Le NFC, le futur mode de paiement dédié aux transports en commun ?

En Angleterre, la NFC dans les transports semble déjà très rependue

Le paiement sans contact, via une application tierce sur smartphone ou une carte bancaire, est de plus en plus utilisé dans les transports en commun. Bien que le paiement sans contact soit un succès en France, c’est encore mieux chez certaines compagnies de bus anglaises :  les passagers sont devenus très adeptes du NFC.

Chez FirstGroup, 45% des passagers payent leur titre de transport en sans contact

FirstGroup est une compagnie de bus qui propose des lignes locales en Angleterre. Selon ses dirigeants, si 43% des paiements des titres de transport ont été faits en espèces, 45% le sont via un mode sans contact, depuis un smartphone ou une carte bancaire. Cette pratique est une évolution notable qui s’inscrit dans la logique de l’entreprise qui souhaiterait devenir une société sans paiement en espèces.

Le paiement sans contact n’est pas rare en Angleterre : la capitale anglaise connaît elle aussi cette pratique. Dans le métro, dans les bus : il est possible de voyager directement grâce à sa carte bleue. Plus généralement, la technologie NFC semble de plus en plus adoptée dans les transports en commun du monde entier.

L’usage du NFC dans les transports en France

L’Île-de-France programme la fin du ticket papier pour 2021, soit dans deux ans à peine. L’appli Navigo Lab qui viendrait ensuite mettre un terme au pass Navigo à puce est en cours de validation, cela passe d’ailleurs par des expérimentations sur smartphone. D’ores et déjà, il est possible d’acheter et d’utiliser des titres de transport de la RATP, en utilisant son smartphone.

D’autres villes, comme Grenoble ou Rouen ont choisi le ticket de transport par sms, via un numéro court et surtaxé : l’utilisateur n’a qu’à indiquer à ce numéro « 1 » pour avoir un ticket d’une heure, il reçoit en retour son titre de transport qui est directement débité sur la facture de son opérateur mobile, plus besoin de monnaie ni de carte bleue. Et dans ce cas, posséder un smartphone doté d’internet n’est même pas indispensable puisque cela se passe par sms.

Enfin, d’autres villes comme Lyon ont vu le déploiement du paiement de leur titre de transports sur smartphone bien plus récemment. À Lyon, cela concerne pour l’heure uniquement les utilisateurs Android, et seulement depuis le mois d’octobre. Pour être en mesure de voyager en utilisant directement sa carte bleue, il faudra encore attendre quelques années : cette fonctionnalité n’est pas prévue avant 2022 à Lyon.

Le nombre de voyage verra son tarif « billet unique » passer directement au tarif journalier, dès lors que ce sera plus avantageux pour le voyageur. Elle permettra, par exemple, lors de l’achat avec son smartphone de plusieurs billets 1 h, d’être basculé au tarif billet journalier si l’offre est finalement plus avantageuse pour l’usager.

Les avantages du NFC dans les transports en commun

L’utilisation du mode de paiement NFC dans les transports en commun possède bien des avantages :

  • L’interaction entre le voyageur et l’organisateur peut être élevée dans la mesure où il est possible d’envoyer des notifications au mobile de l’utilisateur, notamment lorsque le trafic est perturbé.
  • Les données du voyageur sont plus sécurisées : il peut verrouiller son application et déterminer les paramètres pour y accéder. Cela peut ainsi éviter de nombreuses fraudes. Via une carte, il est possible de bloquer un abonnement, de le désactiver notamment, tandis qu’un abonnement papier perdu peut toujours être utilisé.

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Comment Instagram choisit les contenus de l’onglet Explorer ?

Explorer est l’onglet qui permet de découvrir quotidiennement des photos, des vidéos en rapport avec nos centres d’intérêts.

L’objectif d’Instagram, avec l’onglet Explorer, est de proposer à ses utilisateurs du contenu qui soit le plus en adéquation possible avec leurs centres d’intérêts. On découvre, grâce à une publication officielle, que cet objectif induit de nombreux enjeux, notamment en ce qui concerne les systèmes d’apprentissage automatique qui permettent de générer le contenu proposé.

Instagram identifie les comptes similaires au votre et ceux avec qui vous avez échangé

C’est dans un article de blog publié par des ingénieurs d’Instagram, que des détails ont été dévoilés sur les logiques du réseau social, notamment à propos du contenu proposé aux utilisateurs dans « Explorer ». Instagram est une plateforme où le contenu afflue énormément. C’est là un enjeu important pour le réseau social qui doit recommander le contenu le plus adapté à chaque utilisateur.

