IA : ce qu’il faut savoir sur l’Intelligence Artificielle

L’IA ou intelligence artificielle est une technologie qui simule l’intelligence humaine grâce à des systèmes informatiques et des machines. Ce concept d’objet inerte existait depuis l’Antiquité. Néanmoins, l’engouement pour l’IA n’a véritablement commencé que vers la première moitié du Xxe siècle. Aujourd’hui, les percées se poursuivent et l’IA devient de plus en plus tangible.

D’emblée, la programmation de l’IA se focalise sur trois capacités cognitives : le processus d’apprentissage, de raisonnement et d’autocorrection. Le premier volet est axé sur l’obtention des données et la création d’algorithmes qui fourniront aux appareils informatiques des directives explicites dans la réalisation d’une tâche. Le processus de raisonnement, lui, se recentre surtout sur le choix du bon algorithme pour l’atteinte d’un résultat spécifique. Quant à l’autocorrection, celle-ci est utilisée pour perfectionner les algorithmes en vue d’obtenir une extrême précision dans les résultats.

Quels sont les avantages et les inconvénients de l’IA ?

L’évolution rapide des réseaux de neurones artificiels s’explique par le traitement rapide d’une quantité énorme de données par l’IA. Celle-ci se charge, en effet, de les amasser puis de les transformer en informations exploitables. Au-delà du temps réduit dans la réalisation des tâches humainement impossible, l’intelligence artificielle fournit des résultats cohérents. Le souci du détail est respecté dans les travaux et les agents virtuels, toujours disponibles.

Le revers de la médaille est que cet exploit a un coût. En plus de cela, traiter des quantités conséquentes de données demande une grande expertise technique. Par ailleurs, l’offre de travailleurs qualifiés dans la création d’outils IA demeure très restreinte. A cette liste s’ajoute le manque de capacité à généraliser d’un ouvrage à un autre.

Focus sur les différentes catégories d’IA

De prime abord, l’intelligence artificielle peut être scindée en deux grands groupes : l’IA étroite ou IA faible et l’IA générale ou IA forte. Pour faire simple, l’IA faible rassemble tout ce qui fait aujourd’hui partie de notre quotidien. C’est le cas par exemple de l’assistant virtuel Siri d’Apple qui est programmé pour une tâche spécifique : celui de la reconnaissance vocale et linguistique. De l’interprétation des flux vidéo de drones au repérage des tumeurs potentielles aux rayons X, les applications de l’IA faible sont nombreuses.

L’IA générale, elle, est quelque peu différente. Il s’agit d’une forme d’intelligence flexible apte à effectuer différentes tâches. Celle-ci peut, à ce titre, réaliser une coupe de cheveux ou une mission qui ne requiert pas de répétition. Cette intelligence artificielle est surtout diffusée dans les films comme Matrix ou Terminator. Les avis sont mitigés quant à l’idée que cela devienne réalité.

En 2016, Arend Hintze, professeur adjoint de biologie intégrative, d’informatique et d’ingénierie à la Michigan State University a permis de distinguer quatre types d’IA :

  • Machines réactives: ne disposant d’aucune mémoire, ce type d’IA est conçu pour une tâche spécifique. C’est le cas de Deep Blue, un programme d’IBM qui a battu Garry Kasparov aux échecs en 1996.
  • Mémoire limitée: Ce système possède une mémoire et peut se servir des expériences passées dans leur prise de décision. Certains modèles de voitures autonomes sont dotés de cette fonction.
  • Théorie de l’esprit: L’application de cette théorie à l’IA fait référence à un système assez intelligent pour être sensible aux émotions. Ce troisième type d’IA pourrait ainsi décrypter les intentions d’autrui et prédire des comportements humains.
  • Conscience de soi: Cette dernière catégorie concerne les systèmes d’IA qui disposent d’une sorte de conscience de soi. Malheureusement, elle n’existe pas encore aujourd’hui.

