7 conseils pour réussir votre marketing viral

Source : webmarketing-com.com

Vous souhaitez faire parler de votre offre ? La rendre aussi « contagieuse » qu’un virus ? Le marketing viral est la solution. Popularisé dès 2008 par Seth Godin (dont je vous conseille les livres), le marketing viral va jouer sur la recommandation pour faire en sorte que votre offre soit promue par les utilisateurs eux-mêmes. L’offre se diffuse ainsi comme un virus, d’où le terme. Aujourd’hui, je vous propose 7 conseils marketing pour tirer parti de cette technique.

BIEN IDENTIFIER SA CIBLE

Comme toute bonne campagne marketing, votre campagne de marketing viral, pour être efficace, devra avoir une cible bien définie.

Qui souhaitez-vous toucher dans le cadre de votre campagne ? Quel est le profil de votre client type ?

La technique du « buyer persona » pourra vous aider à mieux qualifier votre cible. Les personas sont des personnages fictifs représentant les différents segments de votre cible marketing. Imaginez votre client idéal et donnez-lui un petit nom pour le rendre plus vraie que nature. Quel est son âge ? Son sexe ? Sa profession ? Son lieu de résidence ? Ses hobbies ? Son comportement d’achat ? …

Plus vous serez précis plus vous pourrez adapter les contenus à votre cible, prenez donc le temps de bien travailler cet aspect. Pour vous y aider, n’hésitez pas à consulter les articles suivants :

Une fois votre cible bien définie, pensez également à identifier les lieux d’échange où celle-ci se regroupe :

  • Les médias qu’elle fréquente ;
  • Les blogs et forums qu’elle suit ;
  • Les groupes Facebook ou Linkedin liés à ses centres d’intérêt
  • Les hashtags sur Twitter ou Instagram associés…

Profitez-en pour analyser les contenus qui marchent le mieux sur ces lieux d’échanges en regardant le nombre d’interactions sociales générées par les contenus (partages, commentaires, like….). Cela peut se faire à l’aide de l’outils Buzzsumo par exemple.

TRAVAILLER SON CONTENU ET SON CONCEPT

Maintenant que votre cible est bien définie, que vous avez observé les contenus qu’elle plébiscite, il vous faut trouver un concept répondant aux attentes de celle-ci. La définition du concept est l’aspect le plus important de la campagne. Le concept englobera le thème et les mécanismes qui permettront la viralité.

A ce stade, vous pouvez également, en amont de votre campagne de marketing viral, créer un sondage sur votre communauté pour voir ses attentes afin de les intégrer à votre concept.

Pour cela, vous pouvez utiliser des outils de sondage en ligne. Qualifio vous propose, par exemple, ce type de solution parmi de nombreux formats de campagnes marketing interactives.

Une fois que vous connaissez les attentes de votre cible, imaginez une campagne qui soit à la fois originale et qualitative.

Choisissez un format, cela peut être :

  • Un jeu concours au concept original et aux lots attrayants ;
  • Une vidéo jouant sur l’émotion. L’émotion qu’elle soit positive ou négative est un facteur de viralité, pensez à l’intégrer quel que soit le format que vous choisissez ;
  • Un message rebondissant sur l’actualité (newsjacking) – une belle histoire ;
  • Une offre exclusive (vraiment exclusive) réserver à des membres triés sur le volet…

Cette première phase sera essentielle, sans contenu et concept originaux, et sans timing correct, votre campagne de marketing viral sera une « simple » campagne de marketing classique, tout est dans le concept et l’originalité !

Attention à ne pas intégrer votre marque de façon trop insistante, le contenu ne doit pas faire « publicité » si vous souhaitez maximiser la viralité.

Créez un hashtag propre à votre campagne (unique) afin que les résultats soient plus facilement identifiables.

Votre campagne devra également intégrer des mécanismes de viralité tels :

  • Un contenu facilement partageable sur les réseaux sociaux ;
  • Des mécanismes pour inciter aux partages (dans le cadre d’un jeu concours, on peut par exemple donner des chances supplémentaires au tirage au sort en fonction du nombre de partages, vous pouvez également mettre en place un système de parrainage qui octroiera des bons d’achat à vos clients qui invitent leurs amis à effectuer un achat sur votre site …).

Dans le cas d’un jeu concours, vous pouvez vous aider d’outil de création de campagnes de marketing interactives tel Qualifio pour faire des quiz, des jeux concours et autres formats aidant à la viralisation.

