le début de l’année, le nombre d’utilisateurs actifs mensuels a augmenté de 315 %. Une popularité plus importante, qui porte l’application a plus de 7,4 millions de téléchargements, dont 65 % d’entre eux ont eu lieu en 2022.

En mars dernier, BeReal a été téléchargé plus de 2 millions de fois. © Apptopia

Mais, comment expliquer un tel succès, dans un environnement où règne un quasi- monopole des plus grosses plateformes américaines et chinoises telles que Facebook, Instagram ou encore TikTok ?

Très certainement grâce au concept novateur de BeReal, à l’opposé de ce que l’on retrouve aujourd’hui sur les réseaux sociaux. L’application ne propose ni filtre, ni outils de retouche, ni scroll infini. L’objectif n’est plus de vous faire rester des heures sur la plateforme, pour gagner toujours plus d’argent, mais de revenir à la base : échanger entre amis.

« BeReal ne te rendra pas connu ni famous, si tu veux devenir un influenceur, tu peux rester sur TikTok et Instagram, peut-on lire dans la description de l’application sur l’App Store. »

Les limites de l’application

Si BeReal connaît un certain engouement depuis quelques mois, difficile de dire si ce réseau social français pourra pleinement s’imposer face aux géants du numérique. À l’heure actuelle, il existe en effet quelques limites à l’application :

  • L’innovation : pour l’instant, il existe peu de fonctionnalités innovantes sur BeReal. Et pour cause, seuls deux développeurs travaillent sur l’application au quotidien ! Par ailleurs, le réseau social a récemment sorti une nouvelle fonction qui permet d’accéder à l’historique de ses BeReal, via un calendrier intégré à l’app.
  • La répétition : certains utilisateurs sembleraient éprouver une certaine lassitude, du fait des clichés qui restent similaires en semaine : photo de son bureau au travail, prise de vue en direct du canapé… La « vraie » vie ne semble pas assez séduisante pour certains utilisateurs.
  • Le modèle économique : sachant que l’application repose sur un modèle où les utilisateurs ne se connectent qu’une fois par jour, il est pour l’instant difficile d’imaginer un modèle économique rentable.
  • Les problèmes techniques : à chaque envoi de notification sur les smartphones, BeReal connaît un pic de connexion en simultané, avec plusieurs milliers d’utilisateurs qui souhaitent capturer leur BeReal au même moment. En conséquence, les serveurs sont mis à rude épreuve et des bugs techniques font parfois leur apparition. Mais les co-fondateurs trouvent toujours un mot pour en rire !

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Les 10 innovations digitales à ne pas manquer en 2022

Depuis 2011, Netexplo organise un événement annuel, le Netexplo Innovation Forum, visant à présenter les innovations les plus prometteuses et les dernières tendances du monde digital. Focus sur les 10 initiatives technologiques, venues du monde entier, présentées cette année par l’Observatoire Netexplo.

Aquaverse (France), des NFT qui financent la dépollution par l’aquaculture des éponges de mer

La mission d’Aquaverse est de nettoyer les océans par la mise en place d’un vaste réseau de fermes aquacoles flottantes. La start-up mise sur les éponges de mers, très efficaces pour aspirer les polluants comme les métaux lourds et les plastiques.
Pour financer ce projet ambitieux, l’entreprise met en vente une collection de 9 999 NFT uniques, baptisées « The Guardians of the Aquaverse », conciliant ainsi la blockchain et l’écologie. Les premiers projets d’aquaculture verront le jour en Tanzanie et en Tunisie.

Benshi.ai (Espagne), une IA qui apprend des données pour réduire la mortalité infantile

Benshi.ai est une organisation espagnole à but non lucratif entièrement financée par la Fondation Bill et Melinda Gates. Benshi.ai a pour but de développer une plateforme d’apprentissage comportemental afin d’améliorer les applications mobiles de conseil santé déjà existantes. Les premières applications sont développées en Ethopie, où l’application de l’IA aux données locales, devraient permettre de baisser la mortalité infantile.

