Evolution du panier moyen de l’e-commerce en France

Source: journaldunet.com

Le montant moyen des achats en ligne valait 65,5 euros en 2017, selon la Fevad. Il est en baisse pour la 7e année consécutive.

En 2017, le montant moyen des achats en ligne est tombé à 65,5 euros, selon la Fevad, soit 3,5 euros de moins qu’en 2016. Après être resté stable autour de 90 euros jusqu’en 2011, le panier moyen de l’e-commerce a entamé un inexorable déclin. Le phénomène s’explique en partie par la crise de la consommation : les internautes recherchent des petits prix et les e-commerçants tassent leurs marges, tandis que les achats d’impulsion se font plus rares. D’autre part, l’arrivée à maturité du secteur est à l’origine de plusieurs mécanismes tirant le panier vers le bas. En particulier : l’élargissement de l’offre disponible en ligne aux petits produits et consommables, l’essor des marketplaces qui favorise la diminution des prix, la meilleure résistance des cyberacheteurs au cross-selling et autres « carottes » marketing, ainsi que la baisse des frais de port qui encourage les consommateurs à disperser leurs achats en plusieurs commandes.

Le panier moyen de l’e-commerce français est tombé à 65,5 euros en 2017. © Fevad

 

Néanmoins, l’augmentation du nombre d’achats en ligne compense largement la baisse de leur montant moyen. Le marché s’attend à ce que la baisse du panier moyen s’achève le jour où il aura rattrapé celui de la distribution physique, autour de 50 euros.

Facebook teste une nouvelle fonctionnalité : « choses en commun »

Source : siecledigital.fr

Facebook veut élargir le champ de communication de ses utilisateurs à l’extérieur de leur cercle d’amis.

Pour cela, le plus célèbre des réseaux sociaux teste actuellement une nouvelle fonctionnalité appelée « choses en commun », qui affiche des informations que vous avez en commun avec des personnes avec lesquelles vous n’êtes pas amis. Par exemple, si vous êtes allés dans la même école qu’une personne, celle-ci pourra être mise en valeur dans les commentaires d’une publication et ça même si vous ne l’avez jamais eu dans votre réseau sur Facebook. Ce sera la même chose si vous faites partie d’un même groupe ou encore si quelqu’un habite à proximité. L’étiquette (comme présentée ci-dessous) indiquera alors « De Phoenix, en Arizona » ou de n’importe où.

Cette nouvelle caractéristique fait partie des efforts de Facebook pour continuer de rendre les discussions publiques plus significatives et ces choses en commun sont censées y participer. « Savoir ce que les gens partagent en commun aide les gens à se connecter », a déclaré un porte-parole du réseau social dans un communiqué.

Ce n’est pas la première tentative de Facebook pour vous connecter à des personnes étrangères à votre cercle d’amis. En effet,  au début du mois, le réseau social a annoncé de nouveaux outils pour connecter des mentors avec des mentorés via les groupes Facebook.

Facebook garantit vos paramètres de confidentialité

Cette nouvelle fonctionnalité respectera totalement les paramètres d’audience et de confidentialité des utilisateurs.

En effet, les caractéristiques affichées, mentionnant  vos choses en commun, seront uniquement composées d’informations publiques. Rien de supplémentaire ne sera dévoilé par rapport à une visite normale sur le profil de quelqu’un. Tout élément défini par un utilisateur comme privé restera confidentiel. 

Comme toutes les nouveautés testées par Facebook, cette fonctionnalité est pour le moment disponible pour un faible nombre d’utilisateurs, et seulement aux États-Unis. Pas certain que ce petit changement reste effectif après la phase de test. Facebook peut également prévoir des modifications comme par exemple un classement des informations que vous souhaitez diffuser à ces « étrangers ». 

Inbound Marketing : 9 conseils pour établir ses buyers personas efficacement !

Source : leptidigital.fr

Vous avez décidé de vous lancer dans un projet d’entreprise ambitieux et de mettre en place une stratégie inbound marketing ? C’est un excellent choix ! Après avoir fait un « état des lieux » de votre entreprise et réfléchis à vos objectifs et KPI’s, vous devrez vous pencher sur une étape très importante : la réalisation de vos buyers personas.

Qu’est-ce qu’un buyer persona ?

Pour mettre en œuvre une stratégie inbound marketing efficace, il faut connaître au mieux ses prospects pour mettre à leur disposition un contenu de qualité et surtout, personnalisé à leurs besoins. Une des premières étapes est donc la réalisation de vos buyers personas.

On entend par buyer persona un profil type de personne à qui on attribue une biographie fictive et qui serait intéressée par les prestations de votre entreprise.

En travaillant sur les profils types de vos prospects, vous serez en mesure de connaître :

  • Leurs problématiques
  • Leurs objectifs
  • Et ainsi, l’information qu’ils recherchent

Vous pourrez ensuite créer du contenu avec le bon jargon, des arguments percutants pour les diffuser efficacement. Avoir plusieurs buyers personas est possible mais attention, au-delà de 5 cela signifie que votre offre n’est peut-être pas assez ciblée.

