Rivalité entre TikTok et Instagram, LinkedIn lance ses podcasts… Quoi de neuf sur les réseaux sociaux ?

Chaque semaine, nous vous proposons une plongée dans l’actualité bouillonnante des réseaux sociaux et de leurs nouvelles fonctionnalités. Au menu : Meta lance les Reels sur Facebook, Twitch propose de meilleurs revenus, LinkedIn se lance dans le podcast.

Meta lance les Reels sur Facebook

Le groupe Meta déploie les Reels sur Facebook dans plus de 150 pays. Après TikTok et Instagram, c’est Facebook qui adopte le format Reels, accompagné de plusieurs fonctionnalités qui facilitent le travail des créateurs de contenu, et leurs revenus.Le groupe a développé « Reels Play » un programme de bonus qui permet de verser aux créateurs éligibles jusqu’à 35.000 dollars par mois en fonction des vues de leurs Reels. Ce programme se déploiera, de la même manière que les Reels, dans d’autres pays, dans les mois à venir. Dans le cadre du lancement, Facebook lance également des contrôles d’adéquation à la marque, y compris des listes d’éditeurs, des listes de blocage, des filtres d’inventaire et des rapports de livraison pour les bannières et les autocollants publicitaires dans les Reels Facebook dans toutes les régions où ils sont disponibles, ce qui permet aux annonceurs de mieux contrôler la façon dont leurs publicités apparaissent dans des endroits qu’ils ne considèrent pas comme appropriés pour leur marque ou leur campagne.Pour la création de Reels, plusieurs fonctionnalités seront disponibles, les Remix, qui permettent aux créateurs de créer leur propre Reel à côté d’un Reel déjà existant. Le Remix peut inclure la totalité ou une partie du Reel d’un autre créateur. Autre nouveauté, les Reels pourront aller jusqu’à 60 secondes. Par ailleurs, Meta mettra en place une fonctionnalité « brouillon », qui permettra aux créateurs de pouvoir préparer un Reel, et de le converser le temps nécessaire. Enfin, Meta proposera le « clipping vidéo », des outils de découpage vidéo qui permettront aux créateurs qui publient des vidéos enregistrées en direct ou de longue durée de tester plus facilement différents formats.Où retrouver ces Reels sur Facebook ? Les Reels seront accessibles dans les Stories, pour faciliter le partage de contenu et la visibilité des créateurs ; elles seront également disponibles dans l’onglet « Regarder », en haut du fil d’actualité avec l’ajout d’une étiquette « Reels » et enfin, les Reels seront suggérées dans le fil d’actualité, de personnes qu’un utilisateur ne suit pas encore. Cette fonctionnalité est déjà disponible dans quelques pays. Facebook explore également des moyens de faciliter le partage des Reels par les créateurs à la fois sur Facebook et sur Instagram, comme la publication croisée.

Twitch offre un revenu garanti aux créateurs

Twitch lance le « Ads Incentive Program » (AIP), un programme qui permet aux créateurs de contenus de Twitch, de se garantir un revenu publicitaire. Le service qui sera disponible pour certains créateurs permettra de leur donner un paiement prédéfini lorsqu’ils sont en live depuis un certain temps, et qu’ils diffusent des publicités. Ce revenu fixe se base sur le nombre de publicité diffusé lors des live et de leur durée.L’objectif du programme est de permettre aux créateurs de sélectionner le nombre de publicités à diffuser lors de leur live via l’outil « Ads Manager » et de ne plus avoir à revenir dessus par la suite. Le but principal est de faire gagner du temps aux créateurs en leur proposant de gérer les publicités en amont, en sélectionnant la durée d’une publicité par heure, tout en s’engageant à faire 40 heures de stream par mois, afin de percevoir ce revenu fixe.Il existe pour le moment, trois options dans le programme AIP : 2 minutes de pubs par heure, 3 minutes de pub par heure, ou 4 minutes de pub par heure, tout en atteignant les 40 heures de stream par mois à réaliser. Une fois sélectionné, les créateurs peuvent se contenter de produire du contenu, la plateforme se chargera de leur verser le revenu prédéfini. Par ailleurs, le montant de ce revenu sera établi à partir de la zone géographique du streamer, de son audience ou encore des heures de diffusion.La plateforme précise que ce programme est seulement disponible pour certains créateurs, et qu’il évoluera dans le temps.

LinkedIn se lance dans les Podcasts

Ce n’est plus une surprise, le Podcast est particulièrement prisé par toutes les plateformes, ou encore par les créateurs de contenu (Média de l’intime, le podcast s’ouvre de plus en plus à l’influence) ou par les marques.C’est au tour de LinkedIn de lancer le « LinkedIn Podcast Network », qui contient plusieurs Podcasts qui interviennent sur le monde du travail. Ils seront co-animés par des acteurs du monde du travail ou par des membres internes de l’entreprise. Les podcasts seront disponibles sur le réseau et sur toutes les plateformes d’écoute comme la plupart des autres émissions audio. La plateforme qui se veut innovante, notamment avec la création de salons virtuels, poursuit son évolution avec ces nouvelles émissions 100% audio. Parmi les émissions proposées, on peut retrouver le « Big Technology Podcast », qui s’interroge sur toute la technologie et les innovations ; « Rethink moments » qui se base sur les évènements culturels qui ont modifié notre façon de penser ; « The Anxious Achiever » qui évoque la santé mentale au travail, ou encore « The Next Big Idea », qui traite des idées innovantes qui permettent de modifier le quotidien de tous.

