Réseaux sociaux : des applications qui déchaînent les passions

Quels sont les réseaux sociaux préférés des jeunes ? Depuis plusieurs années, Diplomeo tente de répondre à cette question en réalisant un sondage auprès des 16-25 ans. Plus qu’une simple étude statistique, cette enquête permet de mettre en lumière certaines caractéristiques de la génération Z.

Le grand Facebook sur le déclin

Pionnier des réseaux sociaux, Facebook s’est rapidement imposé à son arrivée en France en 2008 comme un incontournable, séduisant aussi bien les adolescents que les jeunes adultes et même, depuis quelques années, les générations plus âgées. Cependant, ce réseau social est, depuis un certain temps, confronté à une perte de vitesse, d’autant plus qu’il est désormais rattrapé par les nouveaux entrants qui lui ont succédé, comme Instagram et TikTok. Selon la dernière étude menée par Diplomeo, les 16-25 ans ne sont plus que 54% à utiliser l’application créée par Mark Zuckerberg. Toujours d’après ce même sondage, Facebook est le réseau social qui a été le plus supprimé (36%) l’année dernière par cette tranche d’âge.

Instagram continue son emprise

Depuis 2018, Instagram compte plus d’un milliard d’utilisateurs dans le monde, dont plus de la moitié sont des utilisateurs quotidiens. Selon l’enquête, plus de 90% des 17-19 ans utilisent ce réseau social. Pour la deuxième année consécutive, Instagram arrive donc en tête des applications favorites des jeunes. Et il n’y a rien d’étonnant à cela. Le logiciel a été conçu pour retenir leur attention plus longtemps et les faire revenir toujours plus. Le fil d’actualités sans fin, les tags, les notifications et les « stories » exploitent la peur de rater quelque chose au point de rendre la jeunesse littéralement addict.

Clap de fin pour Périscope

Véritable phénomène lors de sa sortie, Périscope a du plomb dans l’aile.  Cinq ans seulement après sa mise en place, le service de diffusion en direct, propriété de Twitter, a annoncé à la communauté sa décision « difficile » d’arrêter les frais. Toujours d’après le sondage, l’application n’est plus utilisée que par 1% des 16-25 ans. Périscope sera retirée des boutiques iOS et Android en mars 2021.

Twitter, le réseau social de plus en plus professionnel

Si désormais n’importe qui peut y donner son avis sur n’importe quel sujet et participer aux conversations populaires, Twitter n’est que le quatrième réseau social le plus utilisé (39%) par les 16-25 ans. L’application au petit oiseau bleu reste donc pour l’instant le réseau social favori des personnalités politiques et de beaucoup de journalistes. En effet, Twitter est incontournable pour opérer une veille et détecter des sujets. L’application permet de multiplier les regards, les sources et les prismes sur un événement, ce qui offre un terreau riche et bien souvent inédit pour la presse.

Tik Tok, le très prisé des plus jeunes 

Créé en 2016, le réseau social chinois continue d’exploser chez les adolescents. 61% des jeunes de 16 ans ayant répondu à l’enquête menée par Diplomeo affirment utiliser Tik Tok. Contrairement à Twitter ou à Facebook, Tik Tok présente la caractéristique d’être totalement déconnectée de l’actualité. Sur cette plateforme, chaque détail a son importance. Effets, montages et maquillages, tout est fait pour se mettre en valeur. Donc attention aux stéréotypes sociétaux reproduits et diffusés fièrement.

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Apple : un casque AR/VR en 2022, puis des lunettes en 2025 ?

D’après une nouvelle rumeur, après un casque en 2022, Apple pourrait sortir des lunettes de réalité augmentée en 2025. Et des lentilles connectées seraient aussi prévues… pour 2030.

Cela fait un moment que nous savons qu’Apple a des projets dans la réalité augmentée en dans la réalité virtuelle. Et cette année, les plans de la firme de Cupertino se précisent.