Pour connaître au mieux la « personnalité » de vos prospects, il faudra réaliser une liste de questions. C’est en s’informant sur leurs données démographiques, sociales et professionnelles que vous serez en mesure d’y répondre et d’établir la fiche de votre buyer persona.

Nous estimons que 9 questions sont essentielles pour réaliser la fiche d’un buyer persona :

1. Situation démographique : où vivent mes buyers personas ?

La question de la démographie est pertinente puisqu’il s’agit de savoir où vivent vos buyers personas et donc de gérer géographiquement une campagne ou cibler une annonce locale. Ce n’est pas tout, connaître sa situation démographique permet d’obtenir des informations sur l’âge de vos personas, leur sexe, s’ils sont mariés ou s’ils ont des enfants.

2. Catégorie socio-professionnelle : que font mes buyers persona ?

Si vous travaillez dans une entreprise BtoB, il s’agit là d’une question importante. En effet, avec ce type de données, vous saurez quel département d’entreprise il faut cibler. De plus, il est intéressant de connaitre la fonction de votre buyer persona, ainsi que sa place dans la hiérarchie pour s’adresser à elle directement, si elle a un pouvoir de décision, ou passer par son supérieur dans le cas contraire. Dans cette situation, il faudra adapter son discours et son argumentaire de vente face au superviseur.

Si vous travaillez dans un secteur BtoC, cette question peut paraître moins pertinente mais elle apporte tout de même certaines données intéressantes sur le profil et le niveau de vie de votre persona.

3. Emploi du temps : que font mes buyers personas de leur journée ?

En s’informant sur les données précédentes, vous serez en mesure d’établir l’emploi du temps de votre persona et de reconstituer son mode de vie. Savoir ce qu’il fait dans la journée est capital pour envoyer du contenu adapté au bon moment, lorsque son attention sera au plus haut. Vous serez aussi en mesure d’établir un calendrier éditorial précis en fonction des différents évènements qui intéresseront votre persona durant l’année.

4. Difficulté : quelle est la problématique de mes personas ?

Pour améliorer votre offre et vos arguments marketing, il est nécessaire de connaître les problèmes quotidiens que rencontrent vos personas. C’est toujours grâce aux données récupérées précédemment que vous allez pouvoir établir une liste de problématiques auxquelles vous pourrez trouver des solutions et les diffuser grâce à votre contenu. Si vous avez besoin de plus d’informations, la préparation de questionnaire semi-directif est un bon moyen d’affiner vos recherches.

5. Challenge : quels sont les objectifs de mes buyers personas ?

Autant d’un point de vue professionnel que personnel, vos personas ont surement des objectifs à atteindre. Il est très important de les connaitre pour savoir quelle aide vous pouvez leur apporter via vos prestations et adapter votre contenu en conséquence. En ayant choisi les objectifs de chacun de vos personas, vous aurez un argumentaire de vente solide au moment des phases de prospection et de négociation.

6. Information : comment mes personas la trouve-t-elle ?

On ne diffuse pas du contenu n’importe où, ni n’importe comment. Pour avoir une stratégie de content marketing solide au sein de votre stratégie globale, il faut savoir où et comment vos personas trouvent l’information qu’ils cherchent. Les sources d’information sont multiples, il peut s’agir de :

  • La presse écrite
  • D’un média pure player
  • D’un blog
  • De réseaux sociaux

Une fois les habitudes de recherche d’informations connues, il faut cette fois-ci cibler ceux qui pourraient intéresser vos personas. Avec la prise en compte de ces données, vous pourrez mettre en place une stratégie inbound marketing percutante.

7. Communication : quels canaux utilisent mes buyers personas ?

En complément de la question n°6, savoir comment vos buyers personas communiquent est primordial pour pouvoir se faire connaître. Si leur habitude est de dialoguer sur les réseaux sociaux, il serait pertinent de vous inscrire sur ces plateformes pour les suivre afin de faire de la veille, voire même de rentrer en contact avec eux pour leur apporter votre aide. Si leur habitude est de se rencontrer autour d’un évènement, organisez-en un. Ainsi, vous pourrez accentuer votre présence et vous adapter à leurs moyens de communication.

8. Arguments : comment convaincre mes personas d’acheter mes services ou produits ?

En travaillant sur les différents moyens de convaincre vos personas, vous serez en mesure d’affiner votre argumentaire de ventre, adapter vos contenus publicitaires et votre content marketing. De plus, cette étape permettra de mettre en accord les équipes marketing et commerciales sur le contenu et le discours à adopter.

9. Frein à l’achat : comment se préparer face à mes personas ?

Être bien préparé c’est à la fois connaitre ses points forts mais aussi ses points faibles. Certains de vos personas ne seront peut-être pas captifs concernant l’information que vous leur proposez. C’est pourquoi il faut comprendre ce qui pourrait les freiner et préparer une éventuelle parade pour augmenter vos taux de conversion.

