Comment un bug de taxis autonomes a paralysé la circulation

L’opérateur de robotaxi Cruise a semé la zizanie à San Francisco en début de semaine lorsque plusieurs de ses véhicules se sont soudainement arrêté sans raison.

La scène se passe à San Francisco, mardi soir : plusieurs taxi autonomes opérés par Cruise (une filiale de General Motors) se sont subitement arrêté sur la chaussée, bloquant complètement la circulation dans un quartier du centre ville pendant 2 heures.

La situation n’a pu être résolue qu’après l’intervention de techniciens sur place. La flotte Cruise n’est en service à San Francisco que depuis la semaine dernière. La ville est d’ailleurs l’une des seules aux Etats-Unis où l’exploitation commerciale des taxis autonomes est autorisée.

Quand une flotte de robotaxi bogue, c’est l’embouteillage

Il y’a d’ailleurs des garde-fous : certes les voitures autonomes ont le droit de rouler sans conducteurs, mais leur circulation est limitée par GPS à un ensemble de rues précis et elles ne peuvent rouler qu’en soirée et la nuit pour éviter de trop gros problèmes de circulation. L’opérateur a présenté ses excuses dans un communiqué de presse.

Toutefois Cruise a omis de préciser exactement ce qui a pu être à l’origine du bogue : “nous avons rencontré un problème un peu plus tôt dans la semaine qui a causer certains de nos véhicules à s’agglutiner. Bien que cela ait été résolu sans impact sur les passagers, nous présentons nos excuses pour la gêne occasionnée”.

La technologie des taxi autonomes reste à ce stade expérimentale – d’où les conditions assez particulières pour qu’ils puissent opérer dans une ville comme San Francisco. Dans un avenir proche, on peut imaginer que ce type de bugs se déclarent sur des flottes déployées ailleurs, dans les villes qui permettront la circulation de ces taxis à plus ou moins court terme.

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Télécoms : l’UE prolonge « l’itinérance comme à la maison », qu’est-ce que ça veut dire ?

L’Union Européenne vient d’annoncer la prolongation de « l’itinérance comme à la maison » (roam-like-at-home) jusqu’en 2032. Mais qu’est-ce que cela signifie ?

« Il s’agit d’un avantage très concret que nous apporte le marché unique européen » se félicite Margrethe Vestager, commissaire européenne à la concurrence. Ce vendredi, l’UE a prolongé « l’itinérance comme à la maison » jusqu’en 2032. Cette règle permet aux Européens d’utiliser leur forfait mobile dans tous les pays de l’UE comme s’ils étaient dans leur propre pays.

« Grâce à la prolongation de ces règles, les prix pratiqués entre opérateurs resteront concurrentiels et les consommateurs pourront continuer à bénéficier gratuitement des services en itinérance pendant les dix prochaines années » poursuit Margrethe Vestager.

Même qualité à l’étranger qu’à la maison

Les « consommateurs pourront désormais bénéficier, à l’étranger, de la même qualité d’internet mobile que celle dont ils disposent chez eux » peut-on lire sur le communiqué de l’Union Européenne.

Thierry Breton, commissaire européen au marché intérieur, se félicite aussi de cette décision. Il rappelle :

« Vous souvenez-vous de l’époque où nous devions désactiver nos données mobile quand nous nous déplacions à l’intérieur de l’UE, pour éviter de recevoir une facture d’itinérance astronomique ? Cette époque appartient au passé ! Est i les sera ainsi au moins pendant les dix prochaines années. Une vitesse accrue, davantage de transparence : nous continuons à faciliter la vie des Européens.« 

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Appli Instagram : enfin une fonction pour supprimer un compte

Contraint de se plier aux nouvelles règles d’Apple, Instagram ajoute une fonction de suppression de compte directement dans l’appli mobile pour iOS. On attend la même chose pour la version Android.

Supprimer son compte Instagram a toujours été un casse-tête. Pour éviter que les utilisateurs lassés quittent le réseau social, Meta – propriétaire d’Instagram, de Facebook, de Messenger et de WhatsApp – avait rendu la tâche difficile. Jusqu’à présent, la suppression ou la désactivation de compte Instagram ne pouvait pas du tout s’effectuer depuis l’application mobile : il fallait absolument passer par le site Web, avec un navigateur, et farfouiller dans les menus (voir notre fiche pratique) pour trouver l’option (accessible dans une page dédiée). Une opération – volontairement ? – pénible, dans laquelle nombre d’utilisateurs n’osaient pas se lancer, par méconnaissance ou par flemme, ce qui arrangeait bien les affaires du réseau social, trop heureux de conserver sa base de « clients », même inactifs, et d’exploiter leurs données… 

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Des plantes peuvent pousser dans le noir complet grâce à la science

Les limites fondamentales de la nature sont à nouveau repoussées par la science qui pourrait aider grandement le monde agricole.

