Archives de catégorie : Digital Strategy
Aïe, le format vidéo est encore le Far West de la pub ! Décryptage
Source : ladn.eu
Des milliards de vues pour les pure players et les réseaux sociaux, des millions pour Médiamétrie, et encore d’autres revendiqués par les sites des médias… Les indicateurs vidéos sont le nouveau Far West des médias et des annonceurs. Que vaut vraiment une vue de vidéo Facebook ? Qu’achète-t-on vraiment lorsqu’on achète une vue de publicité sur YouTube ? On fait le point.
En 2020, la vidéo devrait représenter 82% du trafic global sur Internet et les dépenses publicitaires plus de 28 milliard, selon un rapport de Cisco. L’enjeu est donc capital, pour les marques qui veulent investir, comme pour les médias et plateformes qui veulent engranger des revenus. Et chacun se trouve un créneau – le plus de vues, le plus de temps passé, l’audience la plus qualitative ou la plus niche – pour vendre des espaces publicitaires. Instagram a récemment lancé IGTV pour concurrencer YouTube, Twitter a annoncé des partenariats avec des chaînes de télévision pour ses lives, Facebook continue sur sa lancée de « vidéo first » lancée il y a trois ans. Toutes ces vidéos ont-elles pour autant la même valeur pour les annonceurs ?
Pour Pierre-Yves Robert, directeur adjoint du département publishing de Publicis Média, il faut différencier les chiffres communiqués par les plateformes aux médias de ceux disponibles chez les agences publicitaires. Les vues comptabilisées ne sont pas nécessairement les mêmes pour les grand public que pour les annonceurs. Par exemple, YouTube utilise un petite marqueur visible qui augmente dès que l’internaute clique sur la vidéo. Mais, pour les annonceurs, « ce ne sont pas les mêmes métrics. On peut acheter de la vidéo vue à 100%. C’est-à-dire que si l’internaute regarde la vidéo jusqu’au bout, elle est facturée à l’annonceur. Sinon non. Mais, attention, une vidéo vue à 100% pour YouTube correspond à 30 secondes d’images. Au-delà, la plateforme estime que ce n’est pas de la qualité. »
Facebook et Instagram, de la masse mais pas de qualité
Pour le réseau de marque Zuckerberg et Instagram, c’est encore différent. Une vues est comptabilisée à partie de trois secondes. Une donnée qui peut prêter à sourire quand on sait que les vidéos se déclenchent automatiquement au scroll dans le feed. « Les chiffres donnés par Facebook sont biaisés. Le taux de complétion (la part de l’audience qui visionne intégralement une vidéo, NDLR) est extrêmement faible ! De l’ordre de 3%. Aujourd’hui, beaucoup d’annonceurs se posent vraiment la question de savoir s’il ne vaut pas mieux miser sur de la publicité programmatique ou des vidéos vues à 100%. » Car Facebook a beau se targuer de brasser beaucoup de data, pour le directeur adjoint, elles ne seraient, selon lui, pas toujours « très fraîches ». « C’est vrai que l’on peut cibler quelqu’un qui a liké telle page il y a cinq ans, mais avec la programmatique, on peut cibler plus finement quelqu’un qui est en train de réserver un voyage pour New York par exemple. C’est plus intéressant, plus actuel. »
Snapchat à la traîne
« Il y a eu un gros effet de masse au début pour de la publicité vidéo à l’intérieur des stories. Mais ça ne fonctionne pas vraiment parce que les vidéos ne sont pas vues plus de trois secondes. Surtout qu’au début, on ne pouvait pas cliquer. Il fallait donc mettre en place une espèce de mini-site sur Snap. Ce n’était pas du tout rentable. C’est vrai qu’on atteint une bonne couverture, mais il y n’y a pas de bon retour sur investissement », explique Pierre-Yves Robert, pour qui les annonceurs commencent à délaisser doucement l’application.