Dernier conseil, afin de maximiser les chances de votre contenu à devenir viral, posez-vous les questions suivantes :

  • Si ce contenu s’affichait dans mon newsfeed Facebook, est-ce que cela m’interpellerait ?
  • Est-ce que le contenu me ferrait réagir émotionnellement ?
  • Est-ce que j’aurai une envie « furieuse » de le partager ?

Si la réponse est 3 x oui, lancez-vous ! Si la réponse est non, repensez votre concept.

EXEMPLES DE MARKETING VIRAL :

Pour vous aider, voici quelques exemples de contenus viraux.

Media Markt et sa course de fou. Le distributeur a mis en jeu une « course de fou », le gagnant avait 100 secondes pour prendre tout ce qu’il voulait dans le magasin. Relayée sur les réseaux sociaux, la campagne a eu plus de 15.000 participations et 700.000 vues sur Youtube.

Volkswagen : lors du Superbowl la marque a lancé un spot viral jouant sur une franchise appréciée de tous (Star Wars) et sur l’émotion. L’intégration de la marque reste discrète mais ingénieuse. Bien que cette publicité ait bénéficié d’un budget publicitaire énorme, la marque a su intégrer la viralité pour une visibilité encore accrue.

UTILISER SES RESSOURCES EN INTERNE POUR AMORCER LA VIRALISATION

Votre campagne de marketing viral est prête pour son grand lancement ? Il faut maintenant amorcer la viralisation en diffusant le contenu sur un maximum de vos supports. Newsletter, réseaux sociaux, partages via les comptes de vos collaborateurs, affichage sur vos points de vente… Utilisez toutes les ressources mises à votre disposition en interne. Cela donnera une première visibilité à votre contenu.

OPTIMISER SON PLAN MÉDIA

Attention, ce n’est pas parce qu’on parle de viralité qu’il faut mettre de côté tout investissement publicitaire, au contraire. La viralité va vous aider à dépenser moins pour avoir plus de visibilité mais elle ne se substitue en aucun cas à un plan média.

En fonction des cibles (vues plus haut), on choisira les canaux d’acquisition les plus adaptés, parmi :

  • La publicité sur Adwords pour générer des vues sur Youtube ;
  • La publicité sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter & co) ;
  • L’envoi sur des bases emailing partenaires ;
  • L’affichage de bannières sur des médias sélectionnés en fonction de la présence de votre cible…

Prévoyez donc toujours un budget publicitaire lors de la mise en place d’une campagne virale.

INTÉGRER LES INFLUENCEURS DANS SA STRATÉGIE DE COMMUNICATION

Afin de continuer à développer la visibilité de votre campagne, vous pourrez également faire de la relation influenceurs. Repérez les influenceurs proches des intérêts de votre cible, cela peut être les blogueurs, youtubeurs, instagrameurs et autres personnalités influentes.

Présentez-leur votre campagne afin qu’ils la relaient si celle-ci les intéresse. Vous pouvez également prévoir un budget pour des publications sponsorisés chez ces influenceurs.

Une bonne pratique peut être également d’intégrer ces influenceurs dès la conception de la campagne afin de les impliquer en amont.

AMPLIFIER LE MESSAGE SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX

Lorsque la campagne battra son plein, il sera indispensable de suivre ce qui se dit sur les réseaux sociaux. Qui partage la campagne, quelles sont les typologies des sentiments lors des partages (plutôt positif, négatif, neutre…), quelles sont les interactions sur le hashtag associé…

Vous pourrez ensuite participer à la conversation et amplifier les messages positifs via le relais sur vos propres comptes sociaux ou via la publicité. Il s’agira d’être très réactif. Plusieurs outils comme ‘Mention’ permettent de suivre ce qui est dit sur votre marque sur internet.

SUIVRE LES RETOMBÉES

N’oubliez pas que le suivi des performances de votre campagne dépend en partie de la définition des indicateurs de performance avant le lancement de cette dernière et de la mise en place d’un système de mesure validé au préalable. Comme dans toute campagne marketing, il est impératif de suivre les retombées de votre campagne de marketing viral

  • Combien de participations à votre jeu ?
  • De vues de votre vidéo ?
  • De partages de votre campagne ?
  • D’inscriptions à votre newsletter ?
  • De ventes sur votre site ?

Choisissez les indicateurs pertinents pour votre activité et dresser un bilan de votre campagne. Analysez ce qui a marché, ce qui n’a pas marché et tirez en les bons enseignements pour votre prochaine campagne. Si des articles spécifiques parlent de votre campagne, vous pouvez utiliser un outil comme Buzzsumo pour évaluer le volume de partage.

A vous de jouer !