Les technologies d’IA ainsi que leurs utilisations

L’automatisation est la première technologie à profiter de l’intelligence artificielle. C’est le cas, ici, des processus robotiques ou RPA. En les associant aux outils IA, ces derniers sont capables d’automatiser une grande partie des tâches en entreprise. Cela permet aux robots tactiques de RPA de transférer des données de l’IA tout en répondant aux changements de processus.

Ensuite, il y a l’apprentissage automatique. En termes simplifiés, il s’agit de rendre opérationnel un ordinateur, et ce, sans avoir à le programmer. L’apprentissage automatique inclut l’apprentissage en profondeur qui n’est autre que l’automatisation d’une analyse prédictive. Il se compose de trois algorithmes : l’apprentissage supervisé, l’apprentissage non supervisé et l’apprentissage par renforcement.

L’intelligence artificielle optimise également la vision industrielle. Il s’agit, en effet, d’une technologie qui offre la capacité visuelle à un appareil. Celle-ci utilise une caméra, une conversion analogique-numérique ainsi qu’un traitement de signal numérique dans la capture et l’analyse des informations. Cette vision artificielle est programmable et permet de voir à travers un mur.

Quatrième application de l’IA : le traitement du langage naturel. L’exemple le plus concret est la détection de spam. Celle-ci analyse le contenu d’un e-mail pour classifier celui-ci soit dans la boîte de réception soit dans le courrier indésirable. Cette technologie met en évidence la PNL qui est une composante de l’IA basée sur l’apprentissage automatique.

Par ailleurs, la robotique profite aussi du développement de l’intelligence artificielle. La fabrication des robots a effectivement un but : remplacer l’homme dans des tâches qui sont trop complexes voire impossibles pour lui. La NASA exploite, à ce titre, des robots pour faire mouvoir de grands objets dans l’espace. Ces automates ont aussi leur rôle à jouer dans l’univers de la construction automobile.

En parlant d’automobile, les véhicules autonomes intègrent aujourd’hui des solutions IA. Ils emploient « une combinaison de vision par ordinateur, de reconnaissance d’images et d’apprentissage en profondeur ». Le but étant de développer des compétences automatisées permettant de conduire une auto dans un endroit déterminé. Cela permettra, par la même occasion, de détourner les piétons et autres obstacles éventuels.

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Innovation : des lunettes de réalité augmentée pour les amateurs de théâtre sourds et malentendants

Dans tous les secteurs artistiques, des projets innovants s’apprêtent à bouleverser notre paysage culturel. Deuxième volet de notre série d’été : le surtitrage sur lunettes connectées développé par la société Panthea afin de rendre accessible le spectacle vivant (2/3).

« Le but premier de nos lunettes connectées est de permettre aux publics sourds ou malentendants d’assister à des spectacles lyriques ou des pièces de théâtre »explique Carl de Poncins, président et co-fondateur chez Panthea. Cet ambitieux projet voit le jour suite à une discussion avec un colocataire australien, désireux de découvrir la culture française. Carl de Poncins peine à intégrer son ami, pourtant de bonne volonté, à la vie culturelle locale, les sorties au théâtre requérant un niveau de français assez élevé. L’idée de fournir un sous-titrage pour les spectacles, comme on le fait pour les films et les séries, fait alors son chemin. Elle se précise petit à petit.

« On a réalisé que cette difficulté à accéder à certaines propositions culturelles n’était pas limitée aux touristes étrangers mais concernait également les personnes souffrant de handicap, notamment auditif », souligne Carl de Poncins. La question est complexe, car les besoins d’une personne en situation de handicap auditif varient en fonction de la nature précise de ce handicap. « Notre objectif, dès lors, était d’inclure aussi bien les personnes sourdes de naissance, dont la LSF est la langue maternelle, que les personnes qui, avec l’âge, commencent à moins bien entendre, ce qui se ressent peu dans leurs interactions quotidiennes mais complique singulièrement leurs expériences dans une salle de spectacle », ajoute l’entrepreneur.