Les médias, un environnement sûr pour les annonceurs
Les vidéos hébergées directement sur les sites médias présentent de nombreux avantage, selon l’expert. C’est le cas des publicités visibles avant un contenu TF1, par exemple. « On ne peut pas les « skipper ». C’est la raison pour laquelle les vidéos « non coupables » sont plus impactantes en terme de notoriété et de mémorisation. Elles le sont presque autant qu’une publicité au cinéma. » Un autre type de vidéo, les vidéos « in read », celles qui apparaissent au sein des articles, obtiennent aussi de bons résultats pour les annonceurs, tout en préservant l’espace de lecture de l’internaute. Alors que les GAFA sont pris dans des scandales de fuite (ou vente) de données, les médias présentent un environnement sûr pour les annonceurs qui souhaitent préserver leur image, sans risquer d’être associés à du contenu de mauvaise qualité ou dégradant. Une manne à exploiter ?
INFOGRAPHIE : le baromètre 2018 des notifications push pour apps mobiles
Source : CB News
Accengage, spécialiste des technologies de notifications push pour apps mobiles, sites web et Facebook Messenger, publie l’édition 2018 de son Baromètre du Push pour Applications Mobiles. Une étude basée sur plus de 50 milliards de notifications envoyées à 900 millions de mobinautes dans le monde de janvier à mi-juin 2018. Dans une infographie, on y apprend notamment que 43,9% des utilisateurs iOS acceptent de recevoir les notifications, contre 91,1% sur Android. Que c’est le secteur de la finance qui a le meilleur taux d’opt-in global (72,3%), suivi du voyage (70,2%) et du e-commerce (68%). La France est le deuxième pays européen avec le meilleur taux d’opt-in (68,4%), derrière l’Italie (68,7%). En termes de « taux de réaction », c’est-à-dire le pourcentage d’utilisateurs ayant cliqué sur ces notifications, l’étude relève un taux moyen de 7,8% (4,9% sur iOS et 10,7% sur Android). Le top 3 des secteurs avec les meilleurs taux de réaction sont : le voyage (11,3%), la finance (9,8%) et le e-commerce (7,9%). La France est le deuxième pays européen avec le meilleur taux de clic (8,9%), derrière l’Allemagne (9,2%).
Comprendre le fonctionnement du nouvel algorithme de YouTube
Source : siecledigital.fr
YouTube, qui comptait plus de 1,5 milliard de visiteurs connectés par mois en 2017, a changé son algorithme de classement. Nombreux sont ceux qui pensent que celui-ci est basé sur le nombre de vues. Toutefois, un autre facteur crucial est pris en compte et joue finalement le rôle plus important dans le classement du contenu : la durée de visionnage.
L’algorithme de la plateforme vidéo est complexe et sert à classer le contenu sur la base de nombreux facteurs qui s’entremêlent. Ce système permet aux utilisateurs de découvrir du contenu personnalisé, qui les intéresse, et qui répond à leur recherche. Par conséquent, celui-ci les encourage à passer plus de temps sur la plateforme.
Auparavant, les vidéos les plus vues étaient celles qui occupaient les premières places dans la liste des vidéos suggérées. Mais cela posait deux problèmes principaux : le premier problème était la difficulté pour un créateur à mesurer l’engagement et la durée et visionnage de son contenu. Le deuxième problème était la tendance que les créateurs avaient à mettre en œuvre différents moyens pour générer des clics (mots clés non pertinents, descriptions et contenu considérés comme étant du spam, etc).
Le changement d’algorithme qui a eu lieu il y a quelques années permet aux créateurs d’évaluer le taux de rétention de leur audience. Il est évident que la durée totale de la vidéo ne favorise ou ne pénalise pas le classement. Pour être fair play, l’algorithme calcule la durée de visionnage en rapport avec le durée totale de la vidéo.
5 règles d’or pour BIEN communiquer sur Facebook
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Vous y êtes déjà mais vous doutez de l’efficacité de votre stratégie ?
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A travers ce Webinar, nous étudierons ensemble les 5 règles d’or pour avoir une stratégie efficace sur ce réseau afin d’engager activement vos communautés quelque soit le secteur dans lequel vous évoluez.