D’ailleurs, récemment, une nouvelle rumeur concernant les futurs produits AR/VR de la firme de Cupertino ont circulé sur la toile. Dans un article publié ce weekend, nos confrères de 9to5Mac relaient une publication qui aurait été faite par l’analyste Ming Chi Kuo à ce sujet.

Et d’après cet article, Apple pourrait sortir un premier produit en 2022. Il s’agirait d’un casque qui permettrait d’avoir à la fois de la réalité virtuelle et de la réalité augmentée. Le prototype actuel pèserait entre 200 et 300 grammes. Néanmoins, Apple pourrait parvenir à réduire ce poids à 100 à 200 grammes.

Ce casque AR et VR utiliserait un écran micro-LED de Sony, et disposerait de ses propres capacités de stockage et de calcul. Cela suggère que le produit ne devrait pas dépendre d’un smartphone ou d’un ordinateur pour fonctionner, comme les casque Oculus Quest de Facebook.

Et alors que de précédentes rumeurs suggéraient que le premier casque d’Apple pourrait coûter plus de 2 000 dollars, la source relayée par 9to5Mac suggère que ce produit devrait plutôt avoir un prix comparable à celui d’un iPhone : dans les 1 000 dollars.

Des lunettes de réalité augmentée en 2025 ?

En plus d’un casque AR/VR, Apple plancherait aussi sur des lunettes de réalité augmentée, avec un format comparable à ceux des Google Glass ou des Hololens de Microsoft. Néanmoins, ce produit pourrait arriver plus tardivement, au plus tôt en 2025, d’après 9to5Mac.

Et après les casques et les lunettes, la firme pourrait aussi proposer… des lentilles connectées permettant d’avoir une expérience de réalité augmentée sans porter de casque ni de lunettes. Néanmoins, concernant ce projet, il y aurait encore de l’incertitude. Et ces lentilles ne sortiraient pas avant 2030.

Cela fait un moment que nous savons qu’Apple a des projets dans la réalité augmentée en dans la réalité virtuelle. Et cette année, les plans de la firme de Cupertino se précisent.https://df7cb249b8500522764b130c26b0533e.safeframe.googlesyndication.com/safeframe/1-0-37/html/container.html

D’ailleurs, récemment, une nouvelle rumeur concernant les futurs produits AR/VR de la firme de Cupertino ont circulé sur la toile. Dans un article publié ce weekend, nos confrères de 9to5Mac relaient une publication qui aurait été faite par l’analyste Ming Chi Kuo à ce sujet.

Et d’après cet article, Apple pourrait sortir un premier produit en 2022. Il s’agirait d’un casque qui permettrait d’avoir à la fois de la réalité virtuelle et de la réalité augmentée. Le prototype actuel pèserait entre 200 et 300 grammes. Néanmoins, Apple pourrait parvenir à réduire ce poids à 100 à 200 grammes.

Ce casque AR et VR utiliserait un écran micro-LED de Sony, et disposerait de ses propres capacités de stockage et de calcul. Cela suggère que le produit ne devrait pas dépendre d’un smartphone ou d’un ordinateur pour fonctionner, comme les casque Oculus Quest de Facebook.https://df7cb249b8500522764b130c26b0533e.safeframe.googlesyndication.com/safeframe/1-0-37/html/container.html

Et alors que de précédentes rumeurs suggéraient que le premier casque d’Apple pourrait coûter plus de 2 000 dollars, la source relayée par 9to5Mac suggère que ce produit devrait plutôt avoir un prix comparable à celui d’un iPhone : dans les 1 000 dollars.

Des lunettes de réalité augmentée en 2025 ?

En plus d’un casque AR/VR, Apple plancherait aussi sur des lunettes de réalité augmentée, avec un format comparable à ceux des Google Glass ou des Hololens de Microsoft. Néanmoins, ce produit pourrait arriver plus tardivement, au plus tôt en 2025, d’après 9to5Mac.

