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Du marketing traditionnel au marketing d’influence : la profonde mutation du marketing

Source : b3net.com et www.lesechos.fr

« Une personne sur 3 achète un produit ou un service suite à une recommandation personnelle. »* Des données clés en disent long sur le bouleversement marketing, numérique et sociologique que nous vivons actuellement.

Toutes les études sur le sujet démontrent que les citoyens et les consommateurs font désormais majoritairement confiance à leurs pairs plutôt qu’aux politiques, aux corps constitués ou aux marques. Tourisme, high-tech, santé, luxe, prêt-à-porter, beauté : ce sont des pans entiers de l’économie qui sont en train de faire muter leur marketing vers le marketing de recommandation. Bienvenue dans l’ère de la recommandation, version moderne et numérique du bouche-à-oreille, poussée à son paroxysme par l’essor du social media.
Aujourd’hui, il est impossible de parler de « marketing de recommandation » sans évoquer le « marketing d’influence », et c’est justement de cette nouvelle tendance que nous allons discuter ici.

Levier phare de la communication des entreprises qui en ont cerné les enjeux, le marketing d’influence a le vent en poupe. Car à l’heure où les consommateurs, jeunes ou moins jeunes, n’ont plus confiance en la pub ou s’équipent d’un adblocker, trouver des moyens d’entrer en contact avec eux devient une question de survie pour bon nombre de marques. C’est là qu’interviennent les influenceurs, ces stars du digital. Parce qu’ils constituent les propagateurs de première ligne, leur influence sur les autres représente un enjeu majeur pour les entreprises. Ils peuvent se révéler les meilleurs ambassadeurs, comme les pires détracteurs.

Pour bien saisir l’impact de ces nouveaux influenceurs, il suffit de penser au formidable pouvoir des contenus qu’ils génèrent et diffusent quotidiennement sur les réseaux sociaux. Selon les plus récentes études, plus de 90 % de ces nouveaux acheteurs se fient désormais aux recommandations émises par leurs amis ou leur famille avant d’acheter. La publicité traditionnelle n’a plus guère d’impact réel sur eux. Les contenus générés par les utilisateurs (UGC – User Generated Content) et le marketing de recommandation se trouvent dorénavant au coeur d’une nouvelle culture d’entreprise, une nouvelle manière de développer son business, dictée par les nouveaux consommateurs connectés et en pleine défiance.

Petite anecdote assez parlante et plutôt avant-gardiste : « Vous » a été désigné en 2006 « Person of the Year » par le Time Magazine. Il récompensait ainsi les milliers d’internautes qui génèrent quotidiennement du contenu sur Internet, les plaçant sur le podium des personnes les plus influentes de l’année. Le titre de la Une du Time était emblématique : « You control the Information Age. Welcome to your world. »  Une action plutôt visionnaire à l’époque où Facebook – et les réseaux sociaux de manière générale – n’en était qu’à ses balbutiements.

Du Top Tail aux micro-influenceurs

Instagrameurs, YouTubeurs et consorts sont donc devenus des leaders d’opinion à fort pouvoir de prescription. Mais on distingue déjà plusieurs catégories d’influenceurs parmi eux :
– Les Top Tail Influenceurs : ces stars des réseaux sociaux et véritables professionnels qui fonctionnent et sont perçus comme des médias. Ils ont généralement de 100 000 à plus de 1 million de fans et sont, pour la plupart, des personnages publics (ex. Norman, Enjoy Phoenix)
– Les Middle Tail Influenceurs : d’influence plus modérée (entre 10 000 et 100 000 abonnés), ils n’en sont pas moins sur-sollicités par les marques.
– Les micro-influenceurs : leurs communautés sont plus restreintes, mais ils sont suivis par des consommateurs à la recherche de sincérité, de transparence, de spontanéité et d’authenticité. 59 % des consommateurs déclarent d’ailleurs que l’authenticité d’un contenu de marque les influence à la suivre.

Selon une étude Marketly (2016), plus que le nombre d’abonnés, c’est véritablement l’engagement qui va compter et qui va être recherché par les marques. En effet, bien qu’ils aient des communautés supérieures à un million de fans, les Top Tail influenceurs ne peuvent atteindre des taux d’engagement aussi performants que ceux des micro-influenceurs (1,7 % vs 8 % !). Une autre étude tout aussi intéressante (Cision : le rôle des influenceurs sur les réseaux sociaux auprès des consommateurs) a chiffré le pouvoir de recommandation d’un influenceur et son impact sur le comportement d’achat des consommateurs : 76 % des internautes qui suivent des influenceurs ont acheté un produit après avoir lu un contenu publié par un influenceur !

Le marketing d’influence est donc une aubaine pour les annonceurs bien que l’identification et la mobilisation de ces précieux micro-influenceurs restent un véritable défi. Cela nécessite d’avoir recours à des outils pointus dotés d’algorithmes pour dénicher les meilleurs profils, les plus influents. Parmi les critères à connaître avant d’activer un influenceur : son profil (âge, sexe, statut professionnel), ses habitudes de consommation, ses motivations à engager une collaboration avec la marque, la qualité et l’engagement de sa communauté, etc. En effet, le contenu ne sera pertinent que s’il est en adéquation avec une ligne éditoriale déjà établie.

L’influence marketing est en passe de devenir un levier incontournable pour aider les entreprises à capter leurs consommateurs, les engager et entraîner l’acte d’achat. Aujourd’hui, 83 % des marketeurs de grandes marques déclarent qu’identifier et construire des relations personnelles avec des influenceurs clés est une priorité absolue**.