Nous aborderons aussi comment obtenir de bonnes performances malgré le nouvel algorithme de Facebook.
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5 GRANDES TENDANCES DE LA PUBLICITÉ MOBILE EN 2018
Source : cedicom.fr
Trois Français sur quatre sont équipés d’un smartphone. Ils l’utilisent un peu pour téléphoner, et beaucoup pour naviguer sur internet : 42 % des connexions sont désormais réalisées depuis un smartphone, contre 38 % à partir d’un ordinateur.1 Dans ce contexte très porteur, le marketing mobile ce présente comme le nouvel eldorado de la pub digitale. Mais, pour beaucoup, c’est encore quelque chose d’assez neuf. Par quels moyens investir la pub mobile ? Voici 5 tendances à suivre pour réussir une campagne mobile en 2018.
1. Vidéo et réseaux sociaux, le duo gagnant de la publicité mobile
Support favori des Millenials, la vidéo est portée par les réseaux sociaux 100 % visuels, tels que YouTube ou Snapchat, mais elle se développe aussi sur les réseaux sociaux plus classiques, comme Facebook et Twitter. Les perspectives de croissance de la vidéo sont énormes, puisqu’elle devrait représenter 80 % du trafic internet global d’ici 2020.2 Facilement partageables, ce sont aussi les vidéos qui ont le plus de chance de devenir virales, et d’assurer aux campagnes de pub un maximum de portée.
2. Une publicité mobile de plus en plus personnalisée
La publicité programmatique, notamment à travers le format Display, espace publicitaire s’affichant sur les pages sociales de vos cibles, est de plus en plus personnalisée. Les applications permettent la récolte de données et un ciblage très précis des utilisateurs, à partir de critères que vous définirez selon les objectifs de votre campagne : l’âge, le sexe, la catégorie socio-professionnelle, les loisirs, le lieu de résidence, etc.
3. La pub mobile et le native advertising, une nouvelle approche du client
La publicité native, ou native advertising, est un format publicitaire discret, qui s’intègre naturellement aux contenus éditoriaux. Ce format non intrusif a les faveurs du public, parce qu’il ne perturbe pas l’expérience utilisateur.
4. Pub mobile et drive-to-store, l’art d’attirer le client dans un magasin
Le mobile permet aux annonceurs de rester en contact avec les prospects, et de les inciter, par différents moyens, et au moment le plus propice, à se rendre dans un point de vente physique. Cela peut se faire en leur envoyant un SMS promotionnel ou une notification push. La géolocalisation, permet de toucher le prospect au moment où il se trouve à proximité du point de vente.
5. Et demain… la réalité virtuelle au service de la publicité mobile
Réalité virtuelle (VR) et réalité augmentée (VA) n’appartiennent plus au domaine de la science-fiction ou à celui des jeux vidéo. Ces nouvelles propositions pourraient trouver des applications directes dans la pub mobile. Equipé d’un casque spécifique, votre client découvrirait alors tous les avantages de votre produit ou service. Une expérience d’immersion totale qui lui parlerait bien mieux que les arguments du meilleur de vos commerciaux !
Qu’en dites-vous ? Intéressant, non ? Vous aussi vous pouvez dès à présent profiter des possibilités offertes par la publicité mobile, car elle sait parfaitement s’adapter aux besoins des PME. Faites vos premiers pas dans la publicité mobile avec Cedicom !
Brioude Internet vous présente : les 10 conseils pour séduire Google
La Saint Valentin, pour beaucoup, c’est l’occasion idéale pour revêtir ses plus beaux attraits et déclarer sa flamme à sa moitié… Alors, en tant qu’agence spécialisée dans le référencement et le Webmarketing, nous nous sommes dit que nous pourrions vous donner quelques idées pour améliorer votre jeu de séduction avec le tant convoité Google.
Tels les Hitch du référencement, vous trouverez nos dix (plus un) tips pour tenter de conclure avec le moteur de recherche.