Pour renouveler chaque jour les contenus proposés dans Explorer, Instagram identifie dans un premier temps les comptes qui se ressemblent grâce à une méthode nommée « Word embedding » : le réseau social compare l’ordre des mots que l’utilisateur utilise dans ses publications. Il observe de la même façon les comptes qui peuvent être liés entre eux : les comptes avec lesquels vous pouvez avoir interagi sont pris en compte, ceux dont vous likez ou sauvegardez le contenu également. À partir de cela, le réseau social, qui appartient aujourd’hui à Facebook, va chercher des comptes similaires et va sélectionner 500 premiers contenus.

Mais il y a des points sur lesquels, le système mis en place pour faire ce tri, doit être vigilant : l’élimination des spams, de la désinformation ainsi que le contenu contraire aux valeurs du réseau social. À partir de cela, Instagram sera alors en mesure de vous proposer 25 contenus différents sur la page Explorer, dans un ordre allant du plus intéressant pour votre profil, au moins susceptible de vous intéresser.

Pour être sûr de découvrir du contenu plaisant dans Explorer, interagissez avec des comptes Instagram qui vous plaisent

Les utilisateurs passeraient en moyenne 53 minutes chaque jour sur Instagram, durant ce temps, des likes, des commentaires sont déposés, des recherches sont faites, et des échanges ont lieu entre différents comptes. Ces échanges seraient donc le meilleur moyen de découvrir, via Explorer, des contenus potentiellement intéressants. Et si l’algorithme, à l’inverse, propose à l’utilisateur un contenu que celui-ci juge non pertinent, il est possible d’informer Instagram que vous souhaitez « voir moins de messages comme celui-ci ». C’est, là encore, un élément qui permet d’apporter de la précision pour le choix des contenus. Ceci peut d’ailleurs s’inscrire dans la logique du réseau qui veut donner plus de contrôle à ses utilisateurs.

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Google Assistant se dote d’un fil d’actualités audio

Avec la nouvelle fonctionnalité « Your News Update », Google Assistant propose l’équivalent des fils d’actualités Facebook ou Twitter, mais pour l’audio.

Les formats audio, comme les podcasts, sont aujourd’hui très plébiscités. Mais malheureusement, on a parfois du mal à trouver les émissions à écouter parmi toutes les sources disponibles sur la toile.

Google veut cependant nous aider à nous y retrouver en proposant l’équivalent des fils d’actualités de Twitter ou de Facebook, mais pour l’audio, sur Google Assistant.

Annoncée cette semaine, la fonctionnalité est baptisée « Your News Update ». Celle-ci permet à l’utilisateur d’obtenir un flux personnalisé d’informations, provenant de plusieurs sources, en envoyant simplement une requête comme « Hey Google, quelles sont les infos » à Google Assistant.

Les algorithmes de Google s’occupent de tout

On notera que depuis 2016, Google Assistant propose déjà des résumés de l’info à ses utilisateurs. Et depuis 2018, il est possible de demander des infos sur des sujets spécifiques comme le Brexit.

Mais avec la nouvelle fonctionnalité qui est lancée ce mois de novembre, le contenu est plus personnalisé, un peu comme sur les fils d’actualité des réseaux sociaux.

« Lorsque vous dites « Hey Google, envoi les infos » sur un téléphone qui utilise Google Assistant ou sur une enceinte connectée, Your News Update commence par un mélange de brèves nouvelles choisies à ce moment-là en fonction de vos centres d’intérêt, de votre emplacement, de l’historique et de vos préférences, ainsi que les principales nouvelles », explique Liz Gannes, product manager.

Malheureusement, cette nouveauté sur Google Assistant n’est encore disponible que pour l’anglais aux États-Unis. La firme de Mountain View ne sait pas quand celle-ci pourrait être disponible pour les utilisateurs francophones. Mais Liz Gannes indique que Google a l’intention de déployer internationalement la fonctionnalité à partir de l’année prochaine.

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Google présente l’équivalent de Waze pour les transports en commun

Fini l’excuse du métro en retard, avec Pigeon Transit vous pouvez désormais anticiper ces contretemps grâce à une communauté solide.

Depuis 2013, Waze fait partie de la famille de services proposés par Google. La firme de Mountain View s’est offert cette application de navigation GPS participative pour la modique somme de 966 millions de dollars. Au fil des années, Google a utilisé la technologie développée par Waze pour agrémenter Maps, mais aussi comme on le voit aujourd’hui, pour présenter le Waze de transports en commun : Pigeon Transit.

Développée par le laboratoire Area 120 dirigé par Google l’application Pigeon Transit est désormais accessible dans 5 nouvelles villes. Déjà déployée à New York, l’application est maintenant disponible à Boston, Chicago, Los Angeles, San Francisco et Washington DC. On l’appelle le Waze des transports en commun puisque différemment de Citymapper ou d’autres apps de ce type qui dépendent des mises à jour envoyées par les équipes techniques, Pigeon Transit est un service participatif.