Il y a des choses contre lesquels la science ne peut rien. Des règles de la nature qui sont là depuis le commencement et qui semblent impossibles à transgresser. Mais alors que les chercheurs tentent toujours d’aller plus loin, ces derniers pourraient bien avoir franchi une de ces fameuses barrières naturelles.

Les scientifiques de l’université de Riverside et du Delaware viennent en effet de publier un article dans la revue Nature Food expliquant qu’ils ont réussi à faire pousser des plantes dans le noir. Si certaines espèces de plantes sont plus ou moins sensibles à la lumière, aucune ne peut se développer dans le noir absolu.

Pour rappel, la photosynthèse, qui est le mécanisme naturel à l’origine de la croissance des plantes, est conçue autour de trois grands axes. Si les deux premiers (les nutriments du sol et le dioxyde de carbone) se trouvent aussi bien dans le noir qu’en plein jour, ce n’est pas le cas du troisième facteur : la lumière. Cette dernière est essentielle à la croissance des plantes, et elle ne peut pas être remplacée, du moins elle ne pouvait pas l’être jusqu’à présent.

Produire des fruits et légumes dans le noir

Mais l’expérience menée par cette équipe de chercheurs américains semble avoir réussi à nous prouver le contraire. En remplaçant la lumière par de l’électricité, les scientifiques ont réussi à produire de l’acétate. Cette molécule a permis de nourrir la plante et de la faire grandir, alors même qu’elle se trouvait dans le noir complet.

Selon les chercheurs, cette méthode permettrait ainsi de produire dans le noir, mais aussi de produire en bien plus grande quantité. En effet, ils estiment que la production serait 18 % plus importante grâce à cette nouvelle méthode. D’après leurs estimations, le processus naturel qui permet aux plantes de se développer n’utilise qu’un seul pour cent de l’énergie produite par le Soleil.

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La fin d’Internet Explorer fait paniquer la troisième puissance mondiale

Ce pays n’a pas anticipé à temps la disparition du célèbre navigateur.

Le 15 juin dernier, Microsoft a mis au support sur Internet Explorer. Ce jour marque donc en quelque sorte la disparition du navigateur internet. Si pour beaucoup, cela sonne comme une bonne nouvelle, ce n’est clairement pas le cas au Japon.

Contre toute attente, certains regrettent Internet Explorer

De manière surprenante, le pays du soleil levant n’a pas anticipé cette transition à temps et de très nombreux sites web continuent d’être configurés pour Internet Explorer. Parmi eux, des agences gouvernementales, mais aussi des institutions financières et des entreprises industrielles.

Nikkei Asia s’est procuré une enquêté réalisée en mars dernier par la société Keyman’s Net. On y apprend qu’un très grand nombre d’organisations utilisent toujours Internet Explorer, et que 49 % des personnes sondées recourent toujours au navigateur de Microsoft pour surfer sur le web.

Pire, de nombreux services internes aux entreprises ne sont accessibles que via Internet Explorer et notamment la gestion de présences des employés, le règlement des feuilles de frais, ainsi que certains outils.

Autre chiffre pour le moins troublant, en 2022, plus de 20 % des personnes interrogées n’avaient pas connaissance ou n’avaient pas trouvé de services alternatifs à ce navigateur. Des outils comme Google Chrome, Firefox, ou même Edge de Microsoft, ne font donc pas partie de leur univers.

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Comment les jeunes utilisent les réseaux sociaux en France ?

Sur quels réseaux sociaux les jeunes passent-ils le plus de temps ? Une étude révèle les habitudes de la génération Z.

Que font les jeunes de la génération Z sur les réseaux sociaux ? D’ailleurs lesquels utilisent-ils le plus ? Vogz a mené une petite étude sur un panel de 1 000 jeunes âgés de 18 à 24 ans pour comprendre comment ils appréhendaient les réseaux sociaux, la publicité ainsi que le e-commerce.

TikTok et Twitter réseaux favoris

La tranche 18-24 ans passe plébiscite donc le réseau social TikTok (cité comme réseau favoris par 22,5% des répondants) suivi d’Instagram (19,5%) et Twitter (19,1%). Une tendance compréhensible dans la mesure où d’autres études marketing révèlent que les plus jeunes se tournent davantage vers le format vidéo. Mais pas seulement puisque les plus âgés commencent aussi à se laisser séduire par l’application chinoise.