Une expérience totalement immersive grâce à l’affichage dans le champ de vision

Une solution flexible

Pour répondre à cette ambition, l’équipe de Panthea cherche à concevoir un outil suffisamment flexible pour couvrir les besoins d’un maximum de personnes. « Cela renvoie à la fois à la possibilité d’avoir des sous-titres dans plusieurs langues et au fait d’avoir des options supplémentaires, telles que l’audiodescription ou la langue des signes, sur lesquelles nous travaillons cette année », précise Carl de Poncins. L’idée des lunettes connectées s’est progressivement imposée car ces dernières présentent l’avantage de ne pas déranger les voisins de salle et d’offrir une expérience totalement immersive grâce à l’affichage dans le champ de vision. Lauréate, une première fois, de l’appel à projet « Services numériques innovants » en 2014, l’équipe d’entrepreneurs développe, avec le soutien du ministère de la Culture, une première version de cet outil en 2015.

Les lunettes sont testées, puis développées, dans plusieurs salles et plusieurs spectacles, avec d’excellents retours. L’équipe de Panthea ne s’arrête cependant pas en si bon chemin, et répond de nouveau à l’appel à projets « services numériques innovants » en 2020, dans l’optique d’étoffer sa proposition en ajoutant, au surtitrage, la LSF et l’audiodescription. Développer le dispositif uniquement pour les sourds qui parlent la LSF aurait été inenvisageable d’un point de vue économique : le public ainsi visé aurait été trop restreint pour que le coût des lunettes puisse être rentabilisé. Rajouter la LSF sur un dispositif déjà existant s’avère, en revanche, beaucoup plus attrayant. « On propose ainsi une véritable boîte à outils aux théâtres souhaitant mettre en œuvre une politique d’accessibilité », affirme Carl de Poncins. « La LSF et le sous-titrage sont deux offres complémentaires. Les sourds doivent, s’ils le souhaitent, pouvoir avoir accès à leur langue maternelle », reprend-il.

Comprendre 90% du spectacle au lieu des 30% habituels

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En Afrique, l’innovation s’adapte aux besoins du continent

Longtemps, l’Afrique n’a pas réussi à développer des modèles d’innovations pérennes. Cela était d’autant plus vrai pour des secteurs comme le numérique et l’analogique. Cela n’est plus le cas aujourd’hui : le continent a rattrapé son retard sur le plan de l’accès à internet et aux technologies numériques. La crise sanitaire que nous traversons est un autre exemple de la capacité de l’Afrique à développer les technologies qui lui sont indispensables.

Aujourd’hui, sur le continent africain, près de 4 personnes sur cinq possèdent un téléphone portable. Avec près de 725 millions d’utilisateurs de téléphonie mobile, le continent affiche la plus forte croissance au monde sur ce créneau. Ces chiffres-là étaient inimaginables il y a seulement 20 ans, lorsque les accès à internet sur le continent étaient peu nombreux, et les disparités en termes d’accès au réseau entre les pays très importantes. Au-delà de cet exemple, les nouvelles technologies dans leur ensemble se déclinent aujourd’hui sur le continent, et laissent imaginer un continent à la pointe de l’innovation dans un futur proche.

Pourquoi ce changement ? La principale raison est spécifique au continent. Des mécanismes d’innovations variés et souvent immatures ont laissé la place à une vision très pragmatique du rôle que devait avoir l’innovation sur le continent : répondre aux problématiques spécifiques des Africains, localement.

Ainsi, les startups à succès, les initiatives technologiques sur le continent se multiplient comme jamais auparavant. D’après l’ONU, la crise sanitaire que le monde traverse actuellement a encore accéléré ce phénomène, avec la nécessité pour les acteurs publiques et privés de partager des données, au niveau high tech et santé, pour développer des stratégies sanitaires efficaces. L’Afrique a, face à la pandémie de Covid-19, montré sa capacité à innover rapidement pour répondre à des problématiques contextuelles.

