Comment Instagram sélectionne les posts suggérés sur votre fil d’actualité

Découvrez de quelle manière Instagram propose des publications susceptibles de vous intéresser.

Posts suggérés : un système qui mêle flux d’actualité et onglet Explorer

Instagram a lancé les suggestions de posts au sein du flux d’actualité en août 2020. L’objectif était de proposer un fil d’actualité sans fin, mêlant des posts d’amis, des publicités ainsi que des publications recommandées pertinentes, en fonction des affinités de chaque utilisateur. Une manière d’améliorer la plateforme, mais surtout de concurrencer le géant TikTok.

Mais voilà 2 ans plus tard, nombreux sont les utilisateurs de la plateforme qui jugent que les publications recommandées prennent trop de place, au détriment de l’expérience utilisateur. À tel point qu’une pétition a même été lancée, avec plus de 300 000 signataires à ce jour.  À la suite de ces mécontentements, Instagram a finalement décidé de faire marche arrière, et de réduire (temporairement) le nombre de publications recommandées dans le feed.

Aujourd’hui, le groupe Meta tient à expliquer précisément comment fonctionnent les publications recommandées, pour lever le voile sur son algorithme, et ainsi repartir sur de bonnes bases avec ses utilisateurs.

Comment fonctionnent les publications recommandées ?

Un fonctionnement différent si l’on suit un compte ou non

Le système de recommandation des posts Instagram fonctionne en deux étapes :

  • Étape 1 : pour un utilisateur donné, la plateforme récupère un ensemble de comptes susceptibles de l’intéresser, en fonction de « ses intérêts explicites ou implicites »,
  • Étape 2 : l’algorithme de classement mis en place par Instagram effectue une sélection, en classant le meilleur sous-ensemble, afin de le présenter à l’utilisateur au sein de son fil d’actualité.

Ce classement s’effectue différemment selon le type de publication. Pour les posts publiés par un compte suivi, l’algorithme va trier les contenus selon différents facteurs tels que leur pertinence, l’engagement généré, et la qualité du contenu.

© Meta

Lorsqu’il s’agit d’un contenu suggéré par Instagram, la génération de candidats, c’est-à-dire le choix des comptes susceptibles d’être intéressants, est basée sur l’activité d’un utilisateur sur la plateforme. Les contenus affichés sont ensuite classés selon les mêmes critères que les posts d’amis (pertinence, engagement, qualité, etc.).

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Internet : peut-on réellement disparaitre de la Toile ? Ou au moins se faire discret…

Le web est devenu au fil des ans et de la technologie, un gigantesque « centre commercial » dans lequel chaque internaute est analysé, mesuré, interrogé, géotracké, etc. Notre comportement devant chaque vitrine en ligne est enregistré, le parcours de notre regard est mesuré, nos pas sont comptés, nos hésitations sont prises en compte, le temps qu’on met est calculé, les choses qu’on cherche sont enregistrées. Alors la question se pose : peut-on disparaitre de la Toile ou se faire plus discret ? Le point avec iProtego, entreprise française spécialisée dans la protection de l’e-réputation.

Toutes ces données servent à déduire et anticiper nos choix, nos attentes et nos envies ! Ces milliards d’informations vont ensuite enrichir des date-bases, lesquelles vont retraiter ces infos. La surveillance est constante, elle est partout. Chaque clic sur un bouton « j’accepte » d’une page web implique ce tracking. 

Mais attention, il faut savoir qu’à cette vigie commerciale, s’ajoute désormais la vigie étatique ! En France par exemple, nous avons vu le cadre législatif évoluer pour permettre aux impôts d’utiliser les réseaux sociaux pouvant retourner contre chaque contribuable des publications de textes et photos incompatibles avec leurs déclarations d’impôt ! 

Puis, plus récemment, les historiques de navigation des internautes  peuvent désormais être analysés par des algorithmes à la recherche de mots-clés et de signaux. 

Alors est-il encore possible de disparaître ? Est-il seulement légitime de poser la question ? Est-ce encore légal ? Puis-je seulement encore donner des conseils à ce sujet sans verser dans le petit guide pour esprit en quête de malfaisance ? 