Avec ses vidéos verticales très courtes que l’on peut visionner à l’infini, TikTok a donc trouvé la formule magique. Le format court a toute son importance puisque parmi les sondés, 1,1% ont donné Youtube comme plateforme favorite. La fin d’une époque.

Parmi les réseaux en perte de vitesse, on ne peut passer à côté de Facebook, décidément mal aimé des jeunes utilisateurs. Seulement 7% des sondés ont cité le réseau de Mark Zuckerberg comme favori.

Enfin, notons que Snapchat, qui était autrefois la plateforme privilégiée par cette tranche de la population, a perdu de sa superbe (15,5%). Le réseau social fantôme semble toucher une cible plus jeune si l’on se réfère aux récentes études de marché.

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Au CEA-Leti, l’intelligence artificielle s’inspire des insectes

Doués pour prendre des décisions rapides avec des informations peu fiables et en consommant peu d’énergie, les insectes inspirent le CEA-Leti dans la conception de puces dédiées à l’intelligence artificielle. Lancé par un financement du Conseil européen de la recherche (ERC) de 3 millions d’euros fin mars, un projet vise à reproduire, en utilisant des technologies de réseaux de neurones, le mécanisme biologique de prise de décision de certains insectes.

D’une durée de cinq ans, il devrait aboutir à la création de puces de silicium capables d’analyser efficacement les données issues de différents capteurs. Les chercheurs trouvent notamment leur inspiration chez le criquet, dont un cerveau auxiliaire situé proche de la queue – sensible aux flux d’air – peut décider d’une fuite en cas de danger imminent.

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Le nouveau CEO de Pinterest veut faire de la plateforme le « centre commercial » du web

Le temps du fondateur rêveur d’un produit parfait est terminé. Avec Bill Ready, la prochaine tâche de Pinterest sera de générer de l’argent. Beaucoup d’argent. Et le plus rapidement possible.

Pinterest a un nouveau CEO. Ben Silbermann s’en va et c’est Bill Ready qui le remplace. Cet homme d’une quarantaine d’années a eu quelques expériences significatives. Il a notamment été COO de PayPal et a passé les deux dernières années en tant que directeur du commerce et des paiements chez Google. Il souhaite faire de Pinterest le nouveau « centre commercial » du web.

Bill Ready va aider Pinterest à générer plus d’argent

Ben Silbermann ne quitte pas vraiment l’entreprise. Il prévoit de devenir le président exécutif de Pinterest, suivant ainsi le chemin d’un certain nombre de CEO du secteur des technologies qui sont récemment passés des « tranchées quotidiennes » de la gestion de leur entreprise à un siège relativement plus détendu dans la salle du conseil. Il s’est exprimé sur cette passation et estime que « Bill sera en fait un meilleur CEO que moi pour ce prochain chapitre de l’entreprise ». Le temps du fondateur rêveur d’un produit parfait est terminé. La prochaine tâche de Pinterest est de générer de l’argent. Beaucoup d’argent. Et rapidement

Nombreux sont les analystes à estimer que Pinterest a longtemps semblé être une opportunité manquée pour les investisseurs. La plateforme compte des centaines de millions d’utilisateurs mais n’arrive pas pour autant à connaître une croissance rapide, ni à gagner beaucoup d’argent. Pourtant, la plupart des utilisateurs passent leur temps à rechercher et à épingler des articles qu’ils aimeraient acheter. Au fil des années, Pinterest a joué le rôle de moteur de découverte et de curation extrêmement puissant pour les acheteurs du monde entier. Il ne reste plus qu’une étape à atteindre : trouver un moyen de générer beaucoup plus de revenus.

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Les social natives s’informent d’abord sur Instagram, TikTok et consorts

La jeune génération s’informe différemment de ses aînés. Les 18-34 ans ne consultent pas ou peu les médias traditionnels comme la radio, la télévision et la presse papier, leur préférant les réseaux sociaux.

C’est un fait, les jeunes générations entretiennent un rapport ambivalent avec les médias. S’ils accordent une faible confiance aux différents modes d’accès à l’information et aux journalistes, les jeunes n’en demeurent pas moins friands d’actualité. Le dernier rapport Digital News Report de l’institut Reuters détaille la consommation médiatique des personnes âgées de 18 à 34 ans. Cette classe d’âge englobe deux types d’informés : les social natives, ces jeunes adultes âgés de 18 à 24 ans biberonnés aux réseaux sociaux ; et les digital natives, les 25-34 ans qui ont, eux, grandi avec le numérique, mais pas avec Meta (ancien Facebook), Instagram et consorts.