Digital Safe-Tea (Ouganda), un jeu éducatif contre le cyberharcèlement pour les jeunes femmes africaines

Digital Safe-Tea est un jeu interactif créé par Pollicy, un collectif féministe visant à améliorer les services publics par les data. Elle cherche notamment à aider les femmes africaines à maîtriser le numérique et à mieux connaître la sécurité numérique.
Le jeu propose aux joueurs de choisir leur propre histoire tout en y incorporant des informations et des conseils sur la sécurité en ligne. Les utilisatrices peuvent ainsi négocier des situations délicates liées à des sujets souvent tabous, du cyberharcèlement aux abus sexuels en ligne.

Drife (Inde), un taxi3.0 pour un écosystème plus équitable grâce à une plateforme décentralisée

Drife est une plateforme de mobilité basée sur la blockchain qui cherche à décentraliser l’industrie du covoiturage, avec 100 % de tous les frais allant au conducteur. Cette démarche « taxi 3.0 » offre une transparence et une distribution équitable des revenus. Les conducteurs et les passagers gagnent des RDF, des cryptomonnaies pouvant être échangées contre des réductions.
Dans les pays émergents, la “gig economy” peut signifier une plus grande sécurité de l’emploi et des opportunités si les plateformes ne détiennent pas tout le pouvoir. Le modèle décentralisé de Drife pourrait rétablir l’équilibre dans ce secteur en pleine croissance.

Ecofye (UK), une IA qui analyse et améliore l’empreinte carbone des PME

Ecofye est une start-up qui vise à évaluer la performance ESG (critères environnementaux, sociaux et de gouvernance) des petites et moyennes entreprises en développant une plateforme entièrement automatisée et personnalisée. L’algorithme analyse l’ensemble de la chaîne de valeur sur trois critères : les émissions de carbone, l’économie circulaire et l’impact social. La plateforme propose également des compensations ainsi que des certifications.
Les PME sont responsables d’une grande partie des émissions de carbone mais l’immense majorité peine à effectuer des changements efficaces. Ecofye leur permet de réduire leurs émissions de façon significative et d’améliorer leur performance selon les différentes normes de durabilité.

LLVision (Chine), des lunettes de réalité augmentée pour les malentendants

LLvision propose des lunettes augmentées dotées de différentes fonctionnalités. Elles peuvent notamment convertir la parole en texte, affiché en temps réel devant les yeux du porteur, en utilisant la réalité augmentée et l’intelligence artificielle. Le texte s’affiche clairement avec très peu de retard, même si plusieurs personnes participent à la conversation et que leurs voix proviennent de différentes directions. Ces lunettes intelligentes permettent aux personnes malentendantes de suivre et de participer à des conversations de manière transparente et en temps réel.

Single Earth (Estonie), protéger la nature en monétisant sa conservation

La plateforme en ligne de Single. Earth permet aux forêts et aux autres zones naturelles de générer des revenus en restant intactes, ce qui évite à leurs propriétaires de devoir vendre leurs ressources à des fins lucratives. Ceux-ci sont récompensés pour avoir préservé les écosystèmes, puisque les terres sont représentées par des tokens sur la blockchain, dont les détenteurs sont récompensés par des crédits carbones.
L’objectif est de monétiser la nature pour sa valeur réelle : les services écosystémiques – capture de carbone, biodiversité… – qui nous maintiennent en vie. Single. Earth crée un changement systémique dans l’économie du milieu naturel, monétisant sa valeur écologique. La nature devient une classe d’actifs négociables et liquides, reflétant sa véritable valeur.