Et après les casques et les lunettes, la firme pourrait aussi proposer… des lentilles connectées permettant d’avoir une expérience de réalité augmentée sans porter de casque ni de lunettes. Néanmoins, concernant ce projet, il y aurait encore de l’incertitude. Et ces lentilles ne sortiraient pas avant 2030.

Il est important de rappeler que pour le moment, Apple n’a pas encore évoqué ses projets dans l’AR/VR. Et pour le moment, toutes ces informations ne sont pas encore officielles. Aussi, la prudence reste de mise.

En tout cas, la firme de Cupertino ne cache plus son intérêt pour l’AR/VR, puisque nous pouvons avoir une idée des projets de celle-ci à travers les acquisitions de startups spécialisées dans les technologies liées à ce domaine.

Le mystérieux projet dirigé par Dan Ricio

On notera qu’en janvier, les médias ont également évoqué les ambitions d’Apple dans l’AR/VR après l’annonce d’un nouveau poste pour Dan Ricio, l’un des membres de son équipe de direction. Celui-ci a été placé à la tête d’une équipe qui travaille sur un nouveau projet dont Apple ne veut pas encore parler.

« Après 23 ans à la tête de nos équipes de conception de produits ou d’ingénierie matérielle – culminant avec notre année la plus grande et la plus ambitieuse de tous les temps en termes de produits – c’est le bon moment pour un changement. Pour la suite, j’ai hâte de faire ce que j’aime le plus : concentrer tout mon temps et toute mon énergie chez Apple sur la création de quelque chose de nouveau et de merveilleux dont je ne pourrais pas être plus enthousiaste », avait déclaré le principal intéressé.

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Apple travaille déjà sur la 6G

La marque à la pomme recrute plusieurs ingénieurs en interne pour travailler sur cette nouvelle technologie afin de ne pas dépendre de ses prestataires.

Alors que la 5G peine encore à se démocratiser, plusieurs entreprises commencent déjà à se projeter sur la prochaine génération de réseaux mobiles. C’est justement le cas d’Apple qui recrute déjà une équipe pour travailler sur la 6G. La 6G ne devrait pas voir le jour avant plusieurs années, mais la marque à la pomme ne veut pas se laisser distancer et surtout pas dépendre de ses partenaires, notamment de Qualcomm.

Apple veut être indépendant dans le développement de la 6G

Dans les offres d’emploi en question, Apple recherche deux types d’ingénieurs : « ingénieur en systèmes de recherche sans fil – 5G/6G » et « ingénieur en normes RAN1/RAN4 ». Si vous êtes concernés, il n’est sûrement pas trop tard pour postuler. Quand on regarde plus précisément, on peut lire ceci dans l’annonce : « vous ferez partie d’une équipe définissant et effectuant des recherches sur les normes de prochaine génération comme la 6G. Vous rechercherez et concevrez des systèmes de communication sans fil de prochaine génération (6G) pour les réseaux d’accès radio en mettant l’accent sur les couches PHY/MAC/L2/L3 ».

Des postes à pourvoir au siège de la société à Cupertino, mais aussi à San Diego. Une ville dans laquelle Apple a ouvert des bureaux spécialement dédiés aux technologies sans fil et aux technologies du silicium. Ce n’est vraisemblablement pas un hasard si Qualcomm a également ses bureaux dans cette ville du Sud de la Californie. Il ne fait plus aucune doute qu’Apple aimerait s’emparer du monopole de la société dans le domaine des technologies sans fil. La firme a d’ailleurs commencé à le faire avec le développement de ses propres processeurs ARM.

Au niveau de l’iPhone, Apple dépend toujours de Qualcomm. En effet, l’iPhone 12 utilise un modem Qualcomm. Plusieurs sources laissent penser que la marque à la pomme fait tout pour concevoir ses propres modems afin de ne plus avoir à travailler avec les composants de Qualcomm pour ses futurs smartphones. C’est la recette du succès chez Apple : internaliser un maximum de technologies et de savoir-faire. L’entreprise est convaincue que cette approche permet d’offrir des produits et une expérience de meilleure qualité à ses utilisateurs.