Instagram améliore son programme de vidéos

Tout comme Facebook qui intègre les Reels à sa plateforme, Instagram a décidé de miser sur le format Reel pour 2022, puisqu’il s’agit du format qui engage le plus d’utilisateurs sur le réseau. Instagram se veut être « lanceur de tendances », à la manière de TikTok notamment, en se concentrant sur un format court.L’année dernière, la plateforme avait déjà réuni les Reels et les IGTV autour de l’appellation « Vidéo Instagram ». Elle poursuit cette évolution à la demande des créateurs, en permettant aux utilisateurs de pouvoir visionner les vidéos en plein écran, ou encore en coupant ou activant en un seul clic. Les changements à venir concerneront principalement les revenus liés à l’évolution des Reels. Instagram mettra en place un portfolio d’options de monétisation sur Meta, à commencer par la mise en place progressive dans l’année, de publicité dans les Reels, permettant de créer du revenu plus certain pour les créateurs. Par ailleurs, les publicités IGTV ne seront plus prises en charge par Instagram, en raison de la priorité mise sur les Reels. L’application autonome d’IGTV sera également abandonnée par le groupe pour se concentrer davantage sur les Reels. Dans son article dédié aux créateurs, Instagram donne quelques conseils aux créateurs pour mettre en avant leur créativité : faire court ; mettre l’accent sur l’immersion ; faire une bonne première impression ; faire preuve de constance ; éviter le contenu recyclé ; faire attention au contenu… Il n’y a plus qu’à…

TikTok annonce l’arrivée des vidéos de 10 minutes

Facebook, Instagram ou encore YouTube misent sur le format court, TikTok se lance dans le format long… Qui gagnera la bataille ?La durée maximale d’une vidéo sur TikTok allait jusqu’à 3 minutes. Il va maintenant être possible de créer des vidéos allant jusqu’à 10 minutes.

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Instagram annonce des nouveautés pour les vidéos : ce qu’il faut savoir

Le réseau social annonce des nouveautés concernant les vidéos et leur monétisation.

Instagram a décidé d’axer sa stratégie principale autour de la vidéo en consolidant les Reels en 2022. Le format générant un fort engagement, le réseau social veut encourager cette croissance en simplifiant davantage le partage et la consommation de vidéos sur la plateforme.

Instagram met un terme à l’application IGTV et développe la monétisation des Reels

Après la fusion des vidéos dans le fil et IGTV, dans un seul format appelé Vidéo Instagram, la plateforme annonce de nouveaux changements.

Une nouvelle façon de regarder et de découvrir des vidéos

Les vidéos regardées sur Instagram disposeront de fonctionnalités qui facilitent leur lecture, comme l’affichage en plein écran ou encore la possibilité d’activer et de couper le son en touchant simplement l’écran. La plateforme réfléchit également à améliorer la manière dont les vidéos sont découvertes à l’aide notamment des partages et de la recherche de contenus.

La fin de l’application autonome IGTV

Le format des Reels étant devenu la priorité, Instagram souhaite concentrer ses efforts sur son application principale. Le réseau social veut mettre un terme à l’application dédiée IGTV pour regrouper les vidéos sur une seule plateforme.

La suppression des publicités vidéo in-stream

Instagram avait déployé les publicités vidéo in-stream pour les IGTV. Les revenus étaient alors partagés entre le réseau social et les créateurs de contenus. Le réseau social met fin aux publicités vidéo in-stream, qui ne sont plus adaptées aux formats courts, et annonce que les créateurs qui monétisaient leurs contenus par ce biais recevront un paiement mensuel temporaire, basé sur leurs revenus récents.

Le développement des options de monétisation sur Instagram

Instagram ne souhaite pas pour autant renoncer à la monétisation des vidéos pour les créateurs de contenu. La plateforme développe de nouvelles manières de générer des revenus, notamment à l’aide de publicités affichées dans les Reels. Le réseau social annonce qu’une nouvelle expérience publicitaire au sein de ce format vidéo sera testée au cours de l’année 2022.

Les 6 conseils d’Instagram pour adapter vos contenus à ces changements

En plus de ces annonces, Instagram souhaite encourager ses utilisateurs à poursuivre la publication de vidéos. La plateforme partage ainsi 6 conseils pour développer sa présence sur Instagram.

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TikTok lance des vidéos de 10 minutes, YouTube favorise le format court : le duel continue

TikTok permet désormais aux utilisateurs de créer des vidéos longues de 10 minutes, tandis que YouTube concentre ses efforts sur son format court : Shorts.

TikTok confirme l’arrivée des vidéos de 10 minutes

TikTok permet désormais de créer des vidéos plus longues de 10 minutes. Auparavant, la durée maximale d’une vidéo sur l’application était de 3 minutes. Le réseau social a déclaré que cette nouveauté serait déployée pour tous les utilisateurs au cours des semaines à venir.

Un porte-parole de TikTok a confirmé cette nouvelle au média TechCrunch :

Aujourd’hui, nous sommes ravis de commencer à déployer la possibilité de télécharger des vidéos d’une durée maximale de 10 minutes, ce qui, nous l’espérons, ouvrira encore plus de possibilités créatives à nos créateurs du monde entier.

TikTok vs YouTube : le combat des formats vidéo

Dans l’univers de la vidéo (et des créateurs), la concurrence fait rage. TikTok, spécialiste de la vidéo courte, s’attaque à YouTube en proposant des formats toujours plus longs sur sa plateforme : 60 secondes, puis 3 minutes, et désormais 10 minutes. De l’autre côté, malgré sa position historique, YouTube doit rester offensif, c’est pourquoi il continue de travailler sur Shorts, son format court similaire à TikTok, lancé en septembre 2020.

La situation est paradoxale : TikTok, qui a connu un essor fulgurant depuis 2020 grâce à son format court, se tourne dorénavant vers les formats plus longs. Mais est-ce réellement une bonne idée ? Les vidéos courtes font partie de l’ADN de TikTok, n’y a-t-il pas un risque de perte d’identité pour le réseau social ? L’allongement de la durée des vidéos sur TikTok a pour but de donner plus de moyens aux créateurs (de YouTube ?) pour faire parler leur créativité, mais c’est aussi une prise de risque car cela pourrait nuire à l’expérience des utilisateurs, plutôt venus chercher des contenus courts pour se divertir. Sur Twitter, certains s’inquiètent déjà de ces vidéos longues de 10 minutes, qui pourraient notamment favoriser la désinformation.