Les buyers personas sont la base d’une stratégie inbound marketing. Ils vous permettront d’adapter votre discours, votre contenu et de le diffuser de façon efficiente auprès de vos prospects.

Grâce à ces 9 questions, vous allez avoir une vue réaliste de vos prospects, de leur comportement et de ce qu’ils veulent ou non.

4 scénarii et un grand gagnant pour la TV du futur

Source : influencia.net

Encore une étude sur le futur de la télévision ? Oui mais celle là, réalisée par IDATE DigiWorld, a le mérite de  » storyteller  » ses prédictions en différenciant quatre scénarii possibles. Et au générique de fin, devinez qui gagne ?

OTT, IPTV, SVVOD, TVOD, AVOD, cord-cobler, binge-watching, mobile, smart, streaming : la télévision change et le vocabulaire de son marché avec. Comme s’il fallait désormais un doctorat en TV pour comprendre les enjeux de sa transformation.  » La TV aujourd’hui, ce n’est plus seulement le petit écran qui trône au milieu de votre salon. Ce sont aussi -et surtout- les séries sur votre ordinateur à la maison, les vidéos sur votre téléphone, dans le bus, ou les émissions que vous rattrapez sur votre tablette le lendemain de leur diffusion. Bref, la nouvelle norme de la télévision, c’est l’OTT, la télé par contournement « , constatait en 2017 Alexandra Yeh, de la Direction de la Prospective de France Télévisions, dans Meta Media, le blog collectif de France TV. Mais attention, Over-The-Top ou pas, la télé connectée reste un complément de la télé linéaire  » qui ne disparaîtra pas « , prévenait Sébastien Robin, managing director SpotX France, dans INfluencia en octobre 2017. Dans cette mutation historique qui rebat toutes les cartes de la distribution, de la production et des comportements de visionnage, quel avenir pour la télévision ? IDATE DigiWorld répond avec un storytelling original.

Intitulée  » Futur TV 2025 « , l’étude payante développe quatre scénarii possibles en fonction des pays scrutés. En combinant tendances de fond et signaux faibles observés sur les marchés, IDATE DigiWorld anticipe donc quatre futurs possibles pour le secteur audiovisuel. Lesquels ?  » Cela va d’un scénario conservateur s’inscrivant dans le prolongement de la tendance  » Low cost  » actuelle au plus risqué, marqué par une véritable  » Rupture  » en passant par un scénario favorable caractérisé par la  » Syndication  » des acteurs traditionnels et un scénario alternatif de  » Convergence  » télécoms et média « , rétorque Florence Le Borgne, Lead analyst TV & Digital Media du think-tank européen.

Concrètement chaque scénario se traduit par une évolution plus ou moins favorable aux différentes catégories d’acteurs du nouvel écosystème de la télévision. Le scénario de  » Rupture  » par exemple, envisageable aux Etats-Unis, est le plus défavorable au secteur audiovisuel. Il est le seul dans lequel les recettes de la télévision sont en baisse entre 2016 et 2025 (-0,9% de baisse annuelle moyenne sur la période). Il voit les acteurs Internet s’imposer sur le marché, la consommation délinéarisée progressant rapidement face à une télévision linéaire en perte de vitesse accélérée. À l’autre extrême, il y a le scénario britannique dit de  » Syndication « , le plus favorable au secteur dans son ensemble -avec une croissance annuelle moyenne de 4% entre 2016 et 2025. Il est celui dans lequel les groupes de télévision majeurs reprennent le pouvoir et finissent par imposer leurs marques face aux nouveaux prétendants.

Au final ce qui importe, c’est le contenu

La France pourrait être un exemple de pays évoluant vers un scénario de  » Convergence « , du fait du poids exceptionnellement élevé de la distribution IPTV dans le pays.  » Mais aussi des volontés des acteurs télécoms majeurs a minima de proposer des offres larges de divertissement voire d’intégrer plus largement l’amont de la chaîne de valeur. La France est l’un des rares pays dans lequel les opérateurs télécom ont pris un poids important dans la distribution TV. Or de la distribution pure à un rôle plus important, il n’y a qu’un pas que SFR a allègrement franchi. L’ambition est de devenir la porte d’entrée incontournable pour l’accès du foyer à l’entertainment global : télé, VOD, presse, musique, jeux vidéos… Surtout que ces mêmes opérateurs proposent une continuité de services au sein du foyer via une offre mobile « , développe Florence Le Borgne.

Finalement, quel est le point commun des quatre scénarii envisagés et cette étude confirme-t-elle la primauté du contenu sur le support ?  » Le point de convergence est celui de la consommation, de moins en moins linéaire et de plus en plus en VOD avec un poids croissant de l’OTT,  » répond Florence Le Borgne  » Et quel que soit le scénario, le grand gagnant reste le maillon de la production et de la détention des droits audiovisuels. Quelle que soit la forme de consommation, ce qui importe c’est le contenu. Il n’est pas prêt de perdre de l’importance. Les réels chamboulements des les dix prochaines années porteront sur sa consommation et son financement « . Dont acte.