Il s’avère qu’ils n’entretiennent pas le même rapport avec les différents modes d’accès à l’information. 45 % des Britanniques entre 25 et 34 ans se rendent sur les sites Internet ou les applications mobiles des médias généralistes pour suivre l’actualité. En comparaison, seuls 28 % de leurs compatriotes âgés de 18 à 24 ans en font autant. Ces derniers sont plus susceptibles de s’informer grâce aux réseaux sociaux, aux agrégateurs et aux moteurs de recherche que leurs aînés.

Leur péché mignon : les sources d’information très visuelles comme Instagram, Telegram et plus récemment TikTok. L’application chinoise s’est imposée, en quelques années à peine, dans la routine médiatique des social natives. Ainsi, 8 % des Britanniques de 18 à 24 ans l’utilisent pour suivre les dernières actualités. Ils sont toutefois bien plus nombreux à consulter Twitter (21 %) et Instagram (17 %) dans cette optique. Si leurs aînés, les digital natives, s’informent aussi sur les réseaux sociaux, ils sont bien plus fidèles à Meta, avec qui ils ont grandi.

Les sources d’information en France de 2013 à 2022
© Reuters Institute for the Study of Journalism

L’information différemment

Les jeunes générations préfèrent les réseaux sociaux aux médias traditionnels pour de multiples raisons. Elles apprécient le ton informel des contenus informatifs que ces plateformes hébergent, ainsi que la liberté de traitement médiatique qu’elles permettent. « À la télévision, on voit toujours les mêmes choses, mais sur YouTube, Spotify, TikTok, il y a une grande variété« , explique ainsi un Brésilien de 18 ans aux chercheurs de l’institut Reuters. « On peut avoir accès à tout ça et voir qu’il y a de la diversité et [des façons de vivre différentes des nôtres] ».

Si l’information peut être plus légère sur les réseaux sociaux, elle n’est pas pour autant décorrélée des grands événements mondiaux comme la guerre en Ukraine. Les smartphones généralisent les possibilités du direct, tant pour les journalistes que pour les personnes qui ne sont pas des professionnels des médias. Ces outils permettent à des militaires comme le soldat ukrainien Alex Hook de s’improviser reporters de guerre et de poster des vidéos montrant le conflit tel qu’ils le vivent « de l’intérieur » sur TikTok.

Mais cette facilité d’accès à l’information n’est pas sans danger. L’entreprise NewsGuard, spécialisée dans la lutte contre la propagation de fausses informations et l’évaluation de la fiabilité de l’information en ligne, a ainsi constaté que les utilisateurs de TikTok se retrouvaient confrontés à des contenus mensongers ou à de la propagande à propos de la guerre en Ukraine. L’algorithme de la plateforme recommanderait même ces contenus fallacieux.

Bien que les jeunes générations apprécient particulièrement les sources d’information très visuelles, elles ne se détournent pas pour autant de l’écrit et de l’audio. La plupart des moins de 35 ans préfèrent ainsi lire les dernières actualités plutôt que les suivre en vidéo, d’après le rapport Digital News Report. Sur ce point, ils ne sont pas si différents de leurs aînés.

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LE MAGASIN PLUS FORT QUE LE WEB : RENVERSEMENT DE TENDANCE ?

Une simple statistique finement analysée par Cardlytics, une plateforme publicitaire spécialisée dans les programmes de fidélité des banques et cotée en bourse, vient remettre les pendules post-pandémiques à l’heure. Alors que l’e-commerce connaîtrait une croissance nulle au 1er trimestre 2021, les magasins physiques verraient leurs revenus continuer de croître. La croissance des brick & mortars serait de 3%. Ce aux Etats-Unis. 

On assiste à un renversement de tendance. Est-il provisoire ? Le contexte trouble y est pour quelque chose, marqué par la crise des approvisionnements, la guerre en Ukraine, l’inflation et la perspective d’un remontée des taux d’intérêt. 

Il serait le signe de la récession tant redoutée, dans laquelle les Etats-Unis seraient entrés ou pourraient entrer de façon imminente. Les économistes pensent que le PIB aurait connu outre Atlantique une croissance négative au deuxième trimestre. Ce qui voudrait dire que la baisse a concerné deux trimestres consécutifs : par consensus, la définition même de la récession. 

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