Une perpétuelle course aux créateurs entre TikTok, YouTube et Instagram

Finalement, on assiste à une sorte de « copier-coller » des fonctionnalités entre les principaux réseaux sociaux, tels que TikTok, YouTube et Instagram. Ils ont besoin de plaire à la fois aux créateurs et aux utilisateurs pour pouvoir continuer à « exister », mais aussi finalement pour être rentable : l’enjeu financier reste présent.

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Quels sont les réseaux sociaux les plus populaires ?

Malgré une multitude de réseaux sociaux, avec chacun leurs spécificités, seulement une poignée d’entreprises tire les ficelles des plus populaires…

Difficile de ne pas s’égarer sur les réseaux sociaux. En moyenne, nous y passons 2h30 chaque jour ! Quitte à nuire à notre sommeil… Aux quatre coins du monde, ce sont 4,5 milliards de personnes qui utilisent les réseaux sociaux, quels qu’ils soient. Cela représente environ 57% de la population mondiale. Mais quels sont les réseaux sociaux les plus populaires du moment ?

Facebook, toujours le réseau social le plus utilisé

Parmi l’ensemble des réseaux sociaux, le groupe Meta rafle la mise. En effet, la société de Mark Zuckerberg possède quatre des cinq des réseaux sociaux les plus utilisés selon Visual Capitalist. Un joli palmarès…

Ainsi, même s’il est en perte de vitesse, Facebook reste le réseau social avec le plus d’utilisateurs actifs chaque mois (2,910 millions). Il est suivi, de près, par YouTube (2,291 millions d’utilisateurs actifs chaque mois) puis WhatsAppavec ses 2 millions d’utilisateurs actifs mensuels. Le top 5 se ferme avec Messenger (1,3 million d’utilisateurs actifs mensuels) et Instagram (1,287 millions d’utilisateurs). WeChat se hisse à la sixième place tandis que TikTok n’est “que” huitième avec un million d’utilisateurs chaque mois.

Finalement, il n’y a que quatre groupes qui ont la mainmise sur les réseaux sociaux. En premier, Meta – forcément – avec un quasi-monopole (entre Facebook, WhatsApp, Messenger et Instagram) et un total cumulé de 7,5 milliards d’utilisateurs actifs chaque mois. Tencent ne se débrouille pas trop mal avec un total de 2,4 milliards d’utilisateurs mensuels grâce à WeChat, QZone et QQ. Si cela nous semble très éloigné, ces réseaux sociaux sont extrêmement populaires en Chine et globalement en Asie. Eh oui, tout ne tourne pas autour de nous.

Alphabet (Google) s’en tire bien avec une seule plateforme, mais quelle plateforme ! YouTube lui permet d’obtenir la médaille de bronze. En quatrième place, on retrouve Bytedance avec TikTok et Douyin pour un total de 1,5 milliard d’utilisateurs actifs mensuels.

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La nouvelle technologie permettra aux téléphones portables de ne prendre que neuf minutes pour se recharger complètement 

Mobile Up : la nouvelle technologie permettra aux téléphones portables de ne prendre que neuf minutes pour se recharger complètement sans endommager les batteries

  • La nouvelle technologie permet de charger rapidement les téléphones sans endommager les batteries 
  • La nouvelle technologie a été présentée au Mobile World Congress à Barcelone la semaine dernière
  • Le fabricant chinois de téléphones Oppo estime que la technologie pourrait être intégrée aux appareils d’ici l’été

Les soucis liés à la batterie des téléphones portables sont sur le point de devenir une chose du passé – avec de nouveaux téléphones qui peuvent passer de vide à plein en neuf minutes.

Ceux qui se rendent au travail ne paniqueront plus s’ils oublient de recharger leur téléphone portable la nuit – ils peuvent obtenir plus d’une journée d’énergie sous la douche. Pendant ce temps, toute personne prévoyant une nuit en ville peut lui donner un souffle rapide qui durera jusqu’à quelques heures.

Les experts disent que cela permettra aux téléphones plus petits ou plus minces après que les appareils aient grossi de s’adapter à des batteries géantes pour assurer une alimentation toute la journée. 

La nouvelle technologie, qui permet aux téléphones d’absorber rapidement l’énergie sans endommager les batteries, a été présentée au Mobile World Congress à Barcelone la semaine dernière – et sera intégrée aux appareils d’ici l’été.

Cela ne signifiera pas plus de panique pour ceux qui se rendent au travail s’ils oublient de recharger leurs téléphones portables la nuit – ils peuvent obtenir plus d’une journée d’énergie sous la douche.

Il provient du fabricant de téléphones chinois Oppo, qui est le quatrième au monde et connaît une croissance rapide ici avec ses sous-marques OnePlus, Realme et Vivo.

Et les experts disent qu’Apple et Samsung travaillent déjà pour reproduire l’exploit – avec une charge rapide et une longue durée de vie de la batterie étant un argument de vente majeur pour les téléphones mobiles.

Stuart Miles, fondateur du site Web technologique Pocket-Lint.co.uk, a déclaré : « La durée de vie de la batterie est vraiment importante pour de nombreux utilisateurs, mais les améliorations de l’efficacité sont plus lentes que la plupart d’entre nous ne le souhaiteraient.

Les entreprises disent donc que si vous ne pouvez pas le faire durer plus longtemps, faisons-le plus vite.