Un service participatif flirtant avec le réseau social

Comme Waze le propose pour le trafic routier, en proposant de signaler des ralentissements, embouteillages et autres intempéries, Pigeon Transit fonctionne sur cette même logique pour les transports en commun. En effet, vous pourrez consulter, mais aussi signaler si votre ligne connaît des retards, si votre rame de métro est bondée, ou un quelconque autre problème.

L’application enverra également des alertes aux utilisateurs en cas de pannes d’électricité ou de changements de service majeurs, en plus d’alertes personnalisées envoyées avant que les voyageurs ne quittent leur domicile ou leur bureau afin qu’ils puissent anticiper les retards, les changements d’itinéraire ou les incidents météorologiques.

Tout comme Waze, Pigeon Transit est bien plus qu’un simple GPS. Les développeurs ont misé sur l’aspect social de cette application afin de fédérer une véritable communauté tout en proposant un service utile. Les utilisateurs établissent des profils et communiquent avec leurs amis en partageant des commentaires ou des photos utiles, mais aussi divertissants. En effet, l’espace commentaire peut signaler un désagrément à l’intérieur d’un bus par exemple, comme de la saleté, ou une panne d’escalator, mais cet espace peut aussi servir de réseau social en partageant un artiste dans le métro, ou encore un petit chien mignon. À la différence de Waze, ces commentaires et photos apparaîtront aussi dans un onglet dédié, similaire à la timeline Twitter.

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Google BERT est activé en France

Il s’agit de la mise à jour la plus importante des algorithmes du moteur de recherche depuis 5 ans.

Google BERT activé pour les requêtes formulées en français

Nous vous l’annoncions fin octobre : Google a introduit un nouvel algorithme, Google BERT, qui permet de mieux comprendre le langage naturel des internautes.

Si cette mise à jour ne concernait que les requêtes en anglais dans un premier temps, Google a confirmé au BDM que ce changement majeur était désormais déployé sur les recherches formulées en français.

Pour rappel, il s’agit pour Google de déterminer encore plus précisément le sens des termes employés par les internautes. Le but : leur proposer des résultats plus en adéquation avec leur intention de recherche initiale.

Les principes et les conséquences de Google BERT

Cette mise à jour des algorithmes Google se base sur une technique liée à un réseau de neurones pour le traitement du langage naturel et désignée par l’acronyme BERT : « Bidirectional Encoder Representations from Transformers ».

Le principe de Google BERT vise à traiter les mots et les expressions dans le contexte d’une phrase entière, et non plus individuellement, comme des mots-clés, sans lien entre eux. Ainsi, les mots de liaison, qui peuvent avoir leur importance pour déterminer le sens d’une requête, seront désormais mieux pris en compte par le moteur de recherche.

Avec cette amélioration des algorithmes de Google, rendue possible grâce à l’intelligence artificielle, le moteur sera capable d’évaluer et comprendre, à partir d’un ensemble de mots, lesquels sont importants et lesquels le sont moins, et de comprendre les liaisons qui unissent les mots et expressions utilisés par les internautes.

Une aide pour la recherche conversationnelle

Cette mise à jour de Google vise également les requêtes formulées à l’oral aux enceintes connectées, un marché sur lequel se sont positionnés les géants du web, tels que Google justement, mais aussi Amazon et Apple.

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L’assistant vocal Alexa se lance dans la santé connectée

Alexa se lance dans l’univers de la santé, et s’allie avec un réseau de pharmacies pour gérer vos ordonnances à distance, et vous rappeler de prendre vos traitements.

Dans le monde de la tech et des objets connectés, la santé est très stratégique. L’Apple Watch est le parfait exemple, alors que la stratégie de la marque à la pomme se penche de plus en plus sur le développement de nouvelles fonctionnalités censées améliorer votre hygiène de vie, voire vous prévenir en cas de problèmes de santé.

Chez les assistants vocaux, cette piste de développement pourrait également devenir un véritable argument marketing. Aujourd’hui, c’est Alexa, le programme vocal d’Amazon, qui vient d’annoncer un nouveau projet relatif à la santé. En s’alliant avec Omnicell, une société développant des solutions numériques à destination des pharmacies, Alexa pourra désormais avertir ses clients de prendre leurs médicaments, et contacter facilement leur pharmacie. Ce n’est pas la première fois qu’un projet lié au médical est annoncé par Amazon Alexa.