La recommandation et l’influence sont en train de redéfinir les contours d’un marketing en pleine mutation : fini le monopole des traditionnelles et souvent obsolètes campagnes de pub TV, radio ou print. Les performances d’une campagne seront maximisées seulement si elles sont poussées, en parallèle et de manière authentique, par les recommandations d’influenceurs triés sur le volet. McKinsey estime que « les deux tiers de l’économie sont influencés par les recommandations personnelles ». De grandes entreprises ont déjà créé des postes de « Influence Director ». La mutation du marketing est en marche !

 

Marques : faut-il basculer au 100% vidéo ?

Source : viuz.com

Live, en version 360°, en mode « micro » adapté au mobile et à la volée – voire les trois en même temps pourquoi pas ? – le format vidéo ne cesse de se renouveler pour séduire de plus en plus d’adeptes. La frénésie est telle que certains n’hésitent plus désormais à prôner l’urgence pour les marques d’un basculement au 100% vidéo. Hérésie … ou clairvoyance ? Décryptage.       

Le Boom de la vidéo digitale

Affirmer que la vidéo est une tendance en vogue dans nos communications digitales, c’est un peu comme enfoncer une porte ouverte.  Autant dire un non débat, une évidence prophétique, chiffres à l’appui : en 2020 le trafic vidéo représentera 82% de l’activité globale sur Internet, selon l’étude VNI IP Traffic Forecast publiée par la société Cisco, spécialisée dans la transformation digitale des entreprises.

Les raisons de cet engouement sont multiples : c’est initialement LE format propice pour transmettre plusieurs messages de manière rapide et simultanée ; en effet le cerveau humain traite l’information visionnée dans une vidéo 60,000 fois plus rapidement que du texte lu. De même, une minute de vidéo serait égale à 1,8 million de mots. Une véritable aubaine physiologique à laquelle s’ajoute la connexion émotionnelle que les vidéos génèrent ; ce même principe dicte du reste la relation d’amour entre internautes et Youtubeurs : on s’identifie à quelqu’un qu’on trouve drôle, attachant ou intéressant.

C’est donc stratégiquement que les plateformes sociales misent sur deux grands axes :

  • Encourager leurs audiences à publier du contenu vidéo ; à plusieurs reprises, Facebook a mis à jour son Newsfeed Ranking Algorithm afin de favoriser les live vidéo mais aussi les formats plus longs avec un taux de complétion élevé.
  • Produire par elles-mêmes leurs propres supports vidéo et ainsi « disrupter » le modèle TV classique.

Il faut reconnaître que le timing est bon : d’après le très récent rapport Ooyala sur l’état des lieux de l’industrie audiovisuelle en 2017, la nouvelle norme de la télévision, c’est l’OTT ou « over-the-top », sigle qui définit la télévision par contournement, c’est-à-dire tous les services qui proposent des contenus audiovisuels via Internet sans passer par le canal traditionnel d’un opérateur, qu’il s’agisse une compagnie de câble, de téléphone ou de satellite. Cela va sans dire, la TV aujourd’hui est synonyme de « total video ».

Ancrer un « watch habit » ?

Bref, le changement se profile, et les géants de la tech l’ont bien compris. Twitter, par exemple, parie sur le streaming en direct, les grands événements et la couverture de l’actualité prendront en charge les productions existantes et paieront les droits d’accès à ses 328 millions d’utilisateurs mensuels. Le COO Anthony Noto veut une diffusion vidéo en direct sur le site Web 24/7. À cette fin, le groupe s’est récemment associé à 16 entreprises de sport, de divertissement et de médias. « Notre but, » a déclaré Noto, « est d’être un endroit fiable afin que lorsque vous voulez voir ce qui se passe, vous pensiez à aller sur Twitter. »

Snapchat pour sa part veut devenir un réseau vidéo numérique axé sur les jeunes ; la firme d’Evan Spiegel parie sur la télé-réalité et d’autres formats de séries courtes.

Facebook, comme à son habitude est sur tous les fronts, investissant dans les droits sportifs (Major League Soccer et Major League Baseball), en concurrence directe avec Twitter, ou dans le contenu premium à la demande avec des valeurs de production de très haute qualité – prétendument comparables à celles de HBO et de Netflix. Enfin, l’entreprise de Zuckerberg s’intéresse de près aux « productions intermédiaires moins chères – le type de contenu que vous trouverez sur les chaînes Youtube de haute qualité. Et comme il fallait bien un « hub » pour regrouper toutes ces initiatives, Marck Zuckerberg a lancé « Watch », la télévision made in Facebook. La particularité du service ? mettre l’accent sur l’aspect social de la plateforme en permettant aux utilisateurs d’interagir en direct avec leurs amis. De là à voir fleurir des fonctionnalités de « Danmu », en français « coms à l’écran » très en vogue en Asie ? C’est fort probable.

Bref, les grandes manœuvres ont commencé. Mais comme l’a souligné Jim Nail, analyste de Forrester Research, le principal défi pour ces acteurs est d’établir un « watch habit » c’est à dire d’ancrer un « nouvel usage » sur le long terme et pour l’heure, en tout cas en 2017, nous n’y sommes pas encore. D’autant qu’il y a encore de nombreux défis à relever comme l’explique cet article de Digiday qui s’intéresse notamment à l’expérience utilisateur et aux enjeux d’un monde « post-auto play » 

Rationaliser les usages

Ambitieux, Facebook a annoncé que sa plateforme serait sans doute « tout vidéo » d’ici 5 ans à mesure que les usagers abandonnent le texte : cela signifie-t-il pour autant que les marques devraient d’ores et déjà passer au 100% vidéo ? Après tout, quelques early adopters à l’instar d’AJ+ aux USA, l’agence Minutebuzz ou le média Brut en France ont déjà relevé le défi avec succès (sans aborder l’aspect monétisation un poil plus complexe). Les marques devraient-elles s’en inspirer et faire de même ?