Sudowrite (USA), l’IA linguistique qui surmonte l’angoisse de la page blanche

Sudowrite est une application d’écriture créative alimentée par l’IA basée sur le transformateur GPT-3 d’OpenAI. Conçu pour surmonter des blocages créatifs plutôt que de prendre la place de l’écrivain, Sudowrite commence par une invitation d’une phrase ou d’un paragraphe, puis suggère des façons dont l’histoire pourrait continuer.
Les utilisateurs peuvent même donner au programme leurs propres suggestions de style, comme des filtres Instagram pour l’écriture.

Uchuu (Japon), un jumeau numérique des galaxies

Uchuu est la simulation la plus grande et la plus réaliste de l’univers à ce jour. Il se compose de 2,1 trillions de particules dans un cube de calcul d’une taille sans précédent de 9,63 milliards d’années-lumière. Après avoir téléchargé le modèle de 100TB, les utilisateurs peuvent voyager dans le temps, jusqu’à 13 milliards d’années dans le passé. Uchuu révèle l’évolution de l’univers à un niveau de taille et de détail inconcevable à ce jour.

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Instagram : 6 erreurs qui pénalisent votre visibilité

Certaines techniques sont à proscrire sur Instagram afin d’éviter le « shadowban ».

Avez-vous déjà subi une baisse inexpliquée de l’engagement sur vos posts Instagram ? Cela signifie peut-être que votre compte est victime de ce que l’on appelle un « shadowban ». Cette sanction implique la baisse de visibilité de vos publications et, par extension, de votre engagement. Pour éviter d’être shadow banned, certaines actions sont à éviter.

1. Laisser les bots s’abonner à votre compte Instagram

Il est assez commun de voir des bots ou comptes spam intégrer vos abonnés sur Instagram. Si vous n’êtes pas responsable de ces abonnements non désirés, avoir de trop nombreux faux comptes parmi vos abonnés est un facteur qui peut conduire à un shadowban.

S’il n’est pas toujours aisé de reconnaître ces faux comptes, certains éléments peuvent vous mettre la puce à l’oreille :

  • Un compte composé en quasi-totalité de selfies,
  • Des publications dupliquées en 3 ou 4 posts pour faire gagner des appareils électroniques particulièrement onéreux,
  • Un compte très récent contenant du contenu inapproprié dans son flux ou sa bio.

La meilleure chose à faire est de bloquer ces comptes afin qu’Instagram ne vous suspecte pas d’actions allant à l’encontre de la politique du réseau social.

2. Rejoindre des pods Instagram pour booster l’engagement des posts

Les pods Instagram sont des micro-communautés qui échangent par le biais de messages privés sur WhatsApp. Les membres de ces groupes s’engagent à liker et commenter le contenu des autres afin de booster les chiffres des publications sur Instagram. L’engagement de vos posts permettrait ainsi de gagner en visibilité sur la plateforme.

Il est cependant important de se demander s’il n’est pas préférable d’instaurer une stratégie digitale sur les réseaux sociaux afin de créer une communauté authentique et durable. En effet, ces groupes de discussion sont souvent éphémères et leur disparition vous renverra à la case départ sur Instagram.

3. Acheter des abonnés

Pour certains, le nombre d’abonnés sur Instagram supplante la qualité de l’audience. Si l’achat d’abonnés semble, à première vue, séduisant pour augmenter sa notoriété, l’algorithme d’Instagram est pourtant en mesure de repérer ce type de démarche. Cela pourrait aboutir à une pénalité qui aurait une incidence sur la portée de vos publications. De plus, un compte ayant un grand nombre d’abonnés mais peu de likes renvoie une mauvaise image.

Bâtir une communauté sur Instagram demande du temps. À la clé : une audience fidèle et authentique, et une communauté qui continuera de grandir grâce à des publications de qualité.

4. Suivre un grand nombre de comptes Instagram en une journée

Autre action à éviter : suivre des comptes Instagram en masse. Si cette technique est employée par certains pour se faire connaître, ce comportement peut être identifié par Instagram comme celui d’un compte spam. Une fois encore, cela pourrait aboutir à un « shadowban » et la portée de vos posts serait alors impactée. Il est donc recommandé de suivre les comptes qui vous intéressent réellement, sans nécessairement attendre qu’ils vous suivent en retour.

