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Fnac Darty, une stratégie omnicanale centrée sur le client

Source : thinkwithgoogle

« Non-line », ou la réconciliation de l’online et de l’offline. Parce que le client navigue sans cesse entre le physique et le digital, n’accepte plus les irritants en magasins et attend une expérience toujours plus intégrée et personnalisée, le groupe Fnac Darty mise sur l’omnicanalité et une expérience d’achat maîtrisée. Récit d’une stratégie omnicanale réussie avec Alexandre Viros, directeur marketing et ecommerce du groupe Fnac Darty.

Lever les irritants

Comment s’assurer que le consommateur entre en magasin et en sorte le plus vite possible avec le bon produit ? La clé réside dans une expérience client sans rupture. Pour y parvenir et lever les irritants, Fnac Darty imagine de nombreuses solutions. Alexandre Viros en détaille 3 pour nous :

#1. La puissance du web au service des vendeurs. Rien n’est plus frustrant pour un client que « d’aller en magasin et de se rendre compte que tout ce qui était disponible sur Fnac.com ou Darty.com ne l’est pas en magasin. » Depuis quelques années, le groupe met à la disposition de ses vendeurs des tablettes de manière à accéder à toute la richesse des environnements web (entre 12 et 15 millions sur Fnac.com et 1 million sur Darty.com) et assister au mieux le client en magasins.

#2. La mise à disposition de l’ensemble du réseau. La pression sur la livraison est telle que le groupe mobilise ses actifs, soit près de 500 magasins en France, pour faire bénéficier de systèmes de livraison performants et sur-mesure : click & collect, livraison par coursier en 2 heures, corners croisés Fnac/Darty, livraison avec le choix du créneau, etc.

#3. Le mobile, source d’informations produits. Repérage d’un produit en magasin, recherche d’un vendeur ou attente en caisse : chez Fnac Darty, tout ce qui est du registre de l’attente est adressé via son appli mobile. Pensée comme une extension du site web, elle embarque des fonctionnalités de repérage en magasin, d’informations produits et de self check-out pour faciliter le paiement.

Simples en apparence, ces changements supposent de repenser l’organisation et, plus particulièrement, de casser les silos.

Casser les silos de l’organisation

Pour contrer l’offre des pure players, Fnac Darty mise sur l’omnicanalité et permet ainsi aux consommateurs de naviguer d’un canal à l’autre pour le conseil, les services et la livraison. Cette approche omnicanale induit une révolution culturelle et structurelle. « Il y a quelques années, on avait un site internet, qui reproduisait toutes les couches du hamburger opérationnel et organisationnel. Même chose pour Fnac SA. Les deux fonctionnaient en parallèle. Les vertus étaient indéniables. Le web jouait le rôle de poil à gratter, de trublion de l’organisation, et cela créait de l’énergie et du momentum. » La situation se complique quand le chiffre d’affaires web flirte avec les 20% du chiffre d’affaires total, mais aussi quand « on commence à dire que la modernité se situe à un étage de notre siège et que le reste concerne les fonctions historiques. »

Désormais, l’omnicanalité est infusée à tous les niveaux de l’organisation. IT, commerce, supply chain, marketing, gouvernance exécutive, etc. : tout le monde a des fonctions omnicanales avec la data au coeur du dispositif pour irriguer chaque étage de la fusée. En magasin, l’omnicanalité est insufflée grâce à un système d’incentives aux vendeurs pour qu’ils ne voient plus le canal web comme un concurrent. « C’est un ensemble de petites choses qui révolutionnent des systèmes très ancrés et avec une histoire très forte. »

Mesurer la performance globale

Chez Fnac Darty, la mesure est au centre de la réflexion et s’exprime au travers de différentes actions :

➤Attribution. Exit l’attribution au dernier clic ! Pour Fnac Darty, il ne faut pas « tout donner au buteur, mais essayer d’avoir une vision plus complète du parcours client ».