RGPD et Marketing Direct : 5 fondamentaux à respecter

Les marketeurs vont être directement impactés par le Règlement sur la Protection des données (RGPD ou GDPR) applicable en mai 2018. Quels changements dans la collecte et le traitement des données ? Quelles précautions prendre pour les actions de marketing direct?
DataGalaxy, 1ère plateforme agile de cartographie de données a relevé cinq informations essentielles pour les marketeurs

Toutes les entreprises qui traitent les données personnelles de ressortissants européens doivent se mettre en conformité avec le RGPD pour mai 2018.

1 – Définir les données personnelles

Dès qu’une donnée – on line ou off line – permet d’identifier directement ou indirectement par recoupement une personne physique, elle est considérée comme personnelle. Il s’agit des données basiques comme une adresse e-mail ou postale, ou des données avancées comme par exemple :
– Une adresse IP, des coordonnées GPS …
– Les cookies first et third party
– Numéro de sécurité sociale…

2 – E-mail, newsletters, cookies… place au consentement explicite

Tout individu doit désormais signifier son consentement explicite pour chaque donnée collectée. Pour chacune d’elles, il faudra :
– Obtenir une acceptation claire résultant d’un acte positif de la personne
– Mentionner l’indication de sa finalité
– Indiquer sa durée de conservation
– Préciser quels en sont les destinataires

Cela signifie la fin des cases cochées par défaut sur les formulaires : ils devront tous comporter des cases à cocher dites :
– D’opt-in pour que l’internaute signifie son consentement à l’utilisation de ses données
– D’opt-out pour lui permettre d’y mettre un terme

Concrètement tout envoi de mailing, newletters, courriers, propositions commerciales …. devra être accepté en amont par le consommateur.

Il devra également pouvoir choisir d’activer totalement ou partiellement la quasi-totalité des cookies : publicitaires, ceux utilisés à des fins de ciblage et une partie de ceux servant aux analyses web.

3 – Des fichiers soumis à l’obligation de recenser uniquement les données nécessaires

Une donnée est collectée pour un usage défini. Elle doit servir un intérêt marketing légitime, être nécessaire à l’activité de l’entreprise et en rapport avec les services.
La géolocalisation l’est par exemple pour une société de VTC ou de livraison de plats cuisinés mais pas pour une application de e-learning ou un site de cuisine.

Une appli de coaching n’a pas besoin de vous demander d’accéder à votre liste de contacts pour être téléchargée : il n’y a aucun rapport entre donner des conseils sportifs et votre répertoire téléphonique.

4 – Cartographier les données pour justifier de leur conformité

GDPR établit clairement que les données sont la propriété des citoyens. Avec leur consentement, elles sont juste « prêtées » aux entreprises.

La CNIL impose dans son article 10 de cartographier les données personnelles. L’objectif est de pouvoir les identifier et les localiser afin d’établir un registre pour s’assurer notamment :
– Qu’une personne a bien donné son consentement explicite pour chacune des données recueillies
– Que ses demandes de droit à l’effacement ou à l’oubli sont bien notifiées ce qui inclut également toutes celles concernant son opposition au profilage. Cela permet également de garantir que la personne ne sera pas recontactée ultérieurement
– Que la durée de conservation associée à chaque information est bien respectée
– Que la source de la collecte soit mentionnée (suite à un salon, un e-mailing, une visite sur un site…)

Cela implique la fin des répertoires et autres fichiers excel individuels détenus par les marketeurs. Quand un internaute retire son consentement, il est en effet très compliqué de s’assurer de l’avoir bien supprimé de tous les fichiers.

Les entreprises devront également vérifier que le droit à la portabilité est respecté. Toute personne qui en fait la demande doit recevoir ses données dans un format structuré couramment utilisé et lisible par un autre organisme.

5 – Le profilage : légal sous condition

Le profilage à des fins marketing reste légal, mais sous certaines conditions :
– L’entreprise doit informer l’internaute qu’elle traite des données issues de son comportement
– Ce dernier doit l’accepter explicitement
– Le profilage doit cesser dès qu’il en fait la demande
– Toutes ces demandes d’opposition doivent être consignées dans un registre.

Si la mise en conformité avec GDPR peut apparaître contraignante, elle va permettre aux entreprises qui la respecte d’afficher une plus grande transparence envers les consommateurs et donc de renforcer ou regagner leur confiance.

 

Les 10 tendances graphiques de 2018

Source : lareclame.fr

Le flat design survivra-t-il une année de plus ?