5. Opter pour des applications tierces et les lier à votre compte Instagram

De nombreuses applications tierces sont disponibles sur l’App Store et Google Play, et peuvent être intégrées à Instagram. Cependant, cette pratique risque d’être mal interprétée par le réseau social qui peut vous sanctionner si la ou les application(s) tierce(s) ne sont pas conformes aux conditions d’Instagram.

C’est pourquoi il est recommandé de vous en tenir aux applications partenaires et officielles du réseau social. Vous pouvez également utiliser des logiciels indépendants tel qu’Adobe Premiere Pro, par exemple, pour monter vos vidéos Reels.

6. Ajouter trop de hashtags à vos publications

Actuellement vous pouvez utiliser jusqu’à 30 hashtags sur Instagram. Cependant, il n’est pas recommandé d’en utiliser autant. S’il n’existe pas de nombre optimal, il convient de choisir les hashtags les plus adaptés à votre publication. Ils doivent être choisis en fonction du sujet de votre post, de manière cohérente et non uniquement pour leur notoriété.

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YouTube déploie la fonctionnalité Super Thanks pour les créateurs

Au cours du mois de décembre 2021, plus de 5 000 chaînes en France ont généré des revenus sur YouTube grâce à des solutions de monétisation alternatives (hors revenus publicitaires grâce aux annonces) – soit une augmentation de plus de 20 % par rapport à l’année précédente -, a déclaré la plateforme YouTube dans un article de blog. « Au cours des dernières années, nous avons développé plusieurs outils, comme Super Chat, les souscriptions aux chaînes, le merchandising et YouTube BrandConnect, qui permettent aux créatrices et créateurs éligibles participant au Programme Partenaire YouTube de générer ainsi des revenus supplémentaires ».

YouTube a annoncé le déploiement de la fonctionnalité Super Thanks à toutes les créatrices et créateurs éligibles participant au Programme Partenaire YouTube. « Cette fonctionnalité, désormais étendue à 68 pays, permet à des millions de créatrices et créateurs monétisant leurs contenus, de générer des revenus tout en renforçant leurs liens avec leurs spectateurs », a indiqué la plateforme. Lorsqu’ils regardent une vidéo YouTube, les spectateurs peuvent acheter des Super Thanks à des prix différents, allant de 2€ à 50€ (ou l’équivalent dans la devise locale) pour soutenir leurs créatrices et créateurs préférés et les contenus qu’ils apprécient, ainsi que pour montrer leur reconnaissance.

YouTube a également annoncé que les spectateurs peuvent désormais personnaliser leur commentaire Super Thanks (la réponse par défaut auparavant étant « Merci »). Ils espèrent ainsi aider les créatrices, les créateurs et leurs « super » fans à avoir des interactions plus naturelles et authentiques.

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Qui a inventé l’Intelligence Artificielle ?

L’Intelligence Artificielle (IA) est aujourd’hui au centre même de notre existence. Véritable outil au service des nouvelles technologie, l’intelligence artificielle offre aux utilisateurs une expérience unique basée sur la résolution de problématiques diverses par la logique. On compare également le comportement des machines à celui de véritables humains. Mais qu’est-ce que l’intelligence artificielle exactement ? Quand est-ce apparu pour la première fois ? Quelle est son histoire depuis sa création ? Tour d’horizon.

L’intelligence artificielle : définition

L’intelligence artificielle, aussi appelée intelligence informatique, vise à imiter le comportement du cerveau lors de la prise de décisions. Ce terme regroupe alors  les « théories et des techniques mises en œuvre en vue de réaliser des machines capables de simuler l’intelligence.” Diverses techniques sont alors mises en place pour permettre aux machines de mimer l’intelligence réelle.