Attention aux effets d’annonce : il est intéressant de noter que même si les acteurs précédemment cités ont bel et bien basculé dans des univers où la vidéo règne en maîtresse, on est toutefois loin du 100%. Il suffit d’aller sur leurs comptes Instagram et de relever les photos et textes publiés ; d’ailleurs, ces supports plus académiques génèrent parfois davantage d’engagement que les contenus filmés …. Allez constater par vous-même : Instagram Brut / Instagram MinuteBuzz

Donc le 100% c’est peut-être « trending » – et sans aucun doute un medium phare du futur dans des orientations encore insoupçonnées grâce aux technologies de réalités altérées qui se développent (hologrammes, VR/AR etc.) – mais pour l’heure il s’agit de rationaliser les usages. En 2017 la vidéo, si elle est populaire, ne doit pas s’envisager en solo : cela limiterait sa narration digitale ! 

Autre point non négligeable : le manque de maturité quant à l’analyse des données vidéo, une insuffisance d’ailleurs partiellement imputable aux plateformes sociales et leurs écosystèmes clos, avec leurs propres méthodes de comptabilisation des vues sans aucun contrôle par des instituts tiers neutres.

100% vidéo ? 100% interactif !

Concrètement, que faut-il faire en 2017 ? Miser sur la diversification certes, mais en prenant en compte le big picture , c’est à dire la tendance de fond … qui réside dans l’interactivité du support. Aujourd’hui, les plateformes sociales et leurs algorithmes privilégient les publications qui génèrent de l’engagement ; en conséquence le focus numéro 1 des marques, c’est de transformer un lecteur passif en lecteur actif. Il ne s’agit pas d’une mince affaire : pour y parvenir, retour aux méthodes de « test and learn » avec ses audiences, afin de déterminer les contenus et les formats qui engagent le plus. Dans un article publié sur le site Medium, le responsable R&D de la BBC, Tristan Ferne, s’est justement intéressé aux formats qui permettent de mieux capter l’attention du lecteur. Il en retient douze, plus ou moins innovants, qu’il répartit dans trois grandes catégories : le texte, les images et les vidéos.

Et si les exemples sont nombreux, la liste reste encore incomplète à bien des égards. Il y manque l’audio principalement. L’essor des assistants intelligents comme Amazon Echo et Google Home offrent pourtant des nouvelles opportunités pour les marques qui pourront exploiter l’écosystème des « skills » pour Alexa ou des « actions » pour  Google Home. L’intérêt ? se familiariser avec les NUI (interfaces naturelles) et acquérir de l’expérience pour préparer l’ère post-smartphone, l’ère du web ambiant.

De multiples opportunités

Le média Frontline a annoncé qu’il lançait son premier podcast, The Frontline Dispatch afin de passer au récit audio authentique. Raney Aronson-Rath, sa productrice exécutive, explicite la démarche : lorsque vous visionnez un documentaire, que ce soit sur un écran dans votre chambre ou sur votre smartphone, vous êtes assis et contemplez un objet extérieur à vous, vous tenez quelque chose dans votre main et vous l’observez. Avec l’audio, particulièrement avec un podcast, vous êtes confronté à un locuteur qui vous parle personnellement, très souvent par le biais d’écouteurs que vous glissez dans vos oreilles. En d’autres termes, vous favorisez un nouveau niveau d’intimité qui va plus loin que la vidéo.

Outre le format vidéo et audio, on trouve toutes sortes d’autres formats interactifs qui cartonnent. Les Gifs d’abord, ces images animées qui peuvent être facilement partagées et intégrées, sont très populaires auprès des marques, certaines vont même jusqu’à lancer leurs propres gifs à l’instar des Hôtels Accor ! Pourquoi pareil succès ? Parce que ces formats sont propices à la diversité et à la créativité. La catégorie des «Morphing Gifs » présente une transition en douceur entre les images. Les « Looping Gifs » sont tellement populaires qu’ils ont même une communauté sur reddit: /r/perfectloops

Les « Split Depth Gifs » offrent une variante intéressante en multipliant les effets 3D. Ils utilisent une technique simple ajoutant des colonnes blanches à un clip existant pour créer l’illusion du sujet qui saute hors de l’écran directement sur vous. Et puis, il y a aussi les cinémagraphs appelés « photos vivantes » à mi-chemin entre le gif animé et la photo statique. Et la liste pourrait s’allonger encore (Data Viz en HTML5, Gifographies, contenus « dont vous êtes le héros » avec des mécanismes interactifs et de l’AR/VR pour le côté immersif etc.)

Qu’en conclure ? Quelle leçon en tirer ? Il est évident que la diversification des supports et des formats constitue un véritable objectif. Testez ces éléments interactifs, apprenez à les maîtriser et injectez les dans votre récit de marque pour y insuffler un nouvel élan. Car l’interaction est synonyme d’expérience et comme l’explique Manuel Diaz, patron d’Emakina, il ne faut jamais oublier que « votre expérience de marque est un actif stratégique » !

Vive la pub !

Source : www.lesechos.fr

Le problème n’est pas la publicité, mais son inadéquation actuelle au digital. Ne vous trompez pas de débat : les consommateurs aiment la publicité online et savent qu’internet dépend d’elle pour leur offrir des contenus accessibles gratuitement. La source de leur mécontentement n’est pas la publicité, mais le fait qu’elle ne tienne pas compte des nombreuses spécificités du digital (interactivité, ciblage, partage…).