➤Omnicalité. Le client ne choisit pas un canal ou un autre. Le physique ou le digital. « Il faut commencer à avoir des indicateurs de performances vraiment omnicanaux, c’est-à-dire sortir d’un monde avec, d’un côté, du branding et, de l’autre, de la performance. Avec des outils comme Store Visits, on arrive à mesurer l’impact omnicanal en magasin de nos campagnes digitales. C’est certainement l’avenir. »

➤Customer lifetime value. Quelle est la vraie valeur économique d’un client ? Pour Fnac Darty, les indicateurs de performances ne doivent plus être uniquement « liés à la performance de ventes d’un produit mais aussi à la performance de captation de valeur sur des segments de clients ou des clients eux-mêmes. » Son objectif : un KPI unique autour de la lifetime value du client sur tous les canaux et tous les devices pour créer de la fidélité, de l’engagement et de la récurrence d’achat.

Repenser l’expérience client en magasins

Si les magasins sont structurellement challengés, ils ont encore leur place. Pour que ce soit toujours le cas demain, Alexandre Viros conseille de repenser le business en fonction de la customer lifetime value. « Les commerçants et les distributeurs de tous temps réfléchissent en termes de marges par produit, d’optimisation des stocks, de parts de marché, etc. Il faut changer et créer de la valeur autour des clients, autour des segments de clients. » C’est un changement de paradigme à opérer pour définir des prix, des services et des promos différenciés, capables d’évoluer dans le temps.

Autre conseil : épouser la réalité de ses clients. « Aujourd’hui, on raisonne beaucoup en termes de touchpoints et pas tellement en termes de customer journeys. Pire, on crée des indicateurs en fonction de touchpoints, qui reflètent généralement nos organisations et souvent des allocations budgétaires. Mais, le client, ce n’est pas son problème. Il prépare son achat, il achète et fait du post-achat. Notre point est d’arriver à envisager le service client non plus comme un coût, mais comme un investissement. »

Lieu de vente et de commercialité. Lieu de services. Mais aussi lieu d’expériences toujours plus fortes. Le magasin de demain sera customer-centric, ou ne sera pas !

L’IMPACT DE L’E-RÉPUTATION SUR LE PROCESSUS D’ACHAT

Source : Ifop

Internet s’impose comme vecteur incontournable non seulement pour l’achat mais aussi pour la prescription. Internet est un canal incontournable pour l’aide à la décision d’achat, quel que soit d’ailleurs le canal d’achat futur (Internet ou magasin physique).

80% des Internautes déclarent avoir recours à Internet pour se renseigner avant d’acheter un produit ou un service, un score qui atteint 87% en région parisienne et 92% parmi les professions libérales et cadres supérieurs.

Le recours à l’e-réputation fait partie intégrante de cette étape préalable à l’achat. Avant de réaliser un achat en ligne, 88% des individus consultent des avis de consommateurs, des forums ou des blogs (dont 44 % « souvent »). Cette pratique est également très largement répandue avant un achat en magasin (73%, dont 29% « souvent »). Par ailleurs, la moitié des répondants consulte des avis sur les réseaux sociaux avant d’acheter en ligne (52% au global, 70 % chez les 18-24 ans et 66% chez les 25-34 ans) et 44% avant d’acheter en magasin (59 % chez les 18-24 ans et 57% chez les 25-34 ans).

L’e-réputation peut constituer une force de frappe dissuasive à l’achat. A l’heure du « consommateur expert », très bien informé et mettant de plus en plus les marques en concurrence, la quasi-totalité des répondants (96%) mettent en exergue l’impact négatif que peut avoir l’e-Réputation sur leur décision d’acquérir un produit chez une enseigne.

Concernant plus précisément l’achat sur Internet, des avis négatifs de consommateurs sur des blogs, des forums ou des sites de consommateurs sont de nature à dissuader 85% des répondants de réaliser un achat sur ce canal (dont 39 % « tout à fait »). En outre, l’importance accordée aux avis négatifs en ligne augmente avec le nombre d’achats en ligne réalisés au cours des 12 derniers mois (89% parmi les répondants qui en ont effectué 6 ou plus contre 79% parmi ceux qui en ont effectué entre 1 et 5).