L’intelligence artificielle : naissance d’un concept au milieu du XXème siècle

La première fois que l’on entend parler de l’intelligence artificielle remonte aux années 50. On doit alors ce nouveau terme à Alan Turing, grand mathématicien. En 1950, il publie un article intitulé « Computing Machinery and Intelligence » dans lequel il évoque son intention de donner aux machines la capacité d’intelligence. C’est de là qu’est né le concept du test de Turing, qui permet alors d’identifier la capacité d’une machine à tenir une conversation humaine, plus ou moins parfaite. Ainsi, si une personne n’est pas capable de dire si elle a conversé avec un autre individu ou une machine, alors le test de Turing est réussi.

On prête également l’apparition de l’intelligence artificielle à Warren Weaver en 1949 et son idée que les machines pourraient traduire automatiquement un texte en langue étrangère.

Mais c’est en 1956 que l’intelligence artificielle s’impose comme un véritable domaine scientifique à travers le monde. Par la suite, les prestigieuses universités des Etats-Unis étudieront l’intelligence artificielle.

L’évolution de l’intelligence artificielle jusque dans les années 2000

Très vite, l’intelligence artificielle demeure un domaine réservé au Département de la Défense, aux Etats-Unis. Cette révolution technologique a le vent en poupe et beaucoup d’experts pensent alors que l’intelligence artificielle dominera le monde dans les années 2000.

Mais à l’aube des années 70 survient la période appelée « AI Winter » (l’hiver de l’intelligence artificielle). Cela signifie que ce concept perd de sa superbe. Les projets n’aboutissent pas, malgré des investissements très onéreux. Ainsi, les investisseurs délaissent un temps l’IA pour se focaliser sur des projets porteurs de résultats concrets.

Dans les années 80, l’IA redore son blason. Le marché est de l’ordre d’1 milliard de dollars et suffit alors à remotiver les investisseurs qui injectent de nouveau des fonds dans les projets entourant l’intelligence artificielle.
La loi de Moore, créée en 1965 par le docteur Gordon E. Moore, entoure l’évolution de la puissance de calcul des ordinateurs et la complexité des outils informatiques. Cette loi permet alors aux experts de mettre l’IA au service de domaines bien particuliers : la collecte et l’entreposage des données (data mning), le médical, etc.

1997 : le Deep Blue bat le champion d’échec

C’est un événement attendu avec impatience. Nous sommes en 1997. IBM, multinationale spécialisée dans les outils informatiques, lance le Deep Blue. Il s’agit d’un superordinateur de presque deux mètres de haut et de plus de 700 kilos, spécialisé dans le jeu d’échecs. Pour démontrer sa performance, deux matchs de six parties ont été organisés entre la machine Deep Blue et le champion du monde en titre du jeu d’échecs : Garry Kasparov.

Le premier match a lieu en 1996, à Philadelphie. Gary Kasparov remporte quatre des six parties. Le deuxième match a lieu en 1997 à New York. C’est la consécration : la machine remporte le match sur un score de 3,5 contre 2,5 pour le champion du monde.

Les années 2000 : l’IA au cœur de la société

Avec les progrès et les innovations technologiques multiples du XXIème siècle, l’intelligence artificielle s’est imposée comme un enjeu de société. Cette science est d’ailleurs le sujet central de nombreux films dont l’un est très connu : Matrix.
Par la suite, Internet se démocratise au point que la majeure partie des foyers disposent désormais d’un ordinateur et d’une connexion à internet. La production en série des ordinateurs les rend alors plus accessibles financièrement. Il en existe de toutes sortes, de diverses capacités et performances. Pour certains pays, comme la Corée du nord par exemple, l’intelligence artificielle fait peur et doit avoir des limites. En effet, la question se pose de savoir jusqu’où les machines pourront prendre le pas sur l’intelligence réelle des humains.

A partir des années 2010, le deep learning et le machine learning voient le jour. Ce sont des procédés qui permettent aux machines d’apprendre des règles pour fonctionner.

