Vision : à quoi ressemblera 2020 selon Facebook ?

Source : hubinstitute.com

D’ici 2020, plus de personnes auront accès à un téléphone mobile qu’à l’eau courante et à l’électricité. Et pour la première fois dans l’histoire, plus de la moitié de la population mondiale disposera d’un accès à Internet (source : Cisco Visual Networking Index, juin 2016). En parallèle, la génération Y représentera la moitié de la population active mondiale (source : Deloitte, septembre 2016). Certaines études estiment que 85% des interactions avec les clients seront gérées sans humain. Un monde nouveau se dessine et Facebook a décidé de se pencher sur le sujet pour identifier comment les entreprises et le marketing peuvent s’adapter dans ce contexte en perpétuelle évolution.

Les quatre grands enseignements de l’étude

1) Vers un effacement des frontières : la technologie change la façon dont les gens se perçoivent eux-mêmes – et cela affecte la façon dont ils voient et interagissent avec les autres personnes et les entreprises. De la remise en cause de la notion de genres à la dualité entre mondialisme et localisme, en passant par la redéfinition de la notion de vieillissement : nos cadres d’analyses doivent évoluer.

2) Les multiplicateurs multisensoriels : alors que notre vocabulaire visuel continue de s’étendre, les gens vont attendre plus que jamais une communication de plus en plus optimisée, efficace à l’extrême et immersive. Les technologies comme les nouveaux formats vidéo, la réalité virtuelle ou encore la voix couplée à l’intelligence artificielle vont transformer la façon dont nous communiquons, nous rassemblons et créons des communautés.

3) L’économie du service mobile : les personnes attendront des marques qu’elles soient encore plus intelligentes grâce à la data et à l’automatisation pour les servir immédiatement, de manière personnalisée, sans effort et de la manière la plus satisfaisante. Les interfaces seront largement redéfinies, voire de plus en plus invisibles.

4) Le centre de contrôle universel : le mobile va prendre encore plus de place dans nos vies – à la fois parce qu’il sera encore plus qu’avant le centre de gravité des connexions à Internet dans le monde, mais aussi car il contrôlera davantage nos actions dans le monde physique, notamment dans les marchés technologiquement matures.

En exclusivité au HUBFORUM Paris

Rendez-vous en septembre pour connaitre les 20 grandes tendances qui vont bouleverser les habitudes de consommation et les façons de travailler dans l’entreprise d’ici 2020. Laurent Solly, Directeur Général France et Directeur Régional Europe du Sud chez Facebook, présentera les tendances de l’étude et des cas d’application concrets lors de la session #ChangeYourBusiness le mercredi 11 octobre prochain. Réservez dès à présent votre place au HUBFORUM Paris !

Le V de la victoire pour le v-commerce ?

Source : influencia.net

Concomitamment à la digitalisation généralisée de notre société, les datas se généralisent dans tous les secteurs. Les habitudes de consommation, les parcours d’achat mais également le quotidien des Français sont mieux connus. Le commerce se réinvente ainsi à grande vitesse: e-commerce, m-commerce, réseaux sociaux, et aujourd’hui le v-commerce, centré sur l’utilisation du virtuel. Un virtuel qui tend vers l’humain et l’émotion.

Depuis la généralisation du big data, il est aujourd’hui facile voire automatique d’enregistrer, sauvegarder et analyser des données. Les datas sont une formidable source d’informations pertinentes sur les consommateurs : envies, goûts, préférence de paiement, expériences vécues… Une connaissance précise et intime