Plus généralement, l’é-réputation est un reflexe naturel d’information sur une marque. Lorsqu’ils souhaitent s’informer sur une marque, 58% des français internautes ont recours à son e-réputation. Cette pratique est davantage répandue parmi les moins de 35 ans (72%), les CSP + (74%), et les personnes ayant au moins un enfant (67%). Dans le détail, 47% recherchent de l’information sur des forums ou sites de consommateurs tandis que 17% se rendent sur des blogs et 12% sur les réseaux sociaux pour un savoir plus.

YouTube Launches Ad Tool That Generates Thousands Of Variations Of The Same Spot

Source : http://www.tubefilter.com

YouTube is offering advertisers a brand new tool called ‘Director Mix‘ that allows them to make thousands of different variations of the same video ad tailored to suit diverse audiences.

Many marketers on YouTube simply redistribute their television commercials, Business Insider reports, and so YouTube has developed technology that lets marketers upload different ad components — including footage, voiceovers, backgrounds, and copy — with which it can produce multiple ad iterations that target various viewer profiles. Advertisers can also choose to distribute these variations in strategic sequences in order to tell a cohesive story, or to avoid showing users the same ad over and over again.

At the same time, YouTube will let advertisers access even more data about users’ Google activity in order to better target their campaigns. While advertisers on YouTube gained access to Google search data in January, brands will now be able to access data from other Google products, including the Google Play store and Google Maps.

Google is showcasing these new targeting tools during Advertising Week. It also shared the update on its Inside AdWords blog.

“We’re leaning into our success with these tactics, and expanding the range of signals brands can use to make ads more customized,” Tara Walpert Levy, VP of agency and media solutions at Google, told Business Insider.

Retail et e-commerce, où en sommes-nous ?

Source : L’AMARC, Hubicus et easiware ont publié les tendances des services clients du retail et du e-commerce émanant de la deuxième édition du Benchmark des KPIs des Services Clients.
Le Benchmark des KPIs a analysé les pratiques et les dernières tendances en matière de mesure de performance grâce à un panel complet de plus de 300 entreprises de tailles et de secteurs différents.

Le secteur Retail : en moyenne sept canaux de contacts. Eh oui, parmi tous les secteurs, celui du e-commerce et du Retail arrive en tête, c’est le secteur qui propose le plus de canaux variés. Autant, les clients privilégient encore le téléphone, autant 88% d’entre eux sont favorables à la multiplicité des modes de contact, surtout si les marques proposent des plages horaires étendues. A l’inverse, le secteur du Retail et du e-commerce ne prévoit pas pour la majorité des entreprises (44%) d’ouvrir d’autres canaux d’ouverture en 2018. Pas étonnant, quand on sait que seulement 28% des entreprises proposent au minimum 8 canaux.

Des temps de réponses qui varient selon les canaux. Vous est-il arrivé de rester plus de 3 minutes au téléphone avec un Service Client ? J’imagine que oui, et bien sachez que sur l’ensemble des secteurs, 50% des entreprises déclarent répondre aux appels téléphoniques dans les 30 secondes ! En revanche, elles ne sont que 42% sur le secteur du retail et du e-commerce. Et encore plus étonnant, elles sont 13% à affirmer que le temps de moyen de réponses aux appels dépasse les 3 minutes. Ne vous étonnez plus lorsque vous appelez des marques de ce secteur et que cela semble vous durer une éternité.

Et les réseaux sociaux ? Bon point pour ce secteur qui est plutôt dans la moyenne. On peut considérer qu’elles sont plutôt réactives si on compare aux autres secteurs et tendances du marché, elles sont plus de 21% à répondre en moins d’1 heure sur facebook et près 10% sur Twitter.

La voix comme interface utilisateur : 5 conseils aux marques

Source : thinkwithgoogle.com

Parce que la voix est l’outil de communication le plus naturel et le plus universel, elle est en passe devenir l’interface utilisateur de référence. Déjà plus de 20% des requêtes sur mobile sont vocales aux États-Unis. 50% à l’horizon 2020. Et 30% des sessions online se feront sans écran2. Voici 5 conseils aux marques pour entrer dans la conversation !