L’innovation comme moteur du développement

L’image d’un continent africain où l’Europe importait le progrès est révolue. Aujourd’hui les acteurs industriels et technologiques ont compris que le développement du continent, à court comme à moyen termes, passait par l’innovation technologique, et plus largement par l’innovation scientifique.

Cette évolution est une nécessité pour Thierry Zomahoun, fondateur du Next Einstein Forum , qui s’est confié au Point : « L’Afrique n’a pas le choix. Au XXIe siècle, les nations et les pays seront jugés, non pas par rapport à leurs richesses naturelles ou à leurs ressources dans le sous-sol, mais à leur capacité d’innovation ». Sur ce point, l’Afrique a fait un bond en avant immense, même si des contraintes fortes demeurent selon Thierry Zomahoun : « La coopération et l’intégration scientifique sont à une étape embryonnaire. Aujourd’hui, la balkanisation de nos pays est un frein à l’émergence d’un pôle scientifique et technologique africain d’importance. Plus que jamais, le mot « collaboration » fait sens. En Afrique, elle peut être mise en œuvre à l’intérieur d’une même région ou entre plusieurs régions. »

En effet, si l’innovation de pointe en Afrique est aujourd’hui une réalité, comme en témoigne la réussite au plus haut niveau de certaines startups, le continent doit plus que jamais parvenir à développer des écosystèmes scientifiques de recherche et d’enseignement performants, pour y intégrer sa jeunesse, peut-être le plus gros atout du continent. En effet, en 2035, 35% des jeunes dans le monde seront africains. Il est donc impératif pour le continent de développer des filières innovantes sur le long terme, pour créer les emplois pour la génération qui arrive.

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40 chiffres clés sur les réseaux sociaux, l’usage d’Internet et du mobile en 2021

L’étude globale, menée par Hootsuite et We Are Social sur les usages d’Internet et des réseaux sociaux à l’échelle mondiale, vient d’être mise à jour avec les chiffres de juillet 2021. Plus d’un an déjà après le début de la pandémie mondiale, la croissance des utilisateurs des médias sociaux se poursuit.

L’usage d’Internet : 10 chiffres clés

Parmi les statistiques révélées par cette étude, nous avons sélectionné les principaux chiffes à retenir sur l’adoption du numérique dans le monde en 2021. Sur 7,87 milliards d’individus sur la planète, on recense :

  • 4,80 milliards d’internautes (60,9 % de la population mondiale),
  • 5,27 milliards de mobinautes,
  • 4,48 milliards d’utilisateurs des réseaux sociaux (57 % de la population mondiale),
  • 520 millions de nouveaux utilisateurs des réseaux sociaux (+13 % en un an),
  • 6h55 de temps passé en moyenne sur Internet (-0,2 %),
  • 95,7 % des internautes en âge de travailler utilisent les réseaux sociaux ou les services de messagerie chaque mois,
  • 6 internautes sur 10 déclarent avoir visité une plateforme d’achat en ligne au cours du mois dernier,
  • 62,2 % des internautes utilisent Internet pour trouver des informations (55,5 % pour rester en contact avec leurs proches, et 54,3 % pour se tenir au courant des actualités et événements),
  • 65,3 % des internautes utilisent le navigateur Chrome (-0,3 %),
  • 55,35 % du trafic web se fait par mobile (+11 % par rapport à l’an dernier), contre 41,93 % sur desktop et laptop (-11 %).

Les utilisateurs d’Internet ont augmenté de plus d’un quart de milliard depuis la même période l’année dernière, enregistrant une croissance annuelle de près de 6 %.