Aujourd’hui l’intelligence artificielle s’empare même des géants du numérique (Amazon, Facebook, etc), qui investissent dans des projets de grandes ampleurs, oubliant parfois leur cœur de métier.

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Snapchat lance un mini drone et des nouveautés pour les créateurs et les marques

Snapchat a annoncé une série de nouveautés à l’occasion du Snap Partner Summit : mode réalisateur, amélioration des Lens, mini drone…

Un mode réalisateur pour les créateurs de contenu

Snapchat a annoncé l’arrivée du mode réalisateur, qui se compose d’un ensemble d’outils d’édition pour améliorer le contenu des créateurs sur la plateforme. Parmi les nouveautés :

  • Dual Camera : il est possible d’utiliser de manière simultanée votre caméra frontale et caméra arrière. L’objectif : créer des clichés à 360 degrés, sans avoir besoin d’utiliser une caméra spéciale ou une application secondaire,
  • Green screen : Snapchat propose un mode green screen (écran vert), pour transformer facilement l’arrière plan de votre vidéo, et intégrer des éléments plus facilement.
  • Camera speed : il est possible de modifier la vitesse d’une vidéo (accélération ou ralentissement), afin de rajouter du dynamisme à vos prises de vues.

Le déploiement du mode réalisateur est prévu dans les prochains mois sur iOS, puis un peu plus tard cette année sur Android.

De nouvelles technologies AR pour faciliter les achats en ligne

Depuis janvier 2020, ce sont plus de 250 millions d’internautes qui ont utilisé les Lenses shopping en réalité augmentée. Une véritable opportunité pour les marques qui souhaitent proposer une expérience utilisateur améliorée. En ce sens, Snap Inc. a annoncé de nombreuses fonctionnalités pour offrir de nouvelles possibilités aux entreprises, parmi lesquelles :

  • 3D Asset Manager : les marques peuvent demander, gérer et optimiser des modèles 3D, pour l’ensemble de leurs produits, et ainsi créer des Lenses shopping en quelques secondes, sans frais supplémentaires.
  • AR Image Processing Technology : un nouveau type de Lens qui permet d’essayer des vêtements sans avoir besoin de se changer.
  • Dress Up : une nouvelle section qui regroupe une variété d’articles de mode, à la manière du marketplace. Les utilisateurs ont la possibilité de mettre à jour leurs préférences d’achats, et ainsi d’avoir des produits recommandés qui leur correspondent.
  • Camera Kit : Snapchat propose un SDK AR qui permet d’intégrer les Lenses Snap sur les sites web et les pages produits des marques, afin d’améliorer l’expérience de shopping des visiteurs.

De nouveaux outils pour les développeurs de Lenses

Après l’arrivée de Lens Studio en 2017, ce sont aujourd’hui plus de 2,5 millions de Lenses qui ont été créés par des développeurs aux quatre coins du monde. Pour soutenir la croissance des filtres en réalité augmentée, Snap Inc. propose désormais Lens Cloud, un ensemble d’outils destinés à faciliter le travail des développeurs. Lens Cloud est composé de 3 services  :

  • Storage Services : pour stocker des ressources dans le cloud de Snapchat, et sauvegarder des projets,
  • Location Services : pour utiliser des templates de villes, et intégrer leurs Lenses dans des lieux spécifiques,
  • Multi-Users Services : pour permettre à plusieurs personnes d’interagir au même moment, avec la même Lens.

Les développeurs auront également la possibilité d’accéder à Ray Tracing prochainement, une fonction qui permet de créer des Lens plus réalistes, avec la prise en charge des reflets des éléments en réalité augmentée.

Lancement d’un mini drone aux couleurs de Snapchat

Autre nouveauté inattendue : Pixy, « la caméra amie qui vole à vos côtés ». Pixy est un mini drone, couleur jaune Snapchat, qui vous permet de capturer des photos et des vidéos facilement.