« La nouvelle technologie d’Oppo ne prend que neuf minutes – moins que ce dont vous avez besoin pour vous doucher et vous brosser les dents le matin – pour se recharger complètement. »

Il a ajouté: « Cela permettrait des appareils plus petits et plus légers. Une charge ultra-rapide comme celle-ci signifie des batteries plus petites – après tout, si vous pouvez les remplir en quelques minutes, vous n’avez pas besoin d’une batterie géante Bien sûr, beaucoup de gens veulent un grand écran, donc les téléphones doivent être grands pour s’adapter à cela – mais ils n’ont pas besoin d’être très épais et lourds.

« L’iPhone est devenu de plus en plus lourd au fil des ans parce que la batterie est devenue plus grosse et plus dense. »

Oppo a démontré sa technologie de charge SuperVooc utilisant 240 watts de puissance, avec un clip vidéo montrant une batterie de 4 500 mAh (ampère-heure) qui passe de 1 % à 100 % en neuf minutes. La version 150W le fait en 15 minutes.

La plupart des téléphones, y compris les iPhones et les appareils Samsung, ne peuvent gérer qu’environ 10 à 30 watts

La plupart des téléphones, y compris l’iPhone et le Samsung, ne peuvent gérer qu’environ 10 à 30 watts, car avoir trop d’énergie dans leurs batteries les endommage. De nombreuses entreprises ont été freinées par la surchauffe des batteries, qui est dangereuse en plus d’endommager les appareils.

Samsung a dû rappeler des millions de téléphones en 2016 après que les batteries aient surchauffé, endommageant l’appareil – certains ont même pris feu après une surchauffe. Le géant coréen a rappelé 2,5 millions d’appareils pour un coût de plusieurs milliards de livres.

La nouvelle technologie d’Oppo est développée depuis 2014.

Neil Munger, chef de produit chez Oppo UK, a déclaré : « Nous travaillons sur la technologie Vooc depuis 2014. C’était relativement rapide à l’époque et cela n’a cessé d’évoluer.

Il ne s’agit pas seulement de rapidité, il s’agit également de le faire en toute sécurité pour nos clients. Par exemple, si vous essayez simplement de mettre plus de puissance dans une batterie sans les garanties correspondantes, cela pourrait endommager la batterie à long terme et la dégrader plus rapidement avec le temps. Nous testons et testons pour éviter cela.

Il a ajouté : « Ces nouvelles versions de SuperVooc ont 13 capteurs de température installés dans le téléphone pour surveiller l’état de charge en temps réel. Il réduit les risques de surchauffe et prévient d’autres anomalies.

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Les nouvelles révolutions de Google : un enjeu de taille pour les marques

Si chaque année offre son lot de nouveautés et de surprises chez Google, les prochains mois seront la confirmation de changements profonds qui vont impacter fortement la façon dont les marques doivent, dès à présent, appréhender leur stratégie de visibilité sur le moteur de recherche.

Avec plus de 40 millions de visiteurs uniques par jour en France (source : Médiamétrie), Google est non seulement incontournable mais la porte d’entrée du web pour beaucoup d’entre nous. C’est aussi, bien souvent, le premier point de contact entre une marque et ses clients ; l’occasion d’entamer un premier échange, d’apporter des premières réponses, de créer de la valeur pour les deux parties. Être accessible et visible sur Google est un levier dont aucune marque ne peut désormais se priver.

D’ailleurs, la majorité des marques ont aujourd’hui pris conscience de l’importance de travailler et de maîtriser sa présence organique sur Google. Reste que pour y parvenir, la tâche est ardue et les enjeux de taille. Au-delà du secret qui entoure son algorithme, Google est un environnement mouvant, évolutif et toujours plus complexe. Alors qu’à ses débuts, le moteur de recherche proposait 10 liens naturels, en 2022, la première page de résultats en propose jusqu’à 26 selon le type de requête. Et ce n’est qu’un début puisque, avec Google Suggest et l’intelligence artificielle, c’est désormais l’intention du consommateur qui cherche à être « devinée » ou identifiée au travers d’un moteur qui se veut conversationnel.

Dès lors, les marques se trouvent face à un choix simple : prendre à bras le corps le sujet de leur visibilité naturelle sur Google en veillant à intégrer voire anticiper les évolutions qui viennent ; ou prendre le risque de disparaître des pages du moteur de recherche et se priver d’une part conséquente de leur business.

Du SEO à la visibilité naturelle

Ces derniers mois, la faute à une pandémie mondiale, de nombreuses marques ont pris la mesure de l’importance d’une bonne visibilité naturelle sur Google. Ne serait-ce que pour s’assurer un socle de visibilité pérenne, capable d’amortir d’éventuelles coupes budgétaires sur les dispositifs payants : publicité, adwords, etc.

Parallèlement, un certain nombre de professionnels de la visibilité organique – le SEO (Search Engine Optimization) – ont aussi su faire évoluer la vision et l’approche de leur métier. Le SEO n’est plus seulement une affaire de technique mais une réflexion et une méthodologie marketing. Pour répondre aux enjeux qui sont ceux des marques, une bonne stratégie de visibilité organique doit bien entendu prendre en compte les contraintes techniques liées à l’algorithme de Google mais aussi inscrire son action dans une démarche plus large et partie prenante de la stratégie marketing.

Contrairement à ce que certains continuent de croire, la visibilité naturelle sur Google n’est pas le résultat de « bidouilles » et autres astuces faites par des « Macgyver » du SEO. Elle est le fruit d’une mûre réflexion d’une démarche privilégiant la qualité et la pertinence de la réponse apportée à la marque et son client.

Le SEO s’est désormais hissé dans le mix marketing des marques. Aux côtés du contenu éditorial – comme créateur de contenus et de parcours conversationnel – et des Relations Presse – comme créateur de mentions et de liens au service de l’autorité de la marque – le SEO fait partie de la problématique des marques : la visibilité naturelle.

Google ou la révolution permanente

Mais, pour répondre à leurs enjeux de visibilité sur Google, les marques doivent, plus que jamais, prendre en compte les révolutions que nous concocte, à un rythme de plus en plus soutenu, le moteur de recherche.