Moins de temps passé sur Internet chaque jour

Le rapport souligne que le temps passé sur Internet a diminué : l’utilisation quotidienne moyenne d’Internet a effectivement légèrement baissé (30 secondes de moins sur desktop et sur mobile). Mais ce chiffre reste élevé, puisque les individus dans le monde passent près de 7 heures par jour à utiliser Internet, soit plus du double du temps passé à regarder la télévision (3h24 par jour). Vous pouvez voir ci-dessous les temps passés par les internautes par jour sur chaque média et support.

Chrome, le navigateur le plus utilisé dans le monde

Côté navigateur web, les internautes se tournent davantage vers Chrome (65,27 %), devant Safari (18,34 %), une hausse de 8,1 % par rapport à l’an dernier. Sur la 3e marche du podium, on retrouve Firefox (3,29 %) mais une baisse d’utilisation de 23 % par rapport à 2020 est à noter. Suivent au classement : Samsung Internet, Microsoft Edge, Opera et le navigateur web mobile UC Browser.

Les réseaux sociaux dominent les activités en ligne

Les nouvelles données montrent que plus de 95 % des internautes en âge de travailler dans le monde utilisent désormais les réseaux sociaux et les services de messageries chaque mois. Il est intéressant de souligner que l’utilisation des médias sociaux comme Facebook surpasse l’utilisation des applications de messagerie.

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Marketing digital : quand les réseaux sociaux deviennent indispensables

Il est important pour une entreprise de profiter des nouvelles technologies pour se faire connaître. Dans le domaine du marketing digital, les réseaux sociaux font partie des canaux de communication les plus efficaces pour atteindre son public cible.

Le nombre de followers ou d’abonnés, un bon indicateur de popularité

La course aux abonnés fait rage sur les réseaux sociaux : Facebook, Instagram, TikTok, Youtube, Twitter, Linkedin, Pinterest, Whatsapp, Snapchat, etc. En fait, le nombre de followers est un très bon indicateur de popularité. Il vous permet de gagner en visibilité et d’optimiser votre influence.

Les réseaux sociaux, indispensables pour le marketing digital

Plus votre page aura d’abonnés, plus votre entreprise gagnera en crédibilité auprès des internautes et mobinautes. Une importante communauté impactera positivement la perception des gens sur la marque, attirera plus d’audience et rassurera les partenaires et investisseurs.

Réunir un grand nombre d’abonnés sur les réseaux sociaux nécessite cependant un travail assez conséquent et beaucoup de temps. Il faut, entre autres, alimenter la page avec des contenus pertinents (vidéos, photos, etc.), relier les réseaux sociaux entre eux, etc. « Si vous souhaitez accélérer le processusacheter des abonnés Instagram pour accroître votre influence sur les réseaux sociaux est une bonne idée », explique Monsieur Marchand, employé dans une société spécialisée dans l’achat de followers Instagram. Aujourd’hui, de nombreux sites proposent cette possibilité. Des formules variées et adaptées à tous les budgets sont proposées. Elles incluent le plus souvent un nombre d’abonnés « de qualité » supérieur à 1000.

L’importance de la qualité des abonnés

Même si une grande communauté influence positivement l’avis des gens sur une page, un faible taux d’engagement avec ses contenus peut tout gâcher. Pour information, le taux d’engagement correspond au pourcentage de réactions sur chaque publication (likes, commentaires, partage, etc.) par rapport au nombre de vues. Il permet donc de déterminer la proportion d’abonnés actifs au sein d’une communauté. En gros, si une vidéo publiée par exemple sur Instagram est vue par 100 personnes, mais que seulement 5 d’entre elles réagissent, le taux d’engagement obtenu sera de 5 %.

Avoir un nombre important de followers n’est donc pas forcément nécessaire si le taux d’engagement est très faible. C’est pourquoi il est primordial de toujours miser sur la qualité des abonnés avant la quantité. Ainsi, vous serez sûr de bénéficier d’un taux d’engagement proportionnel au nombre de vos followers, ce qui améliorera grandement votre crédibilité.