Pour la 3e année consécutive, nous avons sondé un pool d’experts issus du branding, du digital ou de la communication 360 pour identifier les principales tendances graphiques à venir.

2018 va-t-il annoncer la fin du flat design popularisé depuis 2013 ? Ainsi que du no design présent dans nos tendances 2017 ? Le creative coding va-t-il enfin émerger ? Quid du retour au “handmade” qui apporte de l’irrégularité au digital ? Voilà autant de questions auxquelles ce dossier tente de répondre pour la création graphique de 2018.

1. Le low design s’enracine

Preuve que l’épuration à l’extrême a vécu et qu’il est temps de revenir progressivement au détail, l’an dernier nous évoquions le « no design » désormais on parle de « low design ». Rappelant les propos de l’architecte américain Robert Venturi « Less is a Bore », Gilles Déléris, cofondateur de l’agence W, explique ainsi « moins de couleurs, mais des couleurs plus vivantes, moins de signes, mais des univers en mouvement… ». Il s’agit aujourd’hui « en employant des recettes plastiques économes, de limiter la production de stimulis dans des environnements saturés, de contenir les flux de données qui rythment nos existences, d’accompagner la mutation de nos sociétés vers une économie de l’immatériel. »

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De son côté, Matthieu Cossais directeur artistique freelance au sein de “Pan-Pan”, partage cette opinion, et remarque que le low design s’applique de plus en plus à la typographie. « Une typo travaillée suffit parfois, et même de plus en plus. Le but de la simplification graphique est d’atteindre un minimalisme de compréhension. Parfois on aime, parfois on déteste. Comme l’art, cela a le mérite de ne jamais laisser insensible. »

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2. Le semi-flat design

En droite ligne avec cette tendance ramenant progressivement des détails et des nuances aux créations, le flat design devient “semi-flat” pour 2018. Comme l’explique Tristan Macherel, executive director chez Landor Paris, « si le flat design existe toujours, on le quitte progressivement pour tendre vers un juste milieu entre absence et excès de nuances et de volumes. Cela se traduit par une vision positive de la couleur pour contrebalancer un monde particulièrement austère. Les marques sont optimistes et veulent le montrer en communiquant de la joie. »

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L’ombre portée
Abandonnée lors de l’essor du flat design, le retour progressif au détail fait renaître l’ombre portée. Pierre-Alain Mondello, directeur artistique de l’agence X-Prime, va plus loin dans l’analyse. « L’ombre portée est morte, vive l’ombre portée. Bon, elle n’a jamais vraiment disparu (sauf pendant quelques mois chez les extrémistes du flat design). Aujourd’hui on assume l’ombre, on la colore, on la déforme, on l’agrandit. »

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3. Les typographies responsive

Grégori Vincens, Président de l’agence de branding 4uatre et co-fondateur de Black[foundry], entreprise spécialisée en design et technologie typographiques, s’intéresse tout particulièrement aux fontes variables qui permettent aux polices de caractère de s’animer et s’adapter dynamiquement aux usagess. « Lancées conjointement par Google, Adobe, Microsoft et Apple, il s’agit d’un nouveau format de fonte qui permet une plus grande souplesse de choix et d’usage. Cela ouvre des possibilités de variations quasiment infinies, pour les designers, comme pour les créateurs de polices de caractères. »

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Il conclut : « La typographie, une des « armes créatives » fondamentales des créatifs et des marques, vient de faire sa révolution technologique. »

4. La customisation typographique

De son côté, Delphine Bommelaer, directrice de création design et contenus de Babel, remarque que « des applications simples et pratiques se développent, démocratisant l’accès au dessin de caractère. » Un phénomène grâce auquel « la typographie se libère, et c’est tant mieux ! Créer une titraille, travailler la typo comme une image, en posant des contrastes étonnants, des décalages de proportions inattendus, est devenu possible. Dans une époque où le temps de création est largement sous-estimé, les budgets plus contraints, où finalement tout pousserait à une standardisation molle, c’est un bonheur. »

5. Le creative coding

Preuve que certaines tendances peuvent être tenaces, le creative coding revient après avoir déjà été mentionné dans l’édition 2017 de notre dossier. Et c’est à nouveau Tristan Macherel qui en est l’ambassadeur.

« Les nouvelles technologies et algorithmes, comme les bots, et les IA ouvrent un nouveau champ d’expression pour les créatifs. Elles permettent de réduire le temps nécessaire à la production de certaines images en synchronisant la création à des données massives collectées en temps réel. » Il prend en exemple la campagne menée par le Qatar Football Club Association il y a deux ans. Celle-ci et qui reposait sur la création dynamique de vidéos et affiches par l’intermédiaire de données issues des terrains de football et des réseaux sociaux.