Tout le monde s’intéresse à cette nouvelle technologie

La course à la 6G semble déjà bien engagée. L’Union européenne a récemment lancé Hexa-X : un projet dirigé par Nokia pour poser des éléments de pré-standardisation. Un projet mené de concert avec la Commission européenne. En réalité, Hexa-X est un consortium qui réunit plusieurs entreprises européennes ainsi que des laboratoires de recherche autour d’un seul et même sujet : la 6G. Le lancement officiel du projet est prévu pour janvier 2021 et doit logiquement durer deux ans et demi. Il s’agit bel et bien de la première initiative européenne officielle pour mener des travaux de recherche sur la 6G.

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Près de 92% de foyers français sont désormais connectés à Internet

En 2020, les Français ont passé en moyenne 2h15 par jour sur Internet. Un chiffre qui monte à 4h23 pour la tranche des 15-24 ans.

Sous l’effet de la crise sanitaire, les Français ont passé plus de temps que jamais à surfer sur Internet en 2020. Que ce soit pour se divertircommuniquertravailler ou même effectuer des achatsla toile s’est présentée comme une ouverture sur le monde quand la vie réelle semblait être mise sur pause. Dans ce contexte « l’année Internet 2020 » bat tous les records, nous révèle un rapport de Médiametrie.

Les Français plus connectés que jamais à Internet

En 2020, les Français auraient passé en moyenne 2h15 par jour à surfer sur Internet (dont les 2/3 sur smartphone), ce qui représente une hausse de 15% par rapport à 2019. Si cette progression concerne l’ensemble de la population, elle se fait d’autant plus ressentir sur la tranche des jeunes de 15 à 24 ans qui, eux, ont passé 24% de temps de plus sur le web que l’année précédente. Ils auraient ainsi consacré en moyenne 4h23 par jour à leurs activités numériques.

En fin 2020, Médiametrie note également que 92% de foyers français étaient connectés à Internet. Mensuellement, cela se traduit par un total de 53 millions d’internautes. Si ce chiffre est impressionnant, il révèle parallèlement une autre réalité qu’il est important de souligner : 10 millions de personnes n’ont toujours pas accès à Internet. La fracture numérique est encore bel et bien présente, et d’autant plus alarmante qu’Internet est devenu un outil indispensable en temps de crise sanitaire, aussi bien pour se divertir, que maintenir un lien social avec ses proches, travailler, étudier, ou même effectuer ses achats en toute sécurité.

La vie numérique a pris le relai sur la vie réelle

Justement, Médiametrie révèle que « 80,5% des 15-24 ans se sont connectés aux sites et apps de formation/éducation pendant le premier confinement et près de la moitié des CSP+ ont utilisé des services de messagerie professionnelle et de visioconférence pour télétravailler ». Des chiffres qui appuient ce que nous soulignions déjà précédemment : Internet n’est plus seulement un lieu de divertissement, mais bel et bien un outil qui accompagne les Français dans des aspects indispensables et incontournables de leur quotidien.

De la même façon, avec la fermeture des restaurants, les internautes ont considérablement fait appel aux services de livraison de repas à domicile, ainsi qu’aux services de drive. L’audience de ces services aurait doublé entre octobre 2019 et 2020, pour passer de 7 millions de visiteurs uniques, à 13,6 millions en seulement 6 mois. Le constat est le même pour les services médicaux en ligne, qui enregistrent une hausse de leur audience de 26% en un an.

Côté divertissement, Internet s’est également révélé salvateur en 2020 : 36,2 millions d’internautes se seraient rendus chaque mois sur les sites et les applications TV/Audio, quand ils auraient été 27,9 millions à se rendre sur des plateformes de SVOD et 45,9 millions sur des plateformes d’AVoD.