Les réseaux sociaux, les plateformes les plus efficaces pour atteindre son public cible

L’utilisation d’internet s’est intensifiée de manière significative pendant la crise sanitaire. Environ 8 Français sur 10 ont consulté régulièrement et mensuellement des messageries et réseaux sociaux divers selon le site Médiamétrie. Les jeunes sont les plus adeptes de cette pratique en consacrant 3 fois plus de temps à leurs écrans.

Les données établies en juin 2020 par le site démontrent que YouTube, Facebook, Instagram, Whatsapp et Snapchat sont les réseaux sociaux les plus prisés du grand public avec approximativement :

  • 46,5 millions d’utilisateurs pour YouTube
  • 45,9 millions d’utilisateurs pour Facebook
  • 32 millions d’utilisateurs pour Instagram
  • 30 millions d’utilisateurs pour Whatsapp
  • 22 millions d’utilisateurs pour Snapchat

Compte tenu de ces chiffres qui ne cessent de s’accroître, les réseaux regorgent donc de clients potentiels pour les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs d’activité. Les exploiter devient plus qu’une simple priorité pour développer une image de marque. Il faut toucher un large public, gagner en visibilité, optimiser les ventes et par la même occasion, booster le chiffre d’affaires.

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Comment l’intelligence artificielle s’invite dans l’industrie du bois

Transformation digitale : Avec son projet d’IA, la scierie Tarteret Philippe SA rentre dans le monde de l’industrie 4.0. Objectif, améliorer le rendement matière en détectant mieux les singularités du bois. Un outil qui permettra de répondre à la baisse en volume et en qualité constatée sur le marché du chêne… ainsi qu’à la concurrence des industriels chinois.

La scierie Tarteret Philippe SA est une entreprise familiale créée en 1954 et spécialisée dans les bois durs, en particulier le chêne qui représente 90 % de sa production. A cheval sur la Champagne et la Bourgogne, la société propose des planches, charpentes, plots, grumes, avivés, frises et autres produits issus du bois, une grande partie de cette production étant exportée. Afin d’assurer – en partie – son indépendance en matière d’approvisionnement, l’entreprise possède également ses propres forêts. Enfin, elle dispose d’espaces de stockage et de séchage sur son imposant site de 170 000 m².

Améliorer le rendement matière avec l’IA

La principale problématique de la scierie est le rendement matière. Elle utilise chaque année 20 000 m³ de grumes, mais pour un rendement matière d’environ 50 %. Tarteret Philippe SA cherche donc à mettre en place un outil permettant de repérer les défauts du bois et de déterminer le meilleur moyen d’exploiter une pièce. « Le problème de notre profession est que nous rencontrons plus de singularités sur le chêne que sur d’autres espèces d’arbres, comme les résineux », explique David Vanhelle, responsable qualité de Tarteret Philippe SA.

Il sera donc difficile pour un algorithme de détecter ces défauts, d’autant plus qu’une autre problématique entre en jeu : « chaque métier utilisant du chêne a ses propres spécificités, ce qui peut être un défaut chez l’un, étant une qualité recherchée chez l’autre ». L’IA devra donc être capable de prendre ce paramètre en compte, afin d’adresser tous les marchés potentiels, avec un prix de vente optimisé. Il ne faudrait pas en effet que l’algorithme se borne à ne sortir que des planches d’un mètre, sans utilité pour un fabricant de portes.

L’algorithme devra donc repérer les singularités sur le bois, déterminer le meilleur plan de coupe, mais aussi faire preuve d’une certaine expertise afin de maximiser la valeur d’une planche.

Un expert en IA détaché du CEA

Le recrutement d’un data scientist reste hors de portée d’une entreprise de moins de 50 salariés. La scierie Tarteret Philippe SA profite ici d’un coup de pouce de la CCI Troyes et Aube et du CEA, qui va embaucher ce spécialiste et le détacher sur place. Le tout dans le cadre du plan de relance pour l’emploi lancé par le gouvernement.