Qui sont les personas de l’e-commerce ?
Source : ecommercemag.fr
Les usages de l’e-commerce se sont largement démocratisés et les critères sociodémographiques traditionnels ne sont plus suffisamment opérants pour caractériser ses acheteurs. Des éléments sur les comportements et l’expérience utilisateur donnent une vision plus dynamique des personas ou profils types.
Lorsque plus de 80% des internautes achètent en ligne, les singularités sociodémographiques du profil de l’e-acheteur tendent à disparaître! L’Observatoire des usages internet de Médiamétrie recensait 36,9 millions d’e-acheteurs au deuxième trimestre 2017 (+964.000 en un an). Même les plus âgés s’y mettent massivement, puisque 78% des internautes de plus de 65 ans se déclarent cyberacheteurs. « La facilité d’accès au produit apporte une telle valeur ajoutée que si des réticences persistent, elles ne sont plus liées à l’offre mais à des préférences propres aux acheteurs. Certains ont besoin d’un contact humain lors de leurs achats, d’autres n’aiment tout simplement pas payer en ligne… Depuis que le paiement est sécurisé, les principaux freins à l’achat en ligne ont été levés, a minima sur ordinateur », observe Jamila Yahia Messaoud, directrice du département Ad’hoc de Médiamétrie. Avec une exception pour l’alimentation et les produits de grande consommation, qui restent massivement achetés dans les commerces physiques de proximité…
Les personas s’appuient sur d’autres éléments que l’âge ou les critères sociodémo- graphiques.
L’analyse par cible fait toutefois apparaître quelques singularités. L’Observatoire du consommateur connecté de Médiamétrie montre que les mamans ont plus d’affinité pour les produits de beauté-santé (49% d’affinité quand cette catégorie réunit 32% de l’ensemble des acheteurs), pour l’habillement et la mode (41% d’affinité à rapprocher de 48% des achats) et pour les produits de grande consommation (30% d’affinité). Les CSP+ sont davantage intéressés par les articles de sport, l’alimentation et les produits de grande consommation (31% dans les deux segments), par la vidéo à la demande (VOD) et la musique en ligne (25%). Les ultra-connectés sont plutôt enclins à se tourner vers les articles de sport (38% d’affinité), l’alimentation et les produits de grande consommation (36%), la VOD et la musique en ligne (28%). Chez les inactifs, les affinités se concentrent principalement sur les articles d’habillement et de mode (38%), les produits de beauté-santé (25%) et l’univers de la maison (23%).
Une logique opérationnelle Les sites qui travaillent sur les profils types de leurs clients – ou « personas » – s’appuient sur d’autres éléments que l’âge ou les critères sociodémographiques. Ils prennent en compte la fréquence ou le volume d’achat (par exemple avec des segments uber loyals, frequent, infrequent, new or reactivated chez eBay), caractérisent des cibles prioritaires (adolescents, femmes enceintes et mamans avec jeunes enfants chez Cyrillus) ou les types d’usages (catégories jeunes, familles et voyageurs professionnels chez Voyages-sncf.com). Certains sites créent des catégories maison, comme eBay avec ses « self-expressionist treasure hunters » (SETH), qui se superposent aux segments plus classiques. « Ce profil désigne une cible très experte de l’e-commerce, qui utilise beaucoup les comparateurs pour trouver les bons plans mais aussi les produits originaux qui reflètent sa personnalité « , explique Camille Charvolin, directrice marketing d’eBay France.
Dans une logique opérationnelle, des segmentations plus fines peuvent être mises en place. eBay s’appuie sur le comportement et les dynamiques d’achats pour adresser des programmes CRM dédiés: « Les acheteurs les plus actifs sont récompensés avec des coupons de réduction ou d’abondement, puisque l’argent reste la gratification la plus appréciée. Nous adressons une communication personnalisée aux clients en fonction de la catégorie de produit qui les intéresse, selon la fréquence des achats, ou en prévention du churn pour les potentiels abandonnistes », ajoute-t-elle.