Plaquée, la publicité ne donne plus envie, son contenu est déphasé, fade, et il le restera tant que sa conception n’aura pas tenu compte de cette nouvelle donne virtuelle. Dans un monde majoritairement connecté, l’industrie de la publicité doit d’urgence changer sa manière de penser les campagnes.

Le digital d’abord

Ces dernières années, la publicité se voit accusée de tous les maux par nos sociétés : intrusive, dérangeante, insistante, elle serait de plus portée par des pratiques peu louables de pistage des internautes. Ces critiques sont hélas motivées par le sentiment légitime de consommateurs gênés dans leur navigation, qui se voient de surcroît imposer plusieurs fois par jour des messages souvent sans intérêt pour eux, en lien avec leur activité passée sur la toile.
Le digital est désormais le principal environnement de diffusion des contenus de marque.

Avec 33 % des parts du marché publicitaire en France au premier semestre, le digital se place devant la télévision, laquelle attire pour sa part 28,3 % des dépenses. Cette inversion représente une véritable révolution : le numérique doit dorénavant être considéré comme le chemin incontournable pour chaque marque, quelle que soit sa stratégie.

Curieusement, ce changement d’importance n’a toujours pas été assimilé par l’industrie de la publicité dans son ensemble. Telle une autruche, elle continue d’appliquer de vieux cadres de pensée sur un terrain où tout, ou presque, a changé. À partir d’une conception guidée par les règles de la télévision ou de l’affichage, on bricole avec du copier/coller pour diffuser sur le digital le contenu de campagnes conçues pour l’univers offline.

L’importance des usages

Prenons l’exemple des campagnes de branding que l’on découvre partout sur le web et sur les réseaux sociaux. Belle et éclatante, la vidéo d’une marque française de parfum fait souvent rêver les consommatrices devant leur écran de télévision. Mais le même spot devient presque un obstacle à surmonter sur son écran mobile : la vidéo perd son éclat et n’ajoute pas de véritable valeur à l’expérience du mobinaute, risquant même de gêner sa navigation.

Plus que jamais adeptes des écrans mobiles, les consommateurs ont intégré de nombreux réflexes, dont le point commun est l’interactivité. Leurs doigts sont agiles, leur perception attirée par l’échange, leurs attentes concentrées sur des expériences individualisées, personnalisées, suivies et interactives. Comment l’affichage fixe et la vidéo plaquée pourraient-ils avoir encore du sens pour eux ?

Un peu de mémoire

Ce qui survient n’est pas nouveau pour l’industrie de la publicité. Depuis toujours, les acteurs de la publicité ont été challengés par des révolutions imposées par les innovations technologiques. Depuis qu’en 1836 Émile de Girardin comprit que l’insertion de publicités dans son quotidien La Presse lui permettrait de baisser son prix, les éditeurs et les annonceurs ont traversé de très nombreuses mutations : à la presse écrite s’est vite ajouté l’affichage, puis le cinéma dès 1898, suivi de la radio en 1920 et de la télévision dans les années 1950. Tout changement a impliqué un temps d’appropriation.

La télévision, qui a constitué elle aussi une véritable révolution pour nos sociétés, illustre bien cette nécessité d’un temps d’appropriation. La toute première campagne télé au monde, diffusée aux États-Unis en 1941, consistait en une image fixe sur l’écran agrémentée d’un message audio. Ce n’est que quelques années plus tard que l’industrie s’est mise à produire des campagnes vidéo, conçues expressément pour la télévision.

Redonner du sens

La pertinence et la valeur du message comptent aussi plus que jamais. Le numérique et avec lui la pratique des réseaux sociaux ont totalement renversé la logique des marques. Ces dernières ne peuvent plus demeurer autocentrées, mais placer impérativement au coeur de leur discours les besoins et les priorités du consommateur.

Le brand content prend ici toute son importance : la publicité devient un vecteur d’information, elle apporte une valeur tangible au consommateur, qui se sent ainsi compris, valorisé, voire récompensé. Le contenu n’est plus le produit lui-même, mais les sujets porteurs de sens pour ses consommateurs, classés selon leur âge, leurs centres d’intérêt, leur catégorie socioprofessionnelle, etc. Derrière leur écran mobile ou fixe, les cibles de la marque se sont individualisées. Nombreux sont les consommateurs qui l’ont compris et qui attendent des marques un message utile et sur mesure.

Les campagnes créées selon des cadres de pensée du passé voient leurs jours comptés. Pour que la publicité renoue avec les consommateurs, ce sont les spécificités du numérique, si variées, qui doivent dicter la conception des campagnes.

Mais, loin des publics cibles de la marque, loin de leurs réactions, comment feront les agences de création pour concevoir et définir le contenu qui convienne le mieux et surtout le moment le plus propice pour les diffuser ?

Un moyen efficace pour y parvenir consisterait en une plus forte coopération entre les différents maillons de la chaîne de valeur publicitaire en amont, notamment entre les agences de création et les agences média épaulées de leurs prestataires trading desks. Ces derniers sont de véritables spécialistes de l’environnement numérique. Agissant en partenaires, bureaux de création et spécialistes de l’achat média auront tout à gagner à s’entraider pour jeter les bases d’une transition vers un monde digital first, dont la pertinence n’est plus à démontrer.