Le data scientist devra entraîner l’intelligence artificielle, en relation avec les spécialistes du bois présents sur place. « Notre travail consistera à valider les évaluations faites par l’algorithme concernant la qualité des planches. Un travail d’autant plus complexe que nous travaillons dans un environnement difficile. Sans compter que l’aspect du chêne tend à changer rapidement après la coupe », explique David Vanhelle. Bref, l’IA, qui a su faire ses preuves en tant qu’observateur aguerri sur d’autres terrains plus « faciles », est mise ici au défi.

Le CEA recense actuellement les algorithmes existants, qui pourraient être adaptés à ce secteur d’activité. L’entreprise se donne ensuite deux ans pour mettre au point un outil capable de lire les singularités d’une planche. Si l’algorithme fonctionne, la seconde étape consistera à optimiser le débitage des planches, puis à mettre en œuvre l’ensemble au sein de la scierie.

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Ces chercheurs en sécurité ont caché un malware dans le réseau neuronal d’une intelligence artificielle

Des chercheurs ont réussi à insérer du code malveillant dans un réseau neuronal convolutif tout en préservant l’efficacité de ce dernier.

C’est un bel exemple de stéganographie, c’est-à-dire l’art de cacher des choses de manière ouverte. Des chercheurs chinois ont montré que l’on pouvait insérer du code malveillant dans les nœuds d’un réseau neuronal sans que cela affecte de manière notable l’efficacité du système d’intelligence artificielle et, surtout, sans que cela soit détectable.

Moins de 1 % de perte

C’est ce qu’ils ont fait, à titre d’exemple, avec AlexNet, un réseau neuronal convolutif utilisé pour la reconnaissance d’images. Ils ont entraîné le réseau de manière classique, ajouté du code malveillant au niveau de certaines couches neuronales, puis testé son efficacité.
Ils ont ensuite adapté l’intégration du code pour minimiser la perte d’efficacité. Résultat : ils ont réussi à insérer 36 Mo de code malveillant dans un modèle qui fait 178 Mo tout en limitant le déclin de l’efficacité à 1 %. Ce qui est donc plutôt un bon ratio.

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Le rôle des influenceurs dans la stratégie marketing des entreprises

Le développement fulgurant des réseaux sociaux a fait émerger de nouveaux métiers, parmi lesquels celui d’influenceur. Zoom sur cette profession en plein essor, qui représente une véritable aubaine pour les marques et leurs stratégies de communication.

Qu’est-ce qu’un influenceur ou une influenceuse ?

Un influenceur est un individu qui, de par son exposition médiatique sur différents supports, est en mesure de diffuser son avis et d’influencer les comportements de consommation ainsi que les décisions d’achat. Il peut s’agir d’une célébrité, d’un YouTubeur, d’une star du web ou encore d’un blogueur. On différencie par ailleurs les macro-influenceurs des micro-influenceurs ou des nano-influenceurs, les premiers disposant d’une plus importante communauté que les seconds. Dans tous les cas, leur rôle est de créer du contenu pour une marque et de le diffuser sur les réseaux sociaux, selon les directives qui leur sont communiquées. Leurs missions sont parfois assimilées à celles d’un « community manager » (gestionnaire de communauté).

Une étude menée par Reech en 2020 a permis d’établir un portrait-robot de ces influenceurs. D’ailleurs, il s’agit surtout d’influenceuses puisque ¾ des personnes exerçant ce métier sont des femmes. On y apprend aussi que les individus âgés de 19 à 35 ans représentent à eux seuls 70% des créateurs de contenus avec une moyenne de 30 ans. En outre, ils sont nombreux à être attirés par les mêmes secteurs, à savoir le lifestyle, à hauteur de 87% (mode, beauté/cosmétique, voyages…), les loisirs, à hauteur de 43% (sport, high tech…), ou encore la culture (10%).

Entreprise : pourquoi faire appel aux influenceurs ?