Voyages-sncf.com a construit, depuis deux ans, une stratégie autour des personas. Assez fédératrice au sein de l’entreprise, cette grille de lecture s’enrichit au fil du temps selon différents prismes, notamment autour du comportemental. « On voit ainsi que les jeunes ont des attentes très structurées autour de la comparaison et des arbitrages prix / confort. Sur une même tranche d’âge, nous distinguons les étudiants des jeunes actifs. Quand les enfants arrivent, ce critère prend le pas sur les autres. Les conditions et les combinaisons de voyages devenant plus complexes ou difficiles, les voyageurs ont besoin d’accompagnement et de réassurance. La clientèle pro a de vraies attentes sur la gestion du temps, même si les pros des petites entreprises et les indépendants sont aussi assez soucieux de leur budget », détaille sa directrice marketing, Béatrice Tourvieille. Alors qu’un glissement vers le voyage de dernière minute se développe chez les jeunes, d’autres tendances sont communes à toutes les cibles, comme la montée en puissance des usages sur mobile et de la multimodalité. Le travail sur les personas a amené l’e-marchand à lancer des services spécifiques: un accès facilité au calendrier des prix pour les jeunes, des fonctionnalités V.Pro qui permettent notamment de gérer un compte pro, un programme Titinérants avec des bons plans, astuces et conseils pour voyager avec des enfants… Cette segmentation permet aussi d’ajuster la communication. « Les jeunes sont très en attente de conseils et d’inspiration sur les réseaux sociaux. L’e-mail est utilisé sur toutes les cibles avec des logiques d’influenceurs et recommandation, ou encore de production de contenus adressés sur les carrefours d’audience dédiés », précise Béatrice Tourvieille.
Pas besoin d’être un grand de l’e-commerce pour s’attacher à bien connaître le profil de ses clients! Le Petit Ballon, site de vente de vin en ligne par abonnement lancé en 2011, a commencé à analyser sa clientèle avec Google Analytics. « Nous avons pu faire remonter beaucoup d’informations sur les lieux de vie de nos abonnés (à plus de 80% dans des grandes villes), la répartition hommes-femmes (50-50%), le coeur de cible (25-44 ans)… », constate Martin Ohannessian, cofondateur et p-dg du site. Pour aller plus loin, le site envoie de nombreux questionnaires par e-mail. Le service clients et le p-dg passent aussi beaucoup de temps à téléphoner aux abonnés: « Avec une seule question sur ce qui les intéresse dans l’offre, on obtient des tendances beaucoup plus précises que par e-mail. Selon son envie de parler, le client fait remonter énormément de points qui nous aident à parfaire l’expérience », se félicite-t-il.
7 conseils pour réussir votre marketing viral
Source : webmarketing-com.com
Vous souhaitez faire parler de votre offre ? La rendre aussi « contagieuse » qu’un virus ? Le marketing viral est la solution. Popularisé dès 2008 par Seth Godin (dont je vous conseille les livres), le marketing viral va jouer sur la recommandation pour faire en sorte que votre offre soit promue par les utilisateurs eux-mêmes. L’offre se diffuse ainsi comme un virus, d’où le terme. Aujourd’hui, je vous propose 7 conseils marketing pour tirer parti de cette technique.
BIEN IDENTIFIER SA CIBLE
Comme toute bonne campagne marketing, votre campagne de marketing viral, pour être efficace, devra avoir une cible bien définie.
Qui souhaitez-vous toucher dans le cadre de votre campagne ? Quel est le profil de votre client type ?
La technique du « buyer persona » pourra vous aider à mieux qualifier votre cible. Les personas sont des personnages fictifs représentant les différents segments de votre cible marketing. Imaginez votre client idéal et donnez-lui un petit nom pour le rendre plus vraie que nature. Quel est son âge ? Son sexe ? Sa profession ? Son lieu de résidence ? Ses hobbies ? Son comportement d’achat ? …
Plus vous serez précis plus vous pourrez adapter les contenus à votre cible, prenez donc le temps de bien travailler cet aspect. Pour vous y aider, n’hésitez pas à consulter les articles suivants :
- Content marketing : et si l’on passait aux reader persona ?