L’impact de Facebook dans un dispositif media avec la TV

Source : cbnews.fr

Kantar Worldpanel vient de réaliser pour le compte de Facebook une étude permettant de mettre en lumière l’effet de synergie entre la télévision et le réseau social, lors de l’exposition des consommateurs aux deux supports, à partir de l’analyse de 8 campagnes d’annonceurs de la grande distribution.

Premier enseignement, 48% des impressions Facebook se font sur des foyers peu ou pas exposés à la télévision. Ainsi, selon l’étude, deux tiers de ventes incrémentales générées par Facebook sont-elles faites par ces foyers exposés essentiellement aux campagnes diffusées sur Facebook. De quoi imaginer que ces investissements sur le réseau social pourraient être complémentaires de ceux réalisés en TV. C’est la conclusion à laquelle arrive l’étude, puisque selon elle, les chances de conversion en achat sont « encore » amplifiées pour une exposition simultanée aux campagnes sur les deux canaux (+42%) par rapport à la somme des effets séparés (+38%), constate-t-elle. Soit « un effet multiplicateur de 11% », assène-t-elle.

Les chances de conversion en achat sont quant à elle augmentées de 14% en moyenne pour la seule TV et 21% pour Facebook seul. Enfin, toujours selon Kantar Worldpanel, 75% des campagnes analysées comprenant un volet sur Facebook génèrent « un retour sur investissement supérieur à 1 », explique l’institut, tandis que la rentabilité moyenne de toutes les campagnes « est de 1,7 ».

Médiamétrie lance Social TV Ratings, un service qui mesure l’audience sociale d’un programme TV sur Facebook et Twitter

Source : universfreebox.com

Dans le but de mesurer au mieux l’impact d’un programme TV sur les téléspectateurs-internautes, Médiamétrie lance Social TV Ratings. Un service qui analyse la nature et le volume des interactions sur Facebook et Twitter.

Le principe est simple, dans l’interface qui lui est associée, « Social TV Ratings propose une large palette d’indicateurs – impressions, auteurs uniques, sentiments, affinité – permettant une analyse quantitative et qualitative des programmes sur les réseaux sociaux », informe Médiamétrie.

L’interface restitue ainsi l’audience sociale et l’audience TV de l’ensemble des programmes étudiés, à savoir ceux diffusés en access et en prime-time sur 21 chaînes de la TNT souscrivant au Médiamat. Ainsi, pour la 1ère fois en France, il est possible de suivre l’audience sociale des programmes TV sur Facebook. Sur Twitter, le service mesure l’affinité des téléspectateurs qui tweetent sur un programme : « Basé sur un dictionnaire de sentiments, chaque tweet est répertorié et se voit attribuer une émotion positive ou négative » . 

En clair, ce service permet de :

  • Décrypter l’audience sociale d’une chaine ou d’un programme TV avec des indicateurs clés sur Twitter et Facebook
  • Rapprocher l’audience sociale d’un programme avec ses audiences TV pour un pilotage complet de sa grille et de ses émissions.
  • Mesurer l’affinité avec les marques ou catégories de produits des auteurs de tweets sur une chaîne ou un programme TV.

Julien Rosanvallon, Directeur des départements TV et Internet de Médiamétrie précise : « Près de 60% des 15 ans et plus sont inscrits sur un réseau social, et 4,2 millions 2 d’entre eux ont commenté un programme TV sur les réseaux sociaux au cours du dernier mois, un chiffre en constante augmentation. Social TV Ratings est un outil permettant aux chaînes de décrypter l’engagement et les réactions de son public. Et comprendre les réactions de son public, c’est comprendre ses attentes ».

Télévision et data : TF1 appréhende l’adressable TV

Source : http://www.e-marketing.fr

GRP data, analytics drive-to-web ou environnement logué, la régie publicitaire du groupe TF1 a détaillé lors de ses ateliers data les différentes briques de son offre « One Data » qui imagine la publicité adressée en TV de demain.

La télévision serait en train de vivre rien de moins qu’une « révolution copernicienne » selon Régis Ravanas, à la tête de la régie TF1 Publicité qui présentait ce 12 juin un bilan de son offre data, « une priorité absolue au sein du groupe TF1 qui rentre dans le cadre d’une stratégie globale ». Cette révolution, elle porte le nom anglophone d' »adressable TV », ou télévision segmentée dans le jargon du groupe TF1. Appliquer les capacités de ciblages propres au digital au média de masse qu’est la télévision linéaire est (pour l’instant) encore interdit en France par le CSA. Pourtant, les expérimentations vont bon train depuis 2 ans, France Télévisions proposant par exemple depuis le mois dernier des écrans publicitaires géolocalisés sur les antennes locales de France 3. De son côté, TF1 Publicité annonçait fin 2016 ses premiers tests sur de la publicité géolocalisée en replay pour les détenteurs de boxgrâce à un partenariat avec Orange. Et présentait ce matin à la Seine Musicale les différentes briques de son offre « One data », lancée il y a 2 ans, qui vont dans le sens de l’adressable TV. En attendant une éventuelle évolution de la législation, le DGA de TF1 Publicité Laurent Bliaut indiquant avoir rendez-vous avec le censeur de l’audiovisuel et le SNPTV à l’issue de son intervention.

La data au coeur de l’écosystème TF1 Publicité

« La data n’est pas finalité » tient à rappeler Olivier Abecassis, directeur innovation et digital du groupe audiovisuel, « c’est pourquoi elle doit être définie, mesurée, quantifiée pour que nos produits en télévision et sur le digital continuent d’avoir une efficacité constatée ». Après avoir mis en place une DMP avec Adobe en 2016, la problématique est aujourd’hui à son remplissage, notamment grâce à l’onboarding de 12 millions de profils collectés grâce au système de login sur MyTF1. Ambition pour 2018 : 18 millions de profils. Ces derniers sont par ailleurs utilisés dans le cadre de la nouvelle offre commerciale Spot4Data, un écran publicitaire au format pre-roll vidéo qui requiert l’optin de l’utilisateur pour collecter ses données.