Le système tout entier aspire à ce qu’aucune information ne disparaisse. Notre empreinte numérique augmente tous les jours et elle augmente de manière exponentielle ! 

Et même ne pas être dans le système n’est pas la garantie de ne pas être concerné puisqu’il suffit qu’une personne décide de parler de vous, de publier un post ou une photo pour que ces informations impactent votre vie… 

Disparaître du net en 2022 est un sujet digne d’un roman d’Orwell et n’est désormais plus raisonnablement envisageable. Dans ce contexte, maîtriser ses traces en ligne et la visibilité des informations existantes reste désormais la meilleure option. 

Pour cela, iProtego, nous propose quelques conseils à adopter lorsque nous naviguons sur le web… 

Conseil n°1 : commencez par vous “googliser”
La première chose à faire pour arriver à conserver son anonymat sur le web, c’est de commencer par se googliser afin de savoir ce qui est affiché et ce qui est visible aux yeux des autres. 

Il n’est pas rare de voir son profil Facebook affiché publiquement alors qu’on pensait avoir fait tous les réglages nécessaires dans ses paramètres de confidentialité ou encore, de découvrir son adresse postale et son numéro de téléphone sur le web. 

Il est maintenant monnaie-courante que des personnes de votre entourage googlisent -recherchent votre nom en ligne en tant que mot-clé- votre nom afin de savoir ce qu’on dit de vous. Être conscient des traces qu’on laisse sur le web est donc la première chose à faire pour garder son anonymat. 

Conseil n°2 : limitez ce que l’on poste
C’est le conseil qui semble le plus « cliché » et pourtant, c’est celui qui vous permettra de pouvoir conserver votre anonymat et protéger votre vie privée. 

Avant de poster un statut sur Facebook, un tweet sur Twitter ou encore, une photo sur Instagram, il est préférable de prendre le temps de réfléchir et de se poser les bonnes questions… 

Est-ce que cette information que je m’apprête à publier peut m’être préjudiciable (ex : photo de soirée arrosée) ou être préjudiciable pour quelqu’un ? Est-ce vraiment utile ? Cela ne contient-il pas mes données personnelles ou une atteinte à ma vie privée ? 

Conseil n°3 : utilisez un pseudonyme et une adresse « fake »
Si vous souhaitez vous inscrire sur des forums ou des réseaux sociaux tant en restant discret, il est recommandé de se créer une adresse mail dédiée -qui ne reprenne pas votre nom et prénom ou aucune autre information pouvant être reliée à vous. L’usage d’un pseudonyme, éloigné de votre identité réelle, est également conseillé afin de pouvoir rester anonyme. 

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Synthèse vocale sur TikTok : comment transformer du texte en voix

Toutes les étapes pour transformer vos textes en voix off sur TikTok.

Synthèse vocale : une meilleure accessibilité des contenus

La fonction text-to-speech, ou synthèse vocale en Français, est apparue sur TikTok fin 2020. Celle-ci permet de faire lire le texte présent dans une vidéo à voix haute, par une voix de synthèse. Depuis son déploiement, l’option a été largement adoptée sur la plateforme, où l’on voit de plus en plus de vidéos accompagnées par cette option.

Une démocratisation plutôt logique, car la synthèse vocale améliore l’accessibilité des vidéos, qui combinent alors texte et audio, et permet à tout un chacun de profiter du contenu. Pour les créateurs plus timides ou souhaitant garder l’anonymat, le text-to-speech leur permet également d’éviter d’utiliser leur propre voix.

Comment transformer le texte en voix sur TikTok

Pour intégrer une voix de synthèse qui convertit le texte de votre vidéo en voix, il vous faut suivre ces quelques étapes :

  1. Ouvrir l’application, puis enregistrer ou téléverser la vidéo de votre choix,
  2. Dans le menu latéral droit, appuyer sur l’icône Texte (représentée par le symbole « Aa »), afin d’écrire le texte que vous souhaitez transformer en voix,
  3. Ensuite, appuyer sur le texte pour le sélectionner, puis cliquer sur Synthèse vocale,
  4. Vous devez entendre une voix off qui répète le texte écrit.

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Votre iPhone va vous montrer encore plus de publicités

Apple teste l’inclusion de plus de publicités dans ses applications natives, en particulier Plans, Apple Podcasts et Livres.

Quand on pense aux iPhone, on peut facilement penser – à tort – que contrairement à certaines références en provenance de Chine, ces smartphones plus chers que les autres n’incluent (et n’incluront jamais) aucune publicité. Pourtant il existe déjà des publicités dans l’application App Store.

Et tout semble indiquer que la firme va prochainement renforcer cette stratégie. En effet, comme le note le journaliste Bloomberg Mark Gurman, Apple teste en interne de nouvelles réclames qui s’affichent lors des recherches effectuées dans Plans. Concrètement les entreprises qui souhaitent apparaitre en haut des résultats, pourraient à terme payer Apple pour que ce soit le cas.

iPhone : savez-vous que certaines apps Apple natives vous montrent déjà de la pub ?

Depuis 2016, les développeurs peuvent déjà pousser leur application sur l’App Store en la faisant apparaitre en bonne place lorsque certaines requêtes sont entrées par les utilisateurs. Selon Mark Gurman, les résultats sponsorisés de Maps devraient fonctionner exactement de la même manière.

En outre, explique le journaliste, la firme réfléchit à intégrer le même type de publicités dans ses autres applications natives, notamment Apple Podcasts et Livres. Jusqu’ici ni Plans, ni Apple Podcasts, ni Livres n’intégraient le moindre contenu sponsorisé ou publicitaire.

En outre, selon Mark Gurman, Apple devrait prochainement renforcer cette stratégie publicitaire dans l’application App Store. En effet, pour l’heure les résultats sponsorisés ne s’affichent qu’en cas de recherche d’applicaiton. Néanmoins Apple réfléchit à intégrer aussi des résultats sponsorisés et publicités dans l’onglet “Aujourd’hui”.

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Vélo électrique : la prime doublée aujourd’hui, comment en profiter ?

Tous les feux sont au vert pour vous essayer au vélo électrique. Une prime pour les vélos classiques s’ajoute également. Le changement a lieu ce lundi 15 août 2022.

Pour pousser les Français à baisser leur empreinte carbone, le Gouvernement propose diverses aides pour les personnes qui optent pour un mode de transport plus doux. La bonne nouvelle concerne la prime dédiée aux vélos électriques qui change dès ce lundi 15 août. Son montant augmente et concerne un plus grand nombre de personnes, pour ne pas dire la totalité. Si vous vouliez vous mettre au vélo électrique, on vous conseille d’attendre encore quelques semaines avant de passer à l’achat.

Les montants et les conditions d’éligibilité

Le Gouvernement a choisi d’augmenter le bonus déjà existant pour l’achat d’un vélo électrique. Le changement a lieu ce lundi 15 août 2022. Cela fait suite au vote d’un amendement des députés dans le cadre du projet de loi de finance rectificative pour 2022. Une enveloppe additionnelle de 5 millions d’euros sera dédiée à la prime pour l’achat d’un vélo à assistance électrique (VAE).

Jusqu’à présent, la prime ne pouvait monter que jusqu’à 200 euros. Une aide qui permettait déjà de réduire la note salée d’un vélo à assistance électrique. À partir d’aujourd’hui, le bonus passe à 300 euros. Et ce, pour tous les foyers. Encore mieux, il va monter à 400 euros pour les ménages aux revenus plus modestes (au revenu fiscal inférieur à 13 489 euros par personne).

En termes d’éligibilité, vous n’aurez plus besoin de bénéficier d’une aide similaire de la part d’une collectivité locale pour être éligible à cette prime. Bref, tous les feux sont au vert pour s’essayer au vélo électrique. À l’heure où la planète souffre de plus en plus et où le prix du carburant flambe, c’est une excellente nouvelle.

Pour l’achat d’un vélo-cargo électrique ou d’un vélo pliant, la prime est également revue à la hausse. Ainsi, elle peut atteindre jusqu’à 2000 euros au lieu de 1000 euros comme c’était le cas jusqu’alors. Cela représente 40% du prix d’achat du deux-roues, de quoi le rendre bien plus accessible et compétitif par rapport à un scooter, une trottinette ou une moto.

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L’intelligence artificielle pour lutter contre l’errance diagnostique des maladies rares

Avec 3 millions de personnes touchées en France par les maladies rares, le sujet est devenu une préoccupation de santé majeure, d’autant que l’errance diagnostique est encore trop importante. Un problème qu’AccelRare® entend réduire.

AccelRare® utilise l’intelligence artificielle pour accélérer le diagnostic dans le réseau primaire de soins des patients atteints d’une maladie rare. Présentation croisée entre Fabienne Ostermeyer, directrice générale de MedVir, et Étienne Van der Elst, Responsable produit digital – Innovation digitale Sanofi.

Futura : Pourriez-vous présenter accelRare en quelques mots ?

Étienne Van der Elst : AccelRare est une solution de prédiagnostic dédiée aux maladies rares pour aider les médecins de ville à confirmer ou écarter la piste d’une maladie rare face à un patient qui présenterait des symptômesatypiques. Elle propose donc aux médecins un questionnaire en quelques minutes en cas d’une ou plusieurs suspicions d’une maladie rare, et si c’est le cas, fournit des informations pour l’une des maladies suspectées et référencées dans l’outil, mais aussi communique les coordonnées des centres experts les plus proches du patient si le médecin décide d’orienter le patient pour confirmer le diagnostic.

Futura : Quand la solution sera-t-elle fonctionnelle ?

Étienne Van der Elst : Cette solution web sera disponible gratuitement pour les médecins de ville, dans un premier temps en anglais et en français. Elle permettra de prédiagnostiquer 270 maladies rares pour lequel un traitement et ou une prise en charge adaptée existe aujourd’hui. La solution est en finalisation de développement et sera expérimentée par des centres experts pour en confirmer la fiabilité et par des médecins de ville pour en tester l’usage. Nous espérons lancer l’application en France en 2023 et l’étendre dans toute l’Europe et dans le monde.

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Personnalisée, vintage, brodée : face aux réseaux sociaux, les cartes postales se renouvellent pour perdurer

Les cartes postales peuvent-elles sérieusement concurrencer les réseaux sociaux et autres moyens de communication instantanés ? En tout cas, les envois de cartes restent conséquents, notamment grâce à des nouveaux modèles qui séduisent les jeunes générations. 

La carte postale peut-elle éternellement résister aux nombreux moyens de communication, du simple SMS à l’email en passant par les omniprésents réseaux sociaux ? Oui, en tout cas pour le moment, avec, en 2019, 74 millions de cartes « touristiques » envoyées de partout en France. De nombreux français continuent à choisir ce bout de papier cartonné pour envoyer des nouvelles, notamment pendant les vacances. Pourtant « l’âge d’or de la carte postale est terminé depuis bien longtemps », déplore Christian Deflandre, fondateur du musée de la carte postale à Antibes.

Depuis quelques années, les cartes personnalisables ou artistiques sont privilégiées, notamment les jeunes générations : « Les cartes qui sortent de l’ordinaire et qui s’affichent », note Christian Deflandre. Pour lui, si « les personnes qui envoient sont presque des exceptions », ce sont celles-ci qui vont sortir leur épingle du jeu.

Le marché des cartes personnalisables en plein essor

À commencer par les cartes personnalisables, dont le marché se développe. « L’idée est de pouvoir proposer aux utilisateurs de voir différemment la carte postale, avec la possibilité de tout personnaliser », explique Mathilde Viana, à la communication de Popcartes, entreprise Française qui propose des cartes à créer soi-même depuis 2005. Elle le confirme, la tendance du personnalisé prend de l’ampleur : « Il y a eu une explosion ces dernières années sur le volume des cartes personnalisées envoyées avec Popcartes, on est à 20% de croissance par an », résume-t-elle.

Au fil des années et de l’engouement des vacanciers pour cette option, plusieurs autres entreprises ont rejoint le marché de la carte postale personnalisable, à l’image de Fizzer ou Mypostcard, deux sites et applications lancés en 2014. Certains utilisent notamment cette option quand ils partent à l’étranger, comme Madeleine qui « utilise Mypostcard et envoie des montages avec mes photos quand l’acheminement [de la carte] est incertain ».

En revanche, la carte personnalisée coûte plus cher. Comptez en moyenne 3,5 euros pour une carte et son envoi, contre en moyenne moins de deux euros pour une carte postale et son timbre.

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Tout comprendre – Qu’est-ce que le chiffrement de bout en bout, qui doit protéger nos conversations privées

Facebook compte appliquer par défaut le chiffrement de bout en bout en 2023. Cette décision fait suite à une affaire d’avortement où l’entreprise a transmis les messages d’une jeune femme à la police.

Depuis le 8 août, l’affaire de Celeste Burgess, accusée d’avoir avorté illégalement aux Etats-Unis, est fortement médiatisée. La raison? Facebook a fourni à la police les échanges de la jeune femme de 17 ans, qui ont permis de l’inculper. Quelques jours plus tard, le 11 août, l’entreprise annonçait que le chiffrement de bout en bout serait appliqué par défaut dès 2023.

• En quoi consiste le chiffrement de bout en bout?

Cette fonction permet de sécuriser des échanges numériques. Applicable à des messages écrits, audio ou vidéo, elle assure que seules les personnes intégrées à une conversation peuvent accéder aux messages. Les données transmises par les émetteurs sont instantanément chiffrées et ne peuvent être lues que par les destinataires, à l’aide d’une clé de chiffrement.

Cette méthode s’oppose au transfert de données en texte clair, notamment utilisé lors d’envoi de SMS. Dans ce cas, n’importe qui pourrait potentiellement intercepter ces échanges et y avoir accès. Le chiffrement de bout en bout assure donc qu’aucune personne extérieure à une conversation ne puisse en découvrir le contenu.

• Quelles applications proposent ce service par défaut?

Le Blog du Modérateur liste des services de messagerie offrant du chiffrement par défaut. Les plus connus – Signal, Telegram ou Whatsapp – en font évidemment partie. Mais le site indique d’autres solutions. Notamment les applications françaises Olvid et Skred ou encore Wire, fondée par le co-créateur de Skype.

• Y a-t-il des limites au chiffrement de bout en bout?

Le fournisseur de solutions antivirus Kapersky précise dans un billet de blog que les échanges chiffrés peuvent tout de même être tracés. Si les conversations restent sécurisées et que personne n’est en mesure de les déchiffrer, les informations d’envoi et de réception peuvent être retrouvées. Ainsi, il est possible de savoir qu’un individu a envoyé un message tel jour, à telle heure, à telle personne. Sans disposer de la clé de chiffrement, le serveur conservera cependant la temporalité des échanges et l’identité des émetteurs et destinataires.

• Pourquoi l’affaire de l’avortement a relancé le débat sur le sujet?

Lorsque Facebook a reçu un mandat de perquisition pour obtenir les échanges de Celeste Burgess, elle était sous le coup d’une enquête pour avoir fait une fausse couche et fait disparaitre le corps de son enfant mort-né. Mais lors de l’analyse de ses données Facebook, les autorités du Nebraska ont découvert qu’il s’agissait en réalité d’un avortement illégal. Les charges à l’encontre de la jeune femme de 17 ans se sont donc allourdies suite à l’implication du réseau social dans l’affaire.

Il s’agit du premier cas où les données personnelles d’une femme sont utilisées contre elle depuis la révocation du droit à l’avortement aux Etats-Unis. Malgré tout, il faut bien noter que les faits, intervenus en avril, et la requête des autorités auprès de Facebook, le 7 juin, précédent la décision de la Cour suprême américaine, le 24 juin.

Pour autant, l’affaire de l’avortement du Nebraska décrit le scénario du pire que les associations de défense des droits humains redoutaient. Depuis la révocation, elles n’ont cessé de demander plus de protection autour des données personnelles. Relançant ainsi le débat sur la nécessité du chiffrement de bout en bout des conversations.

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Google et NLP : quels changements pour le SEO ?

Le travail de Google sur le NLP (traitement du langage naturel) est-il en train de transformer en profondeur le référencement naturel ? On fait le point. 

Google et le NLP : le traitement du langage naturel est-il un game changer pour le SEO ?

Depuis plus de dix ans, Google investit massivement dans la recherche et le développement de technologies basées sur l’intelligence artificielle et ses dérivés, notamment le traitement du langage naturel. 

On le retrouve non seulement dans de nombreuses applications entrées dans nos foyers (les traducteurs automatiques et les assistants virtuels au premier chef), mais aussi dans l’algorithme du moteur de recherche – utilisé quotidiennement par plus d’1 milliard d’internautes. En quoi ce travail de Google NLP (Natural Language Processing) change-t-il la donne pour le référencement naturel ? Est-ce vraiment un game changer en matière de SEO ?

C’est quoi, le traitement du langage naturel ?

Le traitement du langage naturel (NLP en anglais) désigne la capacité d’un système à comprendre le sens des mots à partir d’un texte écrit ou du langage parlé, afin d’en saisir les subtilités et les nuances : le ton, le phrasé, le choix de certains mots plutôt que d’autres, le contexte, les émotions, etc.

La volonté de faire intégrer le langage naturel aux machines n’est pas une marotte récente. Voilà plus de 50 ans que les ingénieurs travaillent à rendre le langage humain plus aisé à comprendre pour les programmes informatiques, et qu’ils s’attachent à développer des technologies capables d’employer ce talent. Après un bond en avant dans les années 80 avec les débuts du machine learning, c’est l’augmentation exponentielle de la puissance de calcul et des capacités de stockage dans les années 2000 qui a ouvert un boulevard à la recherche dans ce domaine.

Le but ? Fluidifier les échanges entre les êtres humains et les machines, simplifier et automatiser les tâches, traiter d’importants volumes de données, et in fine optimiser le quotidien des utilisateurs. Dans cette optique, il faut non seulement que les programmes soient « formés » au langage naturel, mais aussi qu’ils puissent apprendre au fur et à mesure de leurs interactions avec les utilisateurs afin de développer leurs compétences et de répondre toujours mieux aux demandes. Pour cette raison, le NLP se place au croisement du machine et du deep learning, comme sous-discipline de l’intelligence artificielle.

(Source : encora.com)

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L’intelligence artificielle se met au service des appareils ménagers

L’intelligence artificielle se met au service de la maison, la rendant plus saine et écologique. 

Qui l’eût cru ? L’aspirateur est le nouveau joujou de la jeunesse française. Si, si, c’est vrai… Selon une étude OpinionWay menée pour la marque Miele, 52 % des 18-24 ans et 46 % des 25-31 ans estiment qu’ils sont accros à cet appareil ménager. Pour le sociologue Ronan Chatelier, « son utilisation devient un défouloir, une pulsion qui est une victoire sur le laisser-aller ». Bien sûr, la traque aux poussières a été accentuée par les confinements et le télétravail. Plus on passe de temps chez soi, plus on aspire (littéralement) à un intérieur sain, et plus on en prend soin.

En un an, les ventes d’aspirateurs ont progressé de 10,2 % selon le Gifam. Ce qui n’est pas anodin puisque leur prix moyen se situe aux alentours de 500 euros. Sorti à l’automne dernier, le X-Ô de Rowenta casse la baraque chez Darty comme chez ­Boulanger. Tout rond, tout blanc, tout mignon, ce sans-fil est le clone d’un héros culte de Star Wars, le robot R2-D2. Monté sur 54 roulettes, il suit son maître dans tous les coins et les recoins pour traquer l’empire des acariens. Il a fallu trois ans de développement pour mettre au point cet engin agile et silencieux qui combine technologie avancée et performance écologique. Fabriqué en France, il est garanti quinze ans de réparabilité.

Des lave-linge plus autonomes

« Chaque fois que nous concevons un nouvel appareil, nous intégrons aussitôt la question de sa durabilité« 

Les nouvelles machines de ­Siemens, d’Electrolux, de Miele ou de Bosch programment toutes seules le dosage de la lessive, la durée de lavage, sa température, et la quantité d’eau nécessaire. L’économie en eau réalisée peut aller jusqu’à 40 litres par cycle, soit 96 % d’économie par rapport à un lavage standard. Quant au FiberCatcher de Grundig, il est le premier lave-linge à retenir 90 % des microfibres synthétiques libérées par les vêtements et éliminées dans l’eau de rinçage. Une démarche écolo qui lui a valu le grand prix de l’innovation de la dernière Foire de Paris.

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