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WhatsApp : la mise à jour controversée des conditions d’utilisation est de retour

Après le report de la mise à jour des données de confidentialité, WhatsApp remet le sujet sur la table, avec une communication mieux préparée.

Après l’annonce controversée du changement de sa politique de confidentialité en janvier dernier, Whatsapp avait décidé de repousser la mise à jour pour faire redescendre la pression.

Aujourd’hui, le service de messagerie s’exprime à nouveau afin d’expliquer les prochaines étapes de cette mise à jour, qui, malgré l’encre qu’elle a fait couler, reste toujours d’actualité.

Une communication renforcée

Si les conditions de la mise à jour restent les mêmes que celles censées être appliquées depuis le 8 février, WhatsApp semble désormais avoir appris de ses erreurs. Afin d’éviter la confusion générale, l’entreprise va cette fois-ci intensifier sa communication pour rassurer ses utilisateurs et clarifier les points de confusion.

Ainsi, le service de messagerie va déployer sur son application un bandeau, qui expliquera précisément les termes de confidentialité et les conséquences de cette mise à jour qui, pour rappel, concerne principalement les communications entre particuliers et entreprises via WhatsApp Business.

La mise à jour de la politique de confidentialité concerne principalement les échanges avec les entreprises. © WhatsApp

Un bandeau qui se veut moins agressif que la pop-up utilisée en janvier dernier, qui vous invitera toutefois à accepter ces nouvelles conditions si vous souhaitez continuer à utiliser le service de messagerie. L’entreprise indique également qu’elle utilisera désormais la fonctionnalité « Statut » pour partager ses valeurs et mises à jour directement au sein de l’application.

Le déploiement de cette nouvelle politique de confidentialité est prévu pour le 15 mai 2021.

Ce qui change et ce qui ne change pas après cette mise à jour

Pour rappel, l’annonce de la mise à jour de WhatsApp avait entraîné des milliers de réactions sur les réseaux sociaux notamment, faute d’une communication claire de la part de WhatsApp. Lecture des messages privés, conversations mises sur écoute, inefficacité du cryptage des communications… Autant de rumeurs qui ont eu un impact négatif sur la réputation de l’application. WhatsApp, à travers une page dédiée sur son centre d’aide, a tenu à clarifier les conséquences pour les utilisateurs.

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Kioxia et Western Digital empilent 162 couches dans leur prochaine mémoire flash 3D

Le japonais Kioxia et l’américain Western Digital, alliés dans le développement et la production de mémoires flash NAND, ont développé leur puce 3D à 162 couches. Ils rejoignent ainsi le club des fabricants prêts à passer à la prochaine génération de mémoire flash 3D.

La course pour la prochaine génération de mémoire flash 3D s’étend. Après le coréen SK hynix et l’américain Micron Technology, c’est au tour du japonais Kioxia et son allié américain Western Digital d’annoncer le développement conjoint de leur future puce. Elle aura 162 couches de stockage d’information, contre 176 pour SK hynix et Micron Technology. Les détails de cette innovation ont été présentés le 18 février 2021 à la conférence ISSCC (International solid-state circuits conference) qui se déroule cette année de façon 100 % virtuelle.

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L’enseigne Intersport automatise la visibilité web de ses points de vente

Sous la pression de la crise sanitaire, l’enseigne de sport Intersport progresse dans l’adoption croissante des nouveaux standards du web et du commerce omni-canal. Après le service « Click & Collect » lancé en 2017 et la livraison en 2018, l’enseigne a opté pour l’automatisation de la mise en avant de ces services et de son réseau de points de vente sur internet. 