En parallèle, TF1 Publicité s’est doté de nouveaux KPIs, dont le GRP data depuis l’an dernier, en lieu et place du GRP socio-démographique, basé par exemple sur des données comportementales ou des centres d’intérêt, à l’image de ce que font déjà les broadcasters américains. Grâce au rapprochement des panels Kantar et Médiamétrie, la régie a également construit un GRP Quantité Achetée pour varier la pression publicitaire en fonction du poids des acheteurs. De même, l’entité du groupe Bouygues s’est récemment associée à Realytics et a monté la structure TF1 Analytics afin de proposer à ses annonceurs une mesure de l’effet drive-to-web. Objectif : analyser et optimiser l’effet des campagnes publicitaires sur le trafic d’un site web ou sur les ventes d’un site e-commerce.

+63% de progression annuelle des revenus publicitaires liés à la TV connectée entre 2017 et 2020 en France d’après SpotX

Source : offremedia.com

Le taux de pénétration de la TV connectée en France est de 57% aujourd’hui, avec une projection à 75% d’ici 2020, d’après SpotX qui publie «The Connected TV Advertising Opportunity in Europe» avec MTM à propos des écrans qui accompagnent la croissance d’Amazon Fire, Roku ou Apple TV. Les revenus publicitaires sur la TV connectée sont estimés avec des taux de croissance de +63% entre 2017 et 2020, mettant la France au 2ème rang juste derrière le Royaume-Uni.

Les revenus publicitaires sur la TV connectée en France devraient atteindre 240 millions d’euros en 2020 prévoit l’étude. Nick Thomas, Associate Director chez MTM, précise : «la France s’apprête à connaître une forte croissance en matière de TV connectée. Ceci est dû au taux de pénétration des connections broadband allié au haut débit des connexions internet et à un vrai appétit de la part des consommateurs français d’accéder à des nouveaux contenus télévisuels par le biais de leur connexion, en dehors des Box TV. Par le passé les diffuseurs et opérateurs ont montré des réticences à développer des applications TV connectée mais nos recherches démontrent qu’aujourd’hui les propriétaires de médias reconnaissent la popularité des services émis par OTT, tel que Molotov, que plus de trois millions de consommateurs ont adopté en France depuis janvier 2016. De plus, la disponibilité de contenus «premium» et l’augmentation du nombre de contenus disponibles en français devraient encourager les consommateurs à adopter les dernières technologies en matière de télévision. Ils pourront donc profiter de leurs programmes préférés en haute résolution et ceci dans leur salon».
SpotX a chargé MTM d’étudier les perspectives en matière de télévision connectée et de publicités visualisées sur TV connectées et diffusées via internet, et ce sur les cinq marchés principaux d’Europe : le Royaume-Uni, l’Allemagne, la France, l’Italie et l’Espagne.

Drive-to-web TV : tous les chemins mènent au clic

Source : e-marketing.fr

À l’aube de l’addressable TV, le petit écran s’inspire déjà des bonnes pratiques du digital pour offrir à ses annonceurs une mesure fiable de la performance de leurs campagnes. C’est le cas du drive-to-web, levier marketing indiquant l’impact d’un spot TV sur le trafic ou les ventes d’un site web.

D’un côté, un média de masse qui garantit une couverture quotidienne et une visibilité totale. De l’autre, un canal qui permet un ciblage très fin, à la limite du one-to-one. « La convergence de la télévision et du numérique, c’est le meilleur des deux mondes« , notait Laurent Bliaut, directeur général adjoint chez TF1 Publicité lors d’une journée de conférences organisée par le Club des Annonceurs en septembre dernier. Cette convergence prend la forme de la mesure de l’apport d’une campagne publicitaire en télévision aux performances du site d’un annonceur (nombre de visites, taux de conversion, panier moyen…). Le drive-to-web, de son nom, « repose sur la démocratisation du multitasking« , relève Baptiste Brunin, cofondateur d’Admo. tv. Selon l’étude « Tous multit@skers » publiée par Dentsu Aegis North en juillet 2015, le phénomène, qui concerne 77 % des Français, est plus particulièrement prononcé en télévision, média devant lequel 70% des personnes interrogées consultent d’autres écrans, principalement celui de l’ordinateur (44 %, soit 1h36 chaque jour) et du mobile (33 %, soit 54 minutes mensuelles). Grâce au drive-to-web, ou direct response TV suivant les acteurs, la publicité fait le pont entre off line et on line avec un objectif double : analyser l’efficacité de la télévision dans un plan média et enrichir la data sur les téléspectateurs pour créer un cercle vertueux.