- Comment identifier vos personas et générer plus de ventes
Une fois votre cible bien définie, pensez également à identifier les lieux d’échange où celle-ci se regroupe :
- Les médias qu’elle fréquente ;
- Les blogs et forums qu’elle suit ;
- Les groupes Facebook ou Linkedin liés à ses centres d’intérêt
- Les hashtags sur Twitter ou Instagram associés…
Profitez-en pour analyser les contenus qui marchent le mieux sur ces lieux d’échanges en regardant le nombre d’interactions sociales générées par les contenus (partages, commentaires, like….). Cela peut se faire à l’aide de l’outils Buzzsumo par exemple.
TRAVAILLER SON CONTENU ET SON CONCEPT
Maintenant que votre cible est bien définie, que vous avez observé les contenus qu’elle plébiscite, il vous faut trouver un concept répondant aux attentes de celle-ci. La définition du concept est l’aspect le plus important de la campagne. Le concept englobera le thème et les mécanismes qui permettront la viralité.
A ce stade, vous pouvez également, en amont de votre campagne de marketing viral, créer un sondage sur votre communauté pour voir ses attentes afin de les intégrer à votre concept.
Pour cela, vous pouvez utiliser des outils de sondage en ligne. Qualifio vous propose, par exemple, ce type de solution parmi de nombreux formats de campagnes marketing interactives.
Une fois que vous connaissez les attentes de votre cible, imaginez une campagne qui soit à la fois originale et qualitative.
Choisissez un format, cela peut être :
- Un jeu concours au concept original et aux lots attrayants ;
- Une vidéo jouant sur l’émotion. L’émotion qu’elle soit positive ou négative est un facteur de viralité, pensez à l’intégrer quel que soit le format que vous choisissez ;
- Un message rebondissant sur l’actualité (newsjacking) – une belle histoire ;
- Une offre exclusive (vraiment exclusive) réserver à des membres triés sur le volet…
Cette première phase sera essentielle, sans contenu et concept originaux, et sans timing correct, votre campagne de marketing viral sera une « simple » campagne de marketing classique, tout est dans le concept et l’originalité !
Attention à ne pas intégrer votre marque de façon trop insistante, le contenu ne doit pas faire « publicité » si vous souhaitez maximiser la viralité.
Créez un hashtag propre à votre campagne (unique) afin que les résultats soient plus facilement identifiables.
Votre campagne devra également intégrer des mécanismes de viralité tels :
- Un contenu facilement partageable sur les réseaux sociaux ;
- Des mécanismes pour inciter aux partages (dans le cadre d’un jeu concours, on peut par exemple donner des chances supplémentaires au tirage au sort en fonction du nombre de partages, vous pouvez également mettre en place un système de parrainage qui octroiera des bons d’achat à vos clients qui invitent leurs amis à effectuer un achat sur votre site …).
Dans le cas d’un jeu concours, vous pouvez vous aider d’outil de création de campagnes de marketing interactives tel Qualifio pour faire des quiz, des jeux concours et autres formats aidant à la viralisation.
Dernier conseil, afin de maximiser les chances de votre contenu à devenir viral, posez-vous les questions suivantes :
- Si ce contenu s’affichait dans mon newsfeed Facebook, est-ce que cela m’interpellerait ?
- Est-ce que le contenu me ferrait réagir émotionnellement ?
- Est-ce que j’aurai une envie « furieuse » de le partager ?
Si la réponse est 3 x oui, lancez-vous ! Si la réponse est non, repensez votre concept.
EXEMPLES DE MARKETING VIRAL :
Pour vous aider, voici quelques exemples de contenus viraux.
Media Markt et sa course de fou. Le distributeur a mis en jeu une « course de fou », le gagnant avait 100 secondes pour prendre tout ce qu’il voulait dans le magasin. Relayée sur les réseaux sociaux, la campagne a eu plus de 15.000 participations et 700.000 vues sur Youtube.