Un moteur qui, comme nous l’avons vu plus haut, tente de répondre au mieux aux demandes de ses utilisateurs. De plus en plus, avant même que la demande ou la question ne soit formulée avec Google Suggest, au travers de fonctionnalités comme les réponses directes (Featured Snippets et People Also Ask), les FAQ directement dans les résultats, etc. L’objectif est simple : raccourcir le cycle décisionnel et faire croître les taux de conversion.

Et Google ne compte pas s’arrêter là puisqu’il vient d’annoncer une entrée dans une nouvelle ère, celle de MUM – pour Multitask Unified Model – qui devrait permettre d’anticiper encore davantage les intentions des internautes.

La première brique de ce virage technologique arrive cette année avec  la recherche visuelle. Ainsi, au travers de la fonctionnalité Google Lens, l’internaute pourra effectuer des recherches visuelles : trouver le nom d’une plante, acheter les mêmes chaussures que la personne assise en face de lui dans le métro, filmer le dérailleur de son vélo et demander à la voix “comment le réparer ?”, etc. On imagine l’impact d’un tel changement qui va déplafonner la « découvrabilité » de milliards d’informations.

La recherche pluri-formats (textes, photos, vidéo, audio) et multilingue (jusqu’à 75 langues traduites) prendront la suite dans les mois à venir. Prenons l’exemple d’un français qui prépare un voyage au Japon. Lors de ses recherches, Google lui proposera des contenus japonais pertinents et traduits en lieu et place de contenus français moins adaptés.

Indéniablement, nous sommes aux prémices d’un changement de paradigme de la recherche en ligne. Une situation qui bouscule les marques. Plus que jamais, il leur faut prendre la mesure des challenges qui s’annoncent pour conserver et développer leur visibilité naturelle sur Google.

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Il faut que la France prenne une place très forte en Europe en matière d’innovation agricole

Le Salon de l’Agriculture fait son grand retour porte de Versailles. La Ferme Digitale y est présente avec 50 de ses membres. Florian Breton, fondateur de MiiMOSA et co-fondateur de l’association qui promeut l’innovation et le numérique au service de l’agriculture, nous explique pourquoi les startups du secteur vont jouer un rôle clé dans les 5 ans à venir, du point de vue économique mais aussi géopolitique.

« Promouvoir l’innovation et le numérique pour une agriculture performante, durable et citoyenne » . Voilà l’ambition que portaient les entreprises (MiiMosa, Agriconomie, Ekylibre, Monpotager.com et Weenat) et leurs fondateurs, lorsqu’ils ont choisi de créer la Ferme Digitale, en 2016. Plus d’un quinquennat plus tard, celle-ci a bien évolué. Tout comme l’écosystème AgriTech français. Rencontre avec Florian Breton.

La Ferme Digitale a presque 6 ans aujourd’hui. Quel regard portez-vous sur le chemin parcouru ? 

C’est une formidable histoire. On va fêter nos 6 ans au salon de l’Agriculture où on a d’ailleurs officialisé le lancement. On sentait qu’il y allait inévitablement avoir, dans les années à venir, une véritable dynamique autour de l’innovation en agriculture. On était tous dans de vraies innovations mondiales mais encore à des étapes early stage. Il fallait qu’on se regroupe pour porter une vision plus grande de l’agriculture, en créant un véritable écosystème qui permette d’évangéliser l’intérêt et l’importance de l’innovation en agriculture sur les sujets de souveraineté, de data, de financement, etc… 

La Ferme Digitale s’est considérablement développée, nous ne sommes plus seulement les 5 membres du départ. Nous comptons désormais 80 membres, ce qui correspond à 2000 collaborateurs et collaboratrices, et de nombreux partenaires. On projette d’avoir 100 membres à la fin de l’année avec 150 nouvelles fiches de poste déjà ouvertes.

Il y a une dynamique qui s’est vraiment accélérée au cours des 12 derniers mois. On le voit avec l’augmentation du nombre de candidatures qu’on reçoit et la grande diversité des innovations qui émergent. Nous observons énormément d’entreprises qui sont engagées sur la lutte contre le dérèglement et le réchauffement climatique ou l’adaptation des cultures. Les sujets de biodiversité et de carbone sont des enjeux du 21ème siècle. 

« On est sorti des premières générations d’AgriTech qui étaient très orientées autour des agriculteurs, des services, de la simplification du métier. On est passé à des enjeux qui dépassent l’agriculteur dans son quotidien avec des solutions tournées vers la préservation des ressources naturelles, la biodiversité, la régénération des sols, etc ». 

Les projets foisonnent. L’accompagnement se développe-t-il aussi pour le soutenir ? 

On observe une très belle croissance de l’écosystème. Il y a une vraie dynamique. On dénombre plusieurs incubateurs privés comme Technofounders, FuturAgro, le réseau des Villages by CA, ShakeUpFactory. Beaucoup de structures ont également été créées dans les écoles, au sein d’AgroParisTech. On peut aussi citer l’AgriLab, sans oublier Hectar. Ce sont des bases plus que solides pour accompagner l’accélération de la phase early stage à la série A. Il y a tout un écosystème de financeurs qui va avec, à l’instar de Bpifrance. 

Vous parlez justement de l’enjeu du financement. Les investisseurs sont plus présents dans le secteur qu’il y a 10 ans. Pourquoi ce changement ? 

Il y a beaucoup d’entreprises qui ont mis la lumière sur nos innovations comme InnovaFeed ou Ÿnsect qui ont, effectivement, réussi de très belles levées de fonds. Il n’y a pas un fonds avec lequel j’échange, qui soit généraliste ou à impact, qui ne parle pas de leur ambition d’investissement dans l’agriculture. La notion d’impact les intéressent mais ils jugent surtout crédible les enjeux autour de l’agroalimentaire. 