Renouveler ses traitements, et rappeler les prises de médicaments

Pour l’heure, les nouvelles fonctionnalités de santé qu’Alexa déploie ne seront disponibles qu’avec  « Giant Eagle Pharmacy », un réseau de pharmacies déployé dans les états de Virginie-Occidentale et de Pennsylvanie, aux États-Unis. Mais d’autres pharmacies « ouvriront leurs portes en 2020 », indiquaient nos confrères d’Engadget.

En substance, les premières fonctionnalités annoncées sont les suivantes : avec un assistant vocal fonctionnant sous Alexa, il sera possible de définir des rappels automatiques quant à la prise de vos médicaments, ainsi que de renouveler des ordonnances et des traitements directement depuis votre logement.

Ces fonctionnalités seront déjà suffisantes pour démarquer Alexa, et attirer une clientèle prenant régulièrement des médicaments.

L’assistant vocal Alexa veut que la santé devienne son prochain argument commercial © Amazon Alexa

Quid de la confidentialité ?

Lors de l’annonce de son partenariat avec Omnicell dans le développement de ces nouveaux outils, Alexa a souhaité rassurer, au sujet de la confidentialité. Il existera différents niveaux de protection de vos informations personnelles, qui seront déterminés par vous-même, entre ce qu’il peut être partagé ou non par Alexa, notamment au sujet des antécédents de médication.

En même temps, l’accès aux interactions avec l’établissement pharmaceutique sera protégé. Il faudra fournir les identifiants du compte Alexa, ainsi qu’un code personnel, afin d’accéder aux différentes données que vous aurez déclarées sur votre profil. D’ailleurs, une redirection se fera, et ce contact avec la pharmacie ne se fera pas directement sur la plateforme de l’application mobile.

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La 1 ère pub créée par une intelligence artificielle

Le monde de demain : on connaissait déjà les tableaux ou les musiques générés par une intelligence artificielle, voici la 1ère publicité…

C’est un spot pub de 50 secondes qui est en fait un hommage et un condensé des slogans de la marque Nike. Le créateur a passé 7 années de publicités du célèbre équipementier américain dans un réseau de neurones artificiels pour en tirer la substantifique moelle et s’en inspirer. Résultat : un « voyage schizophrénique vers la motivation », ce n’est pas moi qui le dit c’est le publicitaire français qui en a eu l’idée.

On a une suite de phrases un peu mystiques, comme débitées par un générateur de textes automatiques : « Si tu ne peux pas le battre, fais-en une légende ! Qu’est-ce que vous allez faire pour accomplir votre rêve le plus fou ? Les athlètes autour des retrouvailles, ici, nous sommes fous. La vie est injuste. Si vous n’avez qu’une main, ne faites pas que regarder un marathon. D’abord, effectuez un marathon. » Mystique, philosophique ou barré c’est selon.

Visuellement ça donne quoi ?

Le concept à l’écran est on ne peut plus simple. Un fond noir et les mots prononcés pendant le spot qui s’égrènent un par un, en blanc. Le tout sur une musique électro…

Elle va passer sur les écrans ?

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S’intéresser aux réseaux sociaux, une évidence à ne pas louper

L’une des premières actions que vous faites en vous réveillant le matin, est-elle de consulter votre smartphone ? C’est en tout cas ce que fait 59 % de la population ! Vous regardez les notifications que vous avez reçues pendant la nuit, vous y répondez et vous consulter le fil d’actualité de vos différents réseaux sociaux.

Nous sommes environ 3,4 milliards d’utilisateurs de réseaux sociaux, ce qui représente 44 % de la population mondiale. Le nombre de plateformes sociales ne cesse d’augmenter, mais les plus connues sont Facebook, Instagram, SnapChat, Pinterest, LinkedIn et bien d’autres.

Les Français passent en moyenne 2 h 22 par jour sur ces diverses plateformes sociales. On constate que 53 % des Français ont quasi totalement adopté les messageries instantanées comme moyen de communication, laissant le SMS stagné. 41 % d’entre eux s’en servent quotidiennement et 40 % passe également des appels avec l’aide de ses messageries.

Du point de vue des marques, on observe que 73 % des responsables marketings pensent que leur marketing de réseaux sociaux a été « plutôt efficace » ou « très efficace ». Pour les consommateurs, 54 % d’entre eux utilisent les réseaux sociaux pour trouver des produits ou dans le but de rechercher des avis, des recommandations. Ils seront par la suite amenés à recommander la marque à leur entourage s’ils ont eu une expérience positive (71 % d’entre eux le font).

61 % de la population âgés de 12 ans et plus ont fait des achats sur Internet au cours de l’année écoulée, 35 % d’entre eux effectue un achat par mois au moins sur internet, ce qui correspond à une augmentation de 6 points en deux ans. Voilà une bonne raison pour que les marques est une présence en ligne favorable et importante sur plusieurs plateformes sociales.