Gestion centralisée des 445 fiches magasin d’Intersport

« La crise actuelle nous a rappelé l’importance du digital pour tous les réseaux de points de vente physiques » explique Matthieu Pellet, Chief Digital Officer d’Intersport. L’objectif était d’automatiser la gestion des 445 fiches Intersport sur « Google My Business » et d’attirer plus de clients en magasins via notamment le drive et le Click & Collect. « Il était important d’automatiser la mise en avant de ces services et de notre réseau de points de vente physiques sur internet » dit-il. Pour uniformiser les informations en ligne de son réseau de points de vente, Intersport a fait appel à la société Partoo, au début de la crise de la Covid-19. Partoo délivre un service concurrent de celui de Yext. Il aura fallu 2 ans à Partoo pour convaincre Intersport.

Auparavant, deux équipes d’Intersport prenaient plusieurs heures par semaine pour mettre à jour manuellement les données des points de vente sur les différentes plateformes. Une équipe commerciale s’occupait du site internet d’Intersport et de « Google My Business ». Une seconde équipe intervenait sur les réseaux sociaux comme Twitter ou Instagram. La plateforme de centralisation des informations sert à gérer la localisation, les horaires et les services disponibles par magasin. Désormais, les 445 magasins sont référencés automatiquement sur une vingtaine de plateformes telles que Google, Facebook et Waze.

Affichage des informations de « Click & Collect »

L’enseigne intègre sous Google les attributs de « Click & Collect » pour annoncer la possibilité de se faire livrer ou de retirer ses produits en magasin. Plus récemment, Intersport a également mis en place les attributs « Santé et sécurité » pour indiquer si les employés portent des masques et si le masque est obligatoire. Sur six mois, de mai à octobre 2020, le nombre de vues des fiches « Google My Business » a augmenté de 76% par rapport à l’année précédente.

De plus, les actions sur ces fiches, comme les clics sur le site web ou les demandes d’itinéraire, ont augmenté de 58% par rapport à la même période. Les statistiques  montrent 2,7 millions de clics sur les fiches « Google My Business » d’Intersport dont 1,1 million de clics vers le site web de l’enseigne et 700 000 demandes d’itinéraires. Il y a eu 100 millions d’affichages, soit le double de l’année précédente.  

En 2021, les équipes locales auront un accès aux informations

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PROSPECTUS PAPIER : LES ENSEIGNES PEUVENT-ELLE RÉELLEMENT S’EN PASSER ?

Branle-bas de combat dans les hautes sphères : le prospectus papier, qui malgré quelques levées de bouclier au fil de son existence a longtemps joui d’une impunité face à son mauvais bilan environnemental, est à nouveau au cœur des débats. Après le test du premier confinement, où l’arrêt de sa distribution a été demandé pour éviter la cohue en magasin, la communication promotionnelle du secteur de la grande distribution est à nouveau mise à l’épreuve. En plus de la loi anti-gaspillage dont la mise en œuvre a débuté en 2021, le Conseil des Ministres, sous l’impulsion de la Convention Citoyenne pour le Climat, vient de valider l’interdiction des prospectus pour les collectivités volontaires. Une décision contestée par la Fédération du Commerce Coopératif et Associé (FCA), avançant l’argument d’un contexte difficile pour le pouvoir d’achat des Français, qui ont plus que jamais besoin des promotions. Mais celles-ci ne peuvent-elles vraiment pas être diffusées autrement ?

Un outil socialement dépassé qui continue pourtant de séduire

Si l’éco-responsabilité, le local et le Made in France connaissent depuis déjà des années une montée en flèche dans les usages de consommation des Français, la crise sanitaire n’a fait que les confirmer. Plus que des tendances, le “mieux consommer” est issu d’une prise de conscience collective. Celles-ci, combinées à l’accélération notoire du digital en 2020, prennent en étau les grandes enseignes, qui s’attèlent à prouver aux consommateurs qu’elles ont compris le message.

Conséquence directe, pour la première fois, la publicité online passe devant le prospectus papier : 53% des Français souhaitent que les enseignes tendent vers de la promotion exclusivement digitale car celle-ci répond mieux à leurs besoins. On peut dire sans trop s’avancer, que ce sont les mêmes qui déclarent jeter systématiquement les prospectus papier sans même les lire (45%) [1]. En parallèle, les “stop pub” fleurissent sur les boîtes aux lettres (30% installés aujourd’hui [2]) : et qui tenterait tout de même de déposer de la publicité dans celles-ci peut encourir, depuis janvier 2021, jusqu’à 3000€ d’amende.