60 ans que l’ordinateur existe. 60 ans que l’Homme développe de nouvelles interfaces, des claviers, des écrans, des langages informatiques toujours plus compliqués.

Avec les progrès de l’intelligence artificielle et du machine learning, 2017 marque une rupture. Grâce à la voix, ce n’est plus l’Homme qui s’adapte à la machine, mais la machine qui s’adapte à l’Homme.

La voix, le propre de l’Homme

La voix est un mode de communication naturel et, sans nul doute, le plus efficace. 3 fois plus rapide que la dactylographie et 7 fois plus rapide que l’écriture, elle libère les mains et le regard. L’interaction se fait sans écran, sans clavier et sans interface avec les milliards d’objets connectés de notre quotidien.

Smart-home, phone, watch, car, etc. : bientôt tout ce qui pourra être connecté, le sera. Sorti l’année dernière aux États-Unis, Google Assistant est aujourd’hui disponible dans Google Home, mais aussi dans des téléphones Android et iOS. Sa force ? La voix, parce qu’il propose une expérience conversationnelle et personnalisée pour nous simplifier la vie.

À vos marques, prêts, parlez !

L’assistance ouvre un nouvel horizon d’opportunités. Mais, par où commencer ? Comment réinventer la relation client ? Quels services développer ? 5 conseils avant de se lancer :

#1. Partir d’une feuille blanche. Le premier réflexe est de vouloir transposer ce qui a été développé sur le web sur l’interface vocale. C’est l’erreur à ne pas commettre. Aujourd’hui, sur une interface graphique, l’utilisateur est assez libre. Il peut naviguer, décider d’aller en bas de la page, sauter un paragraphe ou passer d’une rubrique à une autre. Dans une conversation, l’utilisateur est captif, car pris dans un flot de questions-réponses. Mieux vaut donc partir d’une page blanche.

#2. Tenir compte du contexte. Selon la personne, l’heure de la journée, le lieu, l’historique avec une entreprise ou un client, mais aussi l’intonation, les mots peuvent prendre un sens différent. Tous ces éléments de contexte doivent être pris en considération.

#3. Imaginer des services adaptés. L’idée n’est pas de remplacer tout ce qui existe sur vos interfaces graphiques ou sur le search par la voix. Car une interface vocale n’apporte pas systématiquement de valeur ajoutée à tout type d’action.

La clé est d’expérimenter autour de 3 principes : la vitesse (la voix pour accélérer un service), la simplicité (la voix pour préciser une information) et la praticité (la voix pour libérer les mouvements des consommateurs).

#4. Bien s’entourer. Qui dit application conversationnelle, dit dialogue. La clé est de s’entourer des bonnes personnes pour écrire le dialogue type et les variantes du dialogue en fonction des questions et des réponses. C’est à la fois un travail informatique et créatif pour donner l’âme à une conversation et garantir son efficacité. Google a notamment recruté une scénariste de Pixar pour écrire l’ensemble des dialogues.

#5. Donner de la personnalité. Qui n’a pas imaginé, enfant, un animal ou un visage dans les nuages ! Le cerveau interprète les signaux et recherche à tout prix une image familière. Ce phénomène, que l’on appelle paréidolie, s’applique également à la voix. Avec l’avènement progressif des différents services, les individus vont tout naturellement projeter une image humaine sur leur conversation avec l’assistant virtuel. Tout l’enjeu est d’imaginer la personnalité vocale qui incarne votre marque. Informaticiens, écrivains, créas et marketeurs : tous à pied d’oeuvre pour créer l’assistant vocal qui colle à votre image de marque !

L’assistance ouvre une nouvelle ère de technologies sans clavier ni écran tactile. Une ère où la conversation entre l’Homme et la machine devient naturelle et intuitive. Où la voix est l’interface utilisateur !

La vidéo online, de plus en plus consommée sur écran TV

Source : thinkwithgoogle.com

Projeter ou regarder des vidéos online en streaming sur son écran TV n’est pas nouveau. Mais, cela change-t-il fondamentalement notre façon de regarder la TV ? Ou seulement le type de contenus que nous regardons ? Étude sur la consommation de la vidéo online sur écran TV dans une étude YouTube.