Média publicitaire à la puissance inégalable

3 heures et 52 minutes, c’est le temps que passent chaque jour les Français devant un programme télévisé, que ce soit en direct devant le petit écran ou en replay sur un ordinateur portable, d’après les chiffres 2016 de Médiamétrie. Une couverture quotidienne de près de 8 individus sur 10 qui fait de la télévision un média surpuissant. Levier de notoriété et d’image, la télévision possède un fort pouvoir de prescription : 37% des habitants de l’Hexagone la décrivaient en 2015 dans le cadre d’une enquête de l’agence Dentsu Aegis comme le média leur donnant le plus envie d’acheter, et 27% indiquaient être déjà allés sur le site d’une marque après avoir vu une publicité télévisée invitant à s’y rendre. Un levier qu’ont toujours utilisé les marques puisque, comme le fait remarquer Guillaume Belmas, cofondateur de Realytics, « le téléachat invitait déjà les téléspectateurs à se rendre sur un autre canal, le téléphone« . Par conséquent, bien que depuis peu derrière le digital (28,1 % contre 29,6 %) dans la répartition des investissements publicitaires selon l’Observatoire de l’e-publicité du SRI réalisé par PwC en partenariat avec l’Udecam, la télévision reste un support publicitaire surinvesti par les annonceurs, et plus uniquement dans une logique de branding mais aussi de performance. En 2016, 1 987 marques françaises ont ainsi investi 11 milliards d’euros brut d’après les données du SNPTV. Malgré l’importance de ce marché, les annonceurs sont confrontés à un problème de taille, que le CEO d’Admo.tv illustre en paraphrasant l’homme d’affaires américain John Wanamaker : « La moitié de l’argent que je dépense en publicité est gaspillée, le problème est que je ne sais pas quelle moitié« .

Car jusqu’ici, les annonceurs ne disposaient que de deux types de data sur les performances d’une campagne en télévision : l’audience des contenus relevée par Médiamétrie et le GRP qui définit le taux de couverture sur une cible sociodémographique. « Des indicateurs traditionnels qui ne correspondent pas aux objectifs business des annonceurs« , relève Guillaume Belmas.

Média publicitaire à la puissance inégalable

3 heures et 52 minutes, c’est le temps que passent chaque jour les Français devant un programme télévisé, que ce soit en direct devant le petit écran ou en replay sur un ordinateur portable, d’après les chiffres 2016 de Médiamétrie. Une couverture quotidienne de près de 8 individus sur 10 qui fait de la télévision un média surpuissant. Levier de notoriété et d’image, la télévision possède un fort pouvoir de prescription : 37% des habitants de l’Hexagone la décrivaient en 2015 dans le cadre d’une enquête de l’agence Dentsu Aegis comme le média leur donnant le plus envie d’acheter, et 27% indiquaient être déjà allés sur le site d’une marque après avoir vu une publicité télévisée invitant à s’y rendre. Un levier qu’ont toujours utilisé les marques puisque, comme le fait remarquer Guillaume Belmas, cofondateur de Realytics, « le téléachat invitait déjà les téléspectateurs à se rendre sur un autre canal, le téléphone« . Par conséquent, bien que depuis peu derrière le digital (28,1 % contre 29,6 %) dans la répartition des investissements publicitaires selon l’Observatoire de l’e-publicité du SRI réalisé par PwC en partenariat avec l’Udecam, la télévision reste un support publicitaire surinvesti par les annonceurs, et plus uniquement dans une logique de branding mais aussi de performance. En 2016, 1 987 marques françaises ont ainsi investi 11 milliards d’euros brut d’après les données du SNPTV. Malgré l’importance de ce marché, les annonceurs sont confrontés à un problème de taille, que le CEO d’Admo.tv illustre en paraphrasant l’homme d’affaires américain John Wanamaker : « La moitié de l’argent que je dépense en publicité est gaspillée, le problème est que je ne sais pas quelle moitié« .

Car jusqu’ici, les annonceurs ne disposaient que de deux types de data sur les performances d’une campagne en télévision : l’audience des contenus relevée par Médiamétrie et le GRP qui définit le taux de couverture sur une cible sociodémographique. « Des indicateurs traditionnels qui ne correspondent pas aux objectifs business des annonceurs« , relève Guillaume Belmas.

La presse en ligne, média de référence des influenceurs

Source : http://www.e-marketing.fr

Selon l’étude ACPM One Premium 2017, les CSP+ (99,7%) sont de plus gros consommateurs de la presse que le reste de la population (95%), et plus particulièrement dans ses versions numériques en raison de leur sur-équipement en ordinateur, mobile et tablette.

Les influenceurs sont-il des lecteurs comme les autres ? C’est là l’objet de l’étude ACPM One Premium qui mesure l’audience de la presse auprès des cibles premium sur le plan professionnel (dirigeants, cadres et professions indépendantes) et pécuniaire (foyers à hauts revenus), avec le concours de Kantar TNS pour les éditions papier et d’Ipsos Connect et Weborama concernant la presse en ligne. Premier enseignement : les influenceurs sont de plus gros lecteurs de la presse que le reste de la population, puisque 99,7% du panel feuillette un journal ou consulte un site média chaque mois, en comparaison des 95% des Français en général d’après les chiffres (sur une période différente) de l’étude ACPM One Global 2016. Ils sont même 55% à être qualifiés de « gros consommateurs » de la presse par l’ACPM, contre 36% en radio et seulement 5% en télévision.

Les influenceurs adeptes des lectures numériques

Le ratio print-numérique penche plus en faveur du digital chez influenceurs (43%-57%) que pour le total des habitants de l’hexagone (45%-55% selon One Global V2 2017), preuve que les lectures numériques sont une habitude bien ancrée chez les CSP+. En cause, le sur-équipement de cette population : les individus qui la composent sont 90,2% à posséder un ordinateur alors que le taux d’équipement moyen en France atteint 63% (source : ARCEP 2015), 88,9% sont équipés d’un smartphone contre 58% des Français, et les tablettes sont utilisés par 58,8% d’entre eux contre seulement 37% du grand public. Ainsi, 95,5% de la cible premium consulte au moins un titre de presse en version numérique, contre 76% des Français (source : One Global V2 2017). L’écart est encore plus flagrant en ce qui concerne la consultation sur mobile (74,1% vs 50%) et sur tablette (49,2% vs 25%). Enfin, les marques de presse qui sont le plus plébiscités par les influenceurs sont les titres de PQR 66, Le Figaro et Le Monde, soit le même trio de tête que One Global 2016.