« Aujourd’hui on ne peut plus penser les marques de manière statique, on les pense en mouvement dès leur création. Ces nouvelles technologies permettent justement d’obtenir des créations graphiques qui valorisent ce mouvement. »

6. Les teintes écrans

Delphine Bommelaer souligne aussi l’adoption de plus en plus fréquente de grands aplats de couleurs lumineuses, voire fluorescentes « Les teintes RVB chargées en lumière disent sans anecdote l’intégration de la culture digitale au modèle de l’entreprise. Partout les écrans fleurissent, dans chaque main bien sûr, mais au coin de la rue aussi. Et l’édition ancre plus encore sa valeur dans l’objet, dans sa durabilité, et dans la qualité de sa façon. »

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« Les couleurs qui d’ordinaire se géraient dans un système de compromis de principe, se libèrent. Quand l’écran devient naturellement le premier support des marques, pourquoi ne pas sauter le pas ? »

7. L’Ultra Violet de Pantone

Marque de la libération des couleurs, le violet fait aussi une apparition marquée dans les chartes graphiques des marques. Le Pantone Color Institute l’a même nommé couleur de l’année 2018. Mais pour Pierre-Alain Mondello, « on parle plutôt de dégradés de violet. Car il serait bien triste de devoir se cantonner à cet unique “Ultra Violet” ! »

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8. Le handmade

Cette tendance graphique revient à quelque chose de plus traditionnel en valorisant les beaux-arts comme le remarque Pierre-Alain Mondello. « Typo vraiment manuscrite, pâte à modeler, encre de chine, linogravure, etc. On met en avant l’artiste et on laisse gentiment les illustrations flat aux banques d’images gratuites. » Avis partagé par Babel qui nous envoie quelques visuels supplémentaires.

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« S’ajoute à cela le « blob » : cette forme patatoïde qui se démarque de ses cousins cercle et quadrilatère et apporte une sacrée fraîcheur. En web, le mariage avec SVG est encore plus efficace. »

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9. Le full 3D

Alors que les logiciels de motion design et de 3D ne cessent de se moderniser, Tristan Macherel rappelle que la 3D a toujours de beaux jours devant elle. Elle tendrait même à reprendre vivement sa place alors que le flat design décline. « Les agences de design intègrent de nouveaux outils d’imagerie 3D qui leur ouvrent les portes d’une nouvelle esthétique beaucoup plus riche en détails et permettant ainsi de transmettre des messages plus variés. Cette créativité doit rester optimiste et généreuse ! »

10. La transparence des méta-informations

Dernière tendance de ce dossier, Gregori Vincens relève l’intégration des méta-informations à toutes les chartes graphiques qui nous entourent. « Au quotidien, nos players vidéos, nos écrans, et nos posts sur les réseaux sociaux sont envahis un tas d’informations connexes. Comme si, sur la fenêtre à travers laquelle nous regardons nos contenus, étaient inscrits, discrètement (ou pas) de plus en plus de nouvelles données, écrites ou pictographiées. Likes, cœurs, commentaires, sur-impressions typo, filtres, données de géolocalisation, titres, sous-titres… Des méta-données qui participent tout autant à la compréhension du contenu, que le contenu lui-même. »

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« En extrapolant, on peut donc imaginer que les créations en 2018, qu’elles soient digitales, print ou motion, intégreront cette nouvelle complexité de la visualisation de l’information, en créant une interdépendance, entre des données de natures différentes mais complémentaires. Voire qu’une transposition de ces nouveaux codes s’opère en publicité ou en design éditorial. »

Bonus

On vous disait « dernière tendance » ? Pas tout à fait. Voici quelques tendances graphiques citées par nos experts, qui certes s’avèrent secondaires, mais valent tout de même le coup d’œil !

Le marbre et le terrazzo
Après un regain de popularité dans les années 80 avec le mouvement Memphis, il semble que le Terrazzo ressuscite à nouveau et vienne inspirer les designers.

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La sainte grille
« En web, les grilles CSS se démocratisent. Ces nouvelles propriétés facilitent la vie de nos intégrateurs, alors pourquoi ne pas les assumer complètement et les afficher ? » Comme l’explique Pierre-Alain Mondello.

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Via bonhomme.lol

Plus fort : du bruit
Pierre-Alain Mondello a aussi remarqué le retour du bruit, notamment en illustration. « On en abuse parfois un peu, mais cela apporte de la texture. On va bien finir par trouver un juste milieu. »

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