Concrètement, Pixy propose une configuration très simple, et 4 trajectoires de vol différentes (mode stationnaire, suivi de vos déplacements, etc.). Le drone s’envole à quelques mètres de vous, réalise des photos et des vidéos, puis revient se poser dans votre main. Les clichés sont directement enregistrés dans Snapchat Memories, et vous pouvez les éditer avec les outils de création disponibles sur la plateforme.

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6 événements du digital à ne pas manquer en mai 2022

Retrouvez dans cette sélection : Google I/O, All for Content, Hubday Data & AI for business, Meta Conversations, Black & White SEO et Microsoft Build.

Google I/O, du 11 au 12 mai, en ligne

La conférence annuelle de Google dédiée aux développeurs se déroulera en ligne, et sera diffusée depuis le Shoreline Amphitheatre de Mountain View, en Californie. Au programme : de nombreuses conférences techniques ainsi que la présentation de nouveaux produits, services et fonctionnalités. Les principales nouveautés attendues concernent le smartphone Pixel 6A et la montre Pixel Watch. Le planning détaillé n’a pas encore été dévoilé, mais il devrait bientôt être disponible.

All for Content, du 17 au 18 mai, à Paris

Ne manquez pas le salon du contenu de marques All for Content, organisé au New Cap Event Center à Paris les 17 et 18 mai prochains. Vous pourrez y retrouver plus de 20 conférences et 30 ateliers pour vous aider à perfectionner votre stratégie éditoriale, mais aussi créer ou améliorer votre content factory. Au programme : l’importance de la stratégie de contenu de marques dans la communication d’entreprise, ainsi que des bonnes pratiques pour les directions marketing et communication en vue de recruter et de fidéliser leurs clients.

Hubday Data & AI for business, du 17 au 18 mai, à Paris et en ligne

Vous souhaitez échanger sur les nouvelles opportunités que peut apporter l’IA pour booster vos performances marketing et économiques ? Le Hubday Data & AI for business est l’occasion de rencontrer des experts, d’écouter des témoignages de marques innovantes et de networker. Au programme : les tendances à suivre en 2022, des exemples concrets de marques qui utilisent l’IA dans leur stratégie marketing, ou encore l’optimisation publicitaire grâce aux données. L’événement propose des sessions exclusives organisées sur place, à la Maison de la Mutualité (Paris 5e), et des interventions hybrides, qui pourront être suivies en ligne.

Meta Conversations, du 19 au 21 mai, en ligne

Meta vous donne rendez-vous pour son premier événement en ligne autour de l’avenir de la communication professionnelle, ainsi que de l’usage des comptes business sur les services de messagerie. Vous y découvrirez de nouvelles fonctionnalités ainsi que des bonnes pratiques pour renforcer la communication d’entreprise sur WhatsApp, Instagram et Messenger. Le but de ces journées d’échange : vous permettre de mieux communiquer avec votre clientèle sur les plateformes de messagerie de Meta. L’événement est entièrement gratuit, et il est nécessaire de s’inscrire pour y accéder.

Black & White SEO, le 20 mai, à Décines-Charpieu

Le Black and White SEO est de retour pour sa 3ème édition. Organisé au Groupama Stadium de Décines-Charpieu, près de Lyon, l’événement vous offre la possibilité de rencontrer des experts du SEO, afin d’échanger autour de cas concrets en entreprise. Toutes les présentations seront exclusives aux participants (400 maximum). 9 conférences sont prévues tout au long de cette journée, animées par 10 speakers soigneusement choisis, pour aborder un maximum d’exemples inspirants et ouvrir la discussion sur vos problématiques SEO.

Microsoft Build, du 24 au 26 mai, en ligne

La conférence annuelle de Microsoft destinée aux développeurs web sera diffusée uniquement en ligne. L’objectif de cet événement : dévoiler les nouvelles mises à jour logicielles de la firme et présenter les outils de demain.

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