Il a fallu faire beaucoup de pédagogie car la philosophie des fonds est assez court-moyen termiste, avec une vision à 5-7 ans. Or, en agriculture, il faut un temps de développement plus long. Ce qui n’enlève en rien les perspectives de valorisation comme le montre Ÿnsect. Les opportunités de sorties sont toutes aussi importantes mais plus longues car on joue avec le vivant. Les rythmes et les risques ne sont pas les mêmes. 

Quand on est une entreprise dans le vin ou le maraîchage, il y a une saison par an de culture, pas dix. L’agriculture doit faire face au cycle naturel, aux aléas climatiques, au cycle géopolitique. La Russie s’est développée significativement dans le blé depuis 2014 et a pris des positions dominantes dans certains pays. C’est devenu un enjeu de déstabilisation qui peut retomber sur nos entreprises car cela crée des tensions sur les prix et la demande. L’alimentation des gens est un sujet extrêmement important. 

« Les agriculteurs du monde entier sont nos meilleurs casques bleus »

Certaines AgriTech ont réussi de très belles levées de fonds mais les investissements ruissellent-ils aussi sur de plus petites sociétés ?

Il y a toujours des besoins de financement très early stage au moment de la preuve de concept. Il peut être encore compliqué de lever des fonds à ce stade de développement. Mais c’est plutôt le rôle de business angels de financer ces phases précises. Il y a peut-être encore de l’évangélisation à faire de ce côté-là. C’est toujours compliqué de lever des fonds mais une fois qu’on a commencé à faire un peu de croissance, entre l’early stage et la série A/B, je trouve qu’il n’y a plus de problème à lever des fonds en France. 

Néanmoins, des grandes problématiques de financement sur la partie internationalisation de nos solutions demeurent. Nous n’avons pas encore de licorne, à part Ÿnsect, pas beaucoup d’entreprises très valorisées qui s’exportent. Les efforts réalisés auprès des investisseurs pour financer les séries A et B doivent être étendus en Europe pour faire aussi de la France le berceau européen de l’innovation. C’était la mission première de la Ferme Digitale lors de son lancement. 

Nous (la France, ndlr) sommes la première ferme européenne, nous avons tout pour réussir. Mais il nous faut des financements de growth, de capital développement. C’est le problème de l’industrialisation et d’une mise à l’échelle mondiale ou européenne a minima. 

Comparée aux autres puissances agricoles, où se situe la France sur ce marché ?

Si on regarde le verre à moitié vide, il faut savoir qu’on part tout de même de très loin. Même si nous avons accéléré, nous sommes encore très loin en Europe des Etats-Unis et de l’Asie en part de marché. 

À l’échelle mondiale, l’AgriTech en France pèse pour 2% des levées de fonds, l’Europe pour 10%, les Etats-Unis pour 50% et l’Asie – principalement la Chine – pour 25 ou 30%. On a ensuite Israël. L’Asie est passée devant les Etats-Unis, pour la première fois, en matière d’investissements réalisés en 2021, ce qui prouve clairement l’envie de ces pays de prendre une place très forte dans ce domaine. 

Le numérique n’est pas nouveau dans le monde agricole. Mais est-il accepté par tous les agriculteurs et toutes les agricultrices ? 

Il y a un renouvellement très fort de la consommation des usages en agriculture. Aujourd’hui, 86% des agriculteurs sont connectés à Internet au titre de leur activité professionnelle, que ce soit pour demander des subventions, remplir des déclarations, communiquer, etc. Il y a une consommation folle du numérique et des nouvelles technologies. Pour autant, il y a encore beaucoup à faire. Mais c’est positif : cela signifie que la fracture numérique est quasiment résorbée.

On observe une certaine défiance du numérique de la part de certains agriculteurs implantés depuis longtemps. Mais, je le rappelle, un agriculteur sur deux partira à la retraite d’ici 5 ans. Cette pyramide des âges est assez défavorable en France ou en Europe. D’un point de vue citoyen, c’est inquiétant car il y a une urgence sociétale à renouveler les générations d’agriculteurs. On ne peut pas parler de souveraineté alimentaire sans renouveler notre vivier d’agriculteurs. 

Pourtant, elle constitue une énorme opportunité de marché pour les AgriTech. Le renouvellement des générations est souvent fait, dans plus de la moitié des cas, par des personnes non issues du monde agricole qui ont une autre vision de ce que doit être l’agriculture. Ils cherchent à s’affranchir des modèles existants, ils ne veulent plus travailler avec les coopératives, les négoces, les industriels, les banquiers, les assureurs, etc. Les moins de 45 ans veulent s’affranchir des domaines existants. 

Comment expliquez-vous cette appétence de reconversion et de création dans l’agriculture ?

Chez MiiMosa, on dit souvent qu’on accompagne la triple transition sociale, économique et écologique. La transition numérique se fait naturellement. Du haut de nos 5 000 projets, on constate une féminisation de l’agriculture. Dans les années 70, 8% des chefs d’entreprise agricoles étaient des femmes. Aujourd’hui, nous en comptabilisons entre 25 et 30%.

Autre constat, un agriculteur sur deux qui s’installe est hors cadre familial. Traditionnellement, le père transmettait à son fils l’exploitation – car c’était un secteur essentiellement masculin – et on était agriculteur toute sa vie. Dans le monde du travail, on observe que les salariés ne travaillent plus dans une seule entreprise toute leur vie. Le secteur agricole devient aussi un passage dans la vie de certaines personnes, comme le traduisent les reconversions. L’agriculture va se transformer dans les 10 prochaines années. Petit à petit, le métier d’agriculteur ne sera peut-être plus une vocation de vie. C’est bien car cela va permettre d’accélérer le renouvellement des générations précédentes. 

Ce renouvellement des générations s’accompagnerait donc d’une nouvelle manière de penser l’agriculture ?