Volkswagen : lors du Superbowl la marque a lancé un spot viral jouant sur une franchise appréciée de tous (Star Wars) et sur l’émotion. L’intégration de la marque reste discrète mais ingénieuse. Bien que cette publicité ait bénéficié d’un budget publicitaire énorme, la marque a su intégrer la viralité pour une visibilité encore accrue.
UTILISER SES RESSOURCES EN INTERNE POUR AMORCER LA VIRALISATION
Votre campagne de marketing viral est prête pour son grand lancement ? Il faut maintenant amorcer la viralisation en diffusant le contenu sur un maximum de vos supports. Newsletter, réseaux sociaux, partages via les comptes de vos collaborateurs, affichage sur vos points de vente… Utilisez toutes les ressources mises à votre disposition en interne. Cela donnera une première visibilité à votre contenu.
OPTIMISER SON PLAN MÉDIA
Attention, ce n’est pas parce qu’on parle de viralité qu’il faut mettre de côté tout investissement publicitaire, au contraire. La viralité va vous aider à dépenser moins pour avoir plus de visibilité mais elle ne se substitue en aucun cas à un plan média.
En fonction des cibles (vues plus haut), on choisira les canaux d’acquisition les plus adaptés, parmi :
- La publicité sur Adwords pour générer des vues sur Youtube ;
- La publicité sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter & co) ;
- L’envoi sur des bases emailing partenaires ;
- L’affichage de bannières sur des médias sélectionnés en fonction de la présence de votre cible…
Prévoyez donc toujours un budget publicitaire lors de la mise en place d’une campagne virale.
INTÉGRER LES INFLUENCEURS DANS SA STRATÉGIE DE COMMUNICATION
Afin de continuer à développer la visibilité de votre campagne, vous pourrez également faire de la relation influenceurs. Repérez les influenceurs proches des intérêts de votre cible, cela peut être les blogueurs, youtubeurs, instagrameurs et autres personnalités influentes.
Présentez-leur votre campagne afin qu’ils la relaient si celle-ci les intéresse. Vous pouvez également prévoir un budget pour des publications sponsorisés chez ces influenceurs.
Une bonne pratique peut être également d’intégrer ces influenceurs dès la conception de la campagne afin de les impliquer en amont.
AMPLIFIER LE MESSAGE SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX
Lorsque la campagne battra son plein, il sera indispensable de suivre ce qui se dit sur les réseaux sociaux. Qui partage la campagne, quelles sont les typologies des sentiments lors des partages (plutôt positif, négatif, neutre…), quelles sont les interactions sur le hashtag associé…
Vous pourrez ensuite participer à la conversation et amplifier les messages positifs via le relais sur vos propres comptes sociaux ou via la publicité. Il s’agira d’être très réactif. Plusieurs outils comme ‘Mention’ permettent de suivre ce qui est dit sur votre marque sur internet.
SUIVRE LES RETOMBÉES
N’oubliez pas que le suivi des performances de votre campagne dépend en partie de la définition des indicateurs de performance avant le lancement de cette dernière et de la mise en place d’un système de mesure validé au préalable. Comme dans toute campagne marketing, il est impératif de suivre les retombées de votre campagne de marketing viral
- Combien de participations à votre jeu ?
- De vues de votre vidéo ?
- De partages de votre campagne ?
- D’inscriptions à votre newsletter ?
- De ventes sur votre site ?
Choisissez les indicateurs pertinents pour votre activité et dresser un bilan de votre campagne. Analysez ce qui a marché, ce qui n’a pas marché et tirez en les bons enseignements pour votre prochaine campagne. Si des articles spécifiques parlent de votre campagne, vous pouvez utiliser un outil comme Buzzsumo pour évaluer le volume de partage.
A vous de jouer !
Quelles sont les marques les plus puissantes sur YouTube ?
Source : http://www.ladn.eu
90% des 500 plus grandes marques mondiales possèdent au moins une chaîne YouTube dédiée. Quelles sont celles qui rassemblent le plus grand nombre ?