On pourrait donc rapidement jeter le prospectus papier dans les abysses de l’obsolescence. Et pourtant…

Si le papier est moins efficace pour les enseignes non-alimentaires, ce qui explique depuis des années la disparition progressive des catalogues, comme dernièrement celui d’IKEA, force est de constater qu’il l’est pour l’alimentaire. Le prospectus charme toujours un tiers des ménages [3], qui se base sur les offres proposées pour faire ses achats. 20% l’emmènent même avec eux pour faire les courses.

Que les enseignes soient prêtes ou non, 2021 marquera un tournant

Il est clair que si en 2015, plus de 20 milliards de prospectus ont été édités chaque année, et que les budgets marketing alloués à ce support de communication pour l’ensemble des enseignes de la grande distribution avoisinaient les 3 milliards d’euros, ce n’était pas pour le plaisir d’imprimer : beaucoup en tirent 10 à 15% de leurs chiffres d’affaires.

En tentant de devancer les réglementations, certains acteurs de la grande distribution mènent une stratégie hybride et gagnent fortement en expérience sur ce sujet pour construire pour l’avenir : qui trouvera le mix gagnant ? La course est déjà bien lancée.

Parmi les initiatives, on retrouve par exemple la mise en place de liseuses digitales optimisées, personnalisées, et riches en contenu. De plus en plus d’enseignes font également le choix de supprimer le papier pour les magasins de proximité et de compenser à 100% par des dispositifs digitaux, avec des publicités sur les plateformes Google, Facebook, Instagram, Waze, ou des bannières sur les sites visités par les internautes. Là où le papier s’avère moins percutant, on le retire des zones de distribution, permettant ainsi de réduire jusqu’à 60% le gaspillage. Mieux encore, certaines enseignes envoient des prospectus adressés personnellement, notamment aux seniors, fidèles et moins habitués au canal digital, quitte à payer le prix élevé que cela demande en termes de logistique. Elles développent aussi la signalétique in-store pour augmenter la visibilité des promotions, envoient des emails ou SMS aux clients connus et identifiés…

Malgré les efforts notables d’une communication de proximité, les 800 000 tonnes de papier [4] que représentent les prospectus sur une année restent indigestes pour le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire. En parallèle de la loi anti-gaspillage, le Conseil des Ministres a validé le test sur 36 mois de la suppression des prospectus papier pour les collectivités volontaires. Barbara Pompili a par ailleurs lancé un ultimatum à l’ensemble du secteur de la publicité en janvier dernier : des propositions concrètes et ambitieuses d’ici mars, ou des sanctions. Si au 1er semestre 2020 le papier a enregistré une baisse de 41%, estimé à 30% sur l’année [5], 2021 ne devrait donc pas être en reste.

Le digital ne soit pas être le nouveau prospectus

Pourtant, des solutions existent. L’arrêt de la distribution du prospectus lors du premier confinement en a été le crash test : il a forcé les acteurs du secteur de la grande distribution à presser leur transformation numérique, et l’adoption d’outils promotionnels digitaux : display, social, search…

Après la fermeture des robinets d’investissement publicitaires au premier semestre, peut-être dû à un effet domino suite à la peur suscitée par le premier confinement, le secteur connaît un rebond de +13% au second semestre [6]. Le digital est agile, moins coûteux, et facilement réactivable. Un pari gagnant pour les annonceurs, dont la croissance a nettement accéléré : la transition, bien que brutale, s’est opérée brillamment. Les ventes de la grande distribution sur l’alimentaire ont bondi de 6,5% en 2020, comparé à 0,6% seulement en 2019 [7].

Mais on ne quitte pas un extrême pour en embrasser un autre.

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