Puisqu’ils disposent d’une vraie communauté avec qui ils ont établi un lien de confiance, les influenceurs représentent une opportunité pour les marques. En effet, les réseaux sociaux sont devenus un levier incontournable dans toute stratégie marketing quelle qu’elle soit. Faire appel à des influenceurs permet donc de profiter de contenus sur-mesure et de toucher un public bien plus large.

En communiquant sur votre marque et/ou vos produits, ces derniers génèrent du trafic sur votre site Internet et améliorent votre e-réputation ainsi que votre référencement naturel (SEO). Ces créateurs de contenus vous offrent également la possibilité de vous rapprocher de votre clientèle avec une approche plus humaine, d’asseoir votre crédibilité, de développer votre notoriété et nécessairement d’accroître vos ventes.

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Quand l’intelligence artificielle vient révolutionner les jeux vidéo

L’annonce a fait l’effet d’un coup de tonnerre : en mai dernier, le directeur de Sony, Kenichiro Yoshida, annonçait un futur projet de grande ampleur. Avec l’aide des développeurs de sa filiale PlayStation, il a déclaré qu’ils allaient créer des personnages de jeux vidéo grâce à l’intelligence artificielle.

Établir une véritable interaction entre eux et le joueur grâce à l’intelligence artificielle est le nouveau défi de Sony. Au lieu de trames narratives linéaires et pré-écrites, ces personnages pourraient s’adapter aux choix ou au comportement du héros incarné par le joueur et, à travers un processus de tests et d’erreurs, devenir un allié ou un ennemi. Par leurs réactions et leurs manières d’agir, ils ressembleraient alors à de vrais êtres humains.

En réalité, ceci n’est qu’un exemple parmi tant d’autres des innovations incroyables que permet l’intelligence artificielle dans l’industrie vidéoludique. Depuis ces dix dernières années, l’arrivée de consoles toujours plus performantes et l’évolution des technologies a déjà permis de nombreuses avancées : mondes ouverts, quêtes complexes, PNJs (personnages non-joueurs) intelligents et graphismes de plus en plus réalistes ont ainsi fait leur apparition dans les jeux modernes. Cependant, avec des joueurs de plus en plus exigeants et à la recherche d’expériences toujours plus immersives, les développeurs ont décidé de miser sur l’intelligence artificielle pour créer des mondes et des histoires qui soient à la hauteur de leurs espérances. Si, à la base, les chercheurs utilisaient les jeux pour tester l’intelligence de leur IA, on assiste ces dernières années au phénomène inverse : la technologie est désormais au service de l’industrie vidéoludique.

Des personnages plus « humains »

Les studios Ubisoft ont misé sur l’intelligence artificielle dans leur jeu Watch Dogs : Legion. En effet, en déambulant à travers la ville, le héros croise de nombreuses personnes qui vont s’adapter à leurs différentes interactions avec celui-ci, jusqu’à changer leur comportement ou leurs habitudes quotidiennes. D’autres jeux ont préféré créer des ennemis capables de se souvenir des combats précédents, comme le permet, par exemple, le système Nemesis développé par les studios Monolith, qui reste encore malheureusement sous-exploité dans les jeux vidéo modernes.

Electronic Arts, quant à elle, se penche actuellement sur une technologie qui permettrait d’utiliser le machine learning pour reproduire ou mimer des mouvements du corps ou des expressions faciales à partir de matériel vidéo ou photo. Ce projet ressemble d’ailleurs à cette IA qui avait été mise à l’honneur grâce à l’application Deep Nostalgia, en animant les visages sur de vieilles photographies. Cette innovation similaire d’Electronic Arts permettrait ainsi de trouver une alternative à la « Motion Capture » (capture de mouvement) qui est particulièrement coûteuse et chronophage. À terme, cela permettra aux joueurs de créer un avatar à leur image : ils pourront ainsi enregistrer leurs expressions faciales grâce à une simple webcam.

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