En plus des collaborations avec des influenceurs sur YouTube, les marques possèdent désormais leurs propres chaînes et communautés. Divimove a étudié le rapport de forces entre elles et les différents secteurs présents sur la plateforme.
Selon l’étude, le secteur le plus puissant de YouTube est celui des médias. En moyenne, les chaînesdes médias rassemblent 1,1 million d’abonnés, viennent ensuite celles de la technologie (950 000 abonnés), de l’alimentaire et des boissons (400 000), l’automobile (225 000) et le textile (207 000) forment le reste du top 5.
Les médias au-dessus du lot
En une année, la branche médias de YouTube est passée de 803 000 abonnés comptabilisés en moyenne à 1,1 million. Grâce à cette évolution, elle occupe aujourd’hui la première place des industries les plus fortes de la plateforme.
Le secteur est porté par trois marques : Warner Bros. (4,7 millions d’abonnés), la BBC (3,1 millions) et Disney (2,5). Les montées en puissante de Bloomberg (+50,1%) et de la chaîne américaine ESPN (+38,2%) ne sont pas non plus étrangère à la domination des médias.
Sur la deuxième marche, sans surprise, occupée par les entreprises de la tech. En moyenne, le secteur atteint 950 000 abonnés.
PlayStation, qui relaie tous les trailers des jeux développés pour sa console, arrive en tête. Ses concurrents ne sont pas loin puisque Google et Apple peuvent compter sur environ 5,6 millions d’abonnés chacun.
Red Bull a des ailes
En troisième position, on retrouve l’alimentation et les boissons qui comptent 400 800 abonnés.
Le leader du segment est évidemment Red Bull et ses 6,6 millions d’abonnés. Avec son contenu axé sur les sports extrêmes et la glisse, la marque a su trouver son audience. Coca-Cola (1,7 million d’abonnés) et Pepsi (780 000) occupent le reste du podium. Les chaînes de Subway (173%) et de Domino’s Pizza (+135%) connaissent de leur côté une croissance considérable.
L’industrie automobile sur la bonne voie
Les constructeurs américains hissent l’industrie automobile à la quatrième place avec 225 270 abonnés de moyenne.
Avec plus d’1,4 millions de followers, Ford se démarque nettement de ses concurrents. Sur l’année écoulée, la marque a connu une croissance de 116%. Viennent ensuite BMW (700 000 abonnés) et Chevrolet (570 000 abonnés).
La dernière place du top 5 est occupée par l’industrie textile avec 207 000 abonnés moyens sur YouTube. Nike mène la danse avec 700 000 abonnés. Le sport est également à la deuxième place avec adidas (490 000 abonnés) alors que le palmarès est complété par le luxe et la chaîne de Christian Dior (470 000 abonnés).
Une activité variable
L’étude se penche également sur l’activité des différents secteurs. Pour être évaluées, les entreprises ont été réparties en trois catégories : Active, Inconstante et Inactive.
À ce petit jeu, l’industrie textile se hisse à la première place alors que la tech, deuxième du classement général, ne semble pas poster avec une grande régularité. Cela s’explique notamment par les échéances, les grandes annonces et évènements du secteur du jeux vidéo. L’E3 ou la Gamescom boostent considérablement le taux de parution et les vues sur de courtes périodes alors que le reste de l’année est plus tranquille.
Méthodologie
Divimove a enquêté sur les 500 marques ayant le plus de valeur au monde (selon le rapport de Brand Finance) présentes sur YouTube. Le résultat a permis d’identifier les cinq branches les plus appréciées et les trois chaînes de marques les plus puissantes. Cette mesure du succès s’appuie sur le nombre absolu d’abonnés des chaînes et leur croissance en 2017. Au contraire du nombre d’appels des vidéos, en partie générés par des campagnes pré-roll rémunérées, le nombre d’abonnés offre une image plus précise de la couverture organique et de la croissance de la présence des marques sur YouTube.