À cette transition sociale s’ajoute une transition économique. C’est un point les plus importants selon moi. Les agriculteurs d’il y a 10-15 ans se limitaient à la production de matières premières alimentaires. Certains agriculteurs, en plus d’être des chefs d’entreprise multi-casquettes qui gèrent la logistique, la comptabilité, multiplient les modèles économiques. Ils font du stockage de carbone, de la production de biodiversité en réimplantant des arbres, ils produisent de l’énergie renouvelable avec le solaire et le biogaz, ils font de la transformation et de la vente directe, ils s’associent pour créer des magasins de producteurs. 

Il faut partager cette image positive autour du monde agricole et de la diversité de ses business models car c’est ce qui va pousser les jeunes générations à s’engager. Aujourd’hui il y a beaucoup d’agriculteurs qui tirent des revenus très intéressants car ils ont un modèle économique diversifié. 

Vous avez récemment parlé des agriculteurs comme des « soldats du climat » . Quelles solutions développent ces entreprises engagées ? 

Nous avons créé un collège impact au sein de la Ferme Digitale avec pour ambition d’en faire l’association qui compte le plus de sociétés BCorp parmi ses membres. Nous voulons en faire des membres hyper engagés dans des démarches de progrès notamment concernant la gouvernance. 

Il y a plusieurs typologies de solutions qui émergent, à la fois sur des enjeux de santé publique et de biodiversité mais aussi pour le carbone. Il ne faut pas se concentrer sur l’un ou l’autre ou négliger l’aspect alimentaire, ce serait suicidaire. 

Concernant le réchauffement climatique et le dérèglement climatique, on a des solutions avec des capteurs utilisés par les agriculteurs pour aller vers une agriculture de précision qui est intensive, non pas en termes de produits chimiques mais de connaissances. Ces stations météo envoient des signaux, via les satellites, directement sur les ordinateurs des agriculteurs pour les aider à anticiper les aléas climatiques. Cela leur permet de traiter chimiquement, de manière exceptionnelle et chirurgicale quand il y a une maladie ou un besoin particulier. L’objectif est d’arrêter la folie des dernières années visant à répandre des traitements sur des surfaces qui n’en avaient même pas besoin. 

D’autres sociétés sont capables, comme Ombrea, de créer un microclimat sous ses ombrières pour protéger les cultures et de permettre à l’agriculteur de compléter ses revenus par l’énergie solaire. 

Plusieurs startups françaises ont pris le virage de la transition agricole via le carbone. Aujourd’hui le prix du carbone est bas. Ce marché peut-il émerger ? 

La prochaine révolution est celle du carbone. Le marché n’est pas encore structuré ni réglementé. Le prix du carbone va exploser dans les prochaines années. Le crédit carbone va devenir un enjeu de financement de la transition agricole. Vu que la réglementation va s’imposer aux entreprises, aux financiers, aux asset managers…il va falloir très rapidement compenser ses émissions par du crédit carbone. Or, l’agriculture est le plus gros puit de carbone après l’océan. On va faire face à une grande révolution.

Aujourd’hui le prix du carbone est très bas, autour de 30 euros la tonne en France. C’est un marché mondialisé donc quand le prix est à 8 euros à l’autre bout du monde, certaines entreprises préfèrent l’acheter ailleurs. Il faudra que nos politiques travaillent sur cet enjeu dans les années à venir pour que le carbone français soit consommé aussi. 

Quel sera selon vous le portrait de l’écosystème AgriTech dans 5 ans ?

Je vois un système de l’AgriTech à la pointe en Europe, avec des licornes et des investissements importants. Être une licorne n’est pas une fin en soi mais ce sera le symbole de la réussite de notre AgriTech.

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RÉSEAUX SOCIAUX : 5 POINTS CLÉS À RETENIR POUR 2022 (HOOTSUITE)

Le sixième rapport annuel Trends de Hootsuite dresse la liste de 5 tendances des réseaux sociaux qui domineront le secteur en 2022

  • 24% des personnes interrogées pensent que TikTok est le réseau social le plus efficaces pour atteindre leurs objectifs, soit une augmentation de 700% par rapport à 2020
  • Le commerce social représentera une industrie de 80 milliards de dollars d’ici 2025
  • Le déclin de la portée naturelle et la nécessité d’augmenter les budgets publicitaires est devenu le plus gros défi sur les réseaux sociaux pour 44 % des répondants à l’étude
  • 60 % de toutes les demandes de service client seront gérées par des canaux numériques d’ici 2023.
  • 59 % des personnes interrogées s’accordent à dire que le service client sur les réseaux sociaux a augmenté en valeur pour leur organisation

Grâce à son sixième rapport annuel Trends, Hootsuite analyse les 5 points clés à retenir pour performer sur les réseaux sociaux en 2022. Le rapport, issu d’une enquête auprès 18 000 spécialistes du marketing, met également en lumière les comportements émergents et les nouvelles règles. Quelles sont alors ces tendances dans les réseaux sociaux qui changeront la donne en 2022 ? TikTok sera-t-il plus populaire qu’Instagram ?

1. TikTok deviendra le réseau social le plus important pour le marketing

En septembre 2021, TikTok a dépassé le milliard d’utilisateurs. Cela en fait le 7ème réseau social le plus populaire au monde. Si on exclut les réseaux de messagerie, TikTok est le 4ème réseau social le plus populaire après Facebook (2,7 milliards), YouTube (2,4 milliards) et Instagram (1,2 milliards). En janvier 2021, il ne comptait que 689 millions d’utilisateurs actifs mensuels avec une augmentation de 45 % en moins d’un an. En comparaison, le nombre d’utilisateurs actifs mensuels d’Instagram a lui augmenté de 6 % en 2020.

Au cours de ces douze derniers mois, le nombre de recherches pour TikTok a augmenté de 173 % sur les moteurs de recherche. Alors que la demande de recherche pour Instagram Reels n’a augmenté que de 22 % et diminué de 33 % pour les Stories. Mais malgré la croissance rapide de TikTok, la plupart des entreprises hésitent à investir dans le réseau.