La communication digitale : cas réseaux sociaux

Source : actu-marketing.fr

La communication digitale est simplement la fusion de plusieurs éléments pour donner une stratégie visant à rendre présente une entreprise sur la toile. Nous sommes en 2017 et de plus en plus les entreprises mettent l’accent sur leur communication digitale, afin de ne pas être en déphasage avec l’ère du temps. Les principaux éléments d’une communication web sont connus de tous : le site web et les réseaux sociaux.

Les réseaux sociaux c’est là que tout se joue. Les community managers sont ces personnes destinées à gérer la communauté de l’entreprise sur les réseaux sociaux. Dans toute la communication digitale, nous avons des publications aux contenus qui diffèrent, mais toujours dans le même but de communiquer efficacement. Aujourd’hui je m’attarde sur ce que j’ai appelé la bonne combinaison et ses caractères. Article destiné en majeure partie aux débutants.

I- La bonne combinaison

La bonne combinaison, elle est connue et pratiquée de tous. Elle est comme un réflexe.

Texte + Image ou vidéo + Lien. C’est la formule pratiquée par tous. Plusieurs la pratiquent sans savoir pourquoi cet ordre est respecté.

Le texte : Il est avant le lien parce qu’il a ce caractère descriptif sur le post. Il est le premier de la combinaison, il introduit le message, il contient la consigne qui sera laissée dans le post… Il permet à l’internaute dès les premiers mots de savoir de quoi on parle.

L’image ou la vidéo : Après le texte parce que l’homme est visuel. Dans la communication digitale, ils sont les éléments les plus utilisés. Il ne faudrait pas qu’après avoir lu votre texte l’internaute se lasse et parte aussitôt, vous aurez manqué votre but. L’image ou la vidéo c’est ce qui lui donnera envie de passer encore du temps sur votre post. Ils viennent créer chez l’internaute la curiosité, l’envie d’en savoir plus. Impossible à ce moment qu’il reparte sans avoir vu ou su tout ce qu’il veut.

Le lien : Il est celui-là qui vient satisfaire la curiosité de l’internaute. Il est souvent à la fin du post. C’est pour ce dernier que texte et images ont été utilisés en début de post. Le lien vient comme pour dire à l’internaute: c’est ici que ta curiosité sera satisfaite alors clique maintenant, n’attends plus. Le site web étant un membre important des éléments à la base de la communication digitale, les liens sont fréquemment utilisés, parce que générant du trafic sur le site.

II- Les caractères des éléments de la bonne combinaison

Bien qu’étant les principaux moyens d’expression utilisées par la communication digitale sur les réseaux sociaux, certains caractères sont importants afin que leur utilisation porte leurs fruits.

Les caractères du texte, de l’image et de la vidéo :

Ici la longueur est le premier caractère. Parce que n’étant pas le seul élément de votre publication, vous devez veiller à sa longueur. Il doit dès le départ exposer clairement le message, votre but est de communiquer, pas de faire réfléchir votre communauté sur votre post. Au bout de la première ligne votre communauté doit savoir où est-ce que vous voulez en venir. Pour que le lien ne reste pas sans utilité, il doit enfin inciter à l’action. C’est-à-dire inviter, de manière subtile ou clairement exprimée, à cliquer.

Images :

Pour l’image il vous faut miser sur la qualité de l’image. Le format PNG est le format conseillé pour une image de qualité, même si le jpeg s’adapte un peu à tout. Elle doit contenir les informations nécessaires à la communication que vous voulez faire passer. Attention aux fautes d’orthographe qui peuvent s’y glisser.

Quant au référencement de l’image, les éléments que vous devez considérer sont la taille, la légende, le contexte utilisation, le titre de l’image et bien d’autres. Tous ces éléments permettent à votre image de bien se positionner et d’être trouvée facilement par les moteurs de recherche. Le référencement est un pilier de la communication digitale, sinon vous communiquez en vain.

La vidéo :

Moins elle est longue, plus le message est perçu à condition qu’elle contienne les infos les plus importantes. Il serait avantageux que vous la fassiez dans un esprit de teasing vu qu’elle sera accompagnée d’un lien. Le reste du message, l’essentiel sera dit sur le site. Il faut qu’elle soit juste là pour créer de la curiosité.

Les caractères du lien

Chez les débutants, on assiste à des publications de liens d’article ou de page de site internet sous la forme https://www.actu-marketing.fr/actualite/3-personnalites-de-prospects-difficiles-a-convertir/. Cela est une erreur, et un manque d’esthétisme. Je vous conseillerais des réducteurs de lien comme Bitly.com, urlz.fr ou simplement le service google dédié à cette tâche Google Url Shortener. Après avoir utilisé Google url Shortener avec le lien utilisé plus haut, vous l’aurez sous cette forme https://goo.gl/P7P4bi , mais toujours avec son même contenu.

Pour des réseaux sociaux comme Twitter où la quantité de mots est limitée, les réducteurs de lien vous permettront de communiquer facilement. Vos publications seront plus professionnelles. Ils vous permettent aussi en temps réel de savoir le nombre de clics sur le lien après votre publication et même la provenance du clic. Dans une communication digitale parfaite les professionnels passent à la loupe ce genre de petits détails.