35 % des personnes interrogées ont déclaré qu’elles prévoyaient d’augmenter leur investissement dans TikTok dans les douze prochains mois. La plupart des entreprises continuent de miser sur des réseaux tels qu’Instagram et Facebook.

Par ailleurs, 24% des personnes interrogées pensent que TikTok est le réseau social le plus efficaces pour atteindre leurs objectifs, soit une augmentation de 700 % par rapport à 2020. TikTok a introduit plusieurs outils commerciaux utiles en 2020 et 2021, notamment des profils commerciaux, des publicités et un marché de créateurs. C’est peut-être la raison pour laquelle les entreprises le voient d’un œil plus optimiste cette année.

2. Les dépenses publicitaires seront dirigées vers les plus petits réseaux sociaux

Les consommateurs peuvent être plus réceptifs à la publicité sur des canaux tels que TikTok, Snapchat et Pinterest que sur les réseaux sociaux plus importants.

  • Une étude de Kantar, mandatée par TikTok, a révélé que les consommateurs ont classé les publicités TikTok comme plus inspirantes et plus agréables que les publicités sur d’autres plateformes.
  • Une étude de Nielsen mandatée par Snapchat a révélé que les publicités sur Snapchat avaient plus d’impact que les publicités télévisées et se traduisent par une plus grande notoriété et des intentions d’achat accrues.
  • Une étude Pinterest Business a indiqué que les annonces sur Pinterest offraient un meilleur retour sur investissement et des taux de conversion moins élevés que les annonces diffusées sur d’autres réseaux sociaux.

Les plus petits réseaux ne sont tout simplement pas saturés de publicités au même point que Facebook ou Instagram, cela engendre donc moins de lassitude chez les utilisateurs par rapport aux messages publicitaires. D’autre part, de nombreux professionnels des réseaux sociaux ont également dû diversifier leur stratégie publicitaire au début de l’année 2021 en réponse à la mise à jour d’Apple iOS 14. L’entreprise a dévoilé une option « opter pour le suivi des publicités » pour tous les utilisateurs, bloquant ainsi la capacité de Facebook à cibler une grande partie de son public.

De leur côté, TikTok, Pinterest et Snapchat encouragent tous les annonceurs à adapter leurs publicités afin qu’elles « correspondent » au contenu naturel qui est déjà publié par des utilisateurs réguliers. Il en résulte des publicités plus divertissantes et moins perturbantes, augmentant le nombre de conversions globales pour les entreprises.

« Personne ne souhaite être interrompu par des marques ayant fourni le minimum d’effort dans leurs publicités en ligne. Les consommateurs sont bien plus réceptifs aux marques sur les réseaux sociaux qui ont compris cela. » 

Sarah Dawley, responsable des contenus, Hootsuite

3. Les prospects achèteront leurs produits directement sur les réseaux sociaux

Avant la pandémie, le commerce sur les réseaux sociaux était une toute nouvelle opportunité pour les entreprises les plus innovantes. Mais l’augmentation de l’utilisation des réseaux sociaux combinée avec le télétravail a créé les conditions idéales pour une explosion des achats sur les réseaux sociaux. Selon eMarketer, le commerce social représentera une industrie de 80 milliards de dollars d’ici 2025.

De plus, 81 % des acheteurs utilisaient déjà les réseaux sociaux pour découvrir de nouvelles marques et rechercher des produits avant la pandémie. De nombreuses entreprises ont compris qu’il était logique de laisser ces utilisateurs faire leurs achats avec la même application pour augmenter leur taux de conversion et limiter les taux d’abandon de panier.

La plupart des réseaux sociaux proposent désormais des solutions d’achat intégrées, y compris la vidéo en direct, et développent de nouvelles fonctionnalités pour répondre à la demande croissante.

4. Les entreprises doivent apprendre à faire de la publicité payante

Cette tendance sur les réseaux sociaux existe déjà depuis quelques années. 44 % des personnes interrogées ont indiqué que « le déclin de la portée naturelle et la nécessité d’augmenter les budgets publicitaires » était un des plus gros défis auxquels elles étaient confrontées sur les réseaux sociaux.

Le déclin de la portée naturelle est un phénomène bien documenté depuis des années, notamment sur Facebook et Instagram.

Apple a autorisé les utilisateurs à se désinscrire du suivi Facebook. Cela a poussé les annonceurs sur Facebook à réinventer leur ciblage publicitaire. Mais il n’en reste pas moins que la portée naturelle moyenne pour une publication Facebook est de 5,2 %. Cela signifie que 5 % des abonnés pourraient voir les publications si les entreprises n’y consacrent aucun budget.

Par ailleurs, une stratégie des réseaux sociaux peut être étendue à d’autres réseaux où il est toujours possible de devenir viral sans dépenser un centime (TikTok). Mais il semble difficile pour les entreprises de quitter les communautés qu’ils ont mis tant de temps à développer.

Quel que soit le budget dédié, les entreprises doivent apprendre à booster les contenus et les bases du ciblage de public.

5. La fin du service client par téléphone ?

Entre les confinements, les ralentissements des chaînes d’approvisionnement mondiales et les pénuries de main-d’œuvre, les clients ont de plus en plus de questions pour les entreprises. Et ils ont découvert qu’ils pouvaient obtenir des réponses plus facilement en utilisant les réseaux sociaux. Dans une enquête Nielsen mandatée par Facebook, 64 % des personnes interrogées ont déclaré qu’elles préféreraient envoyer un message plutôt que d’appeler une entreprise. Et selon Gartner, 60 % de toutes les demandes de service client seront gérées par des canaux numériques d’ici 2023.

Malgré une demande croissante, beaucoup d’entreprises sont dans l’incapacité de fournir un service client efficace sur les réseaux sociaux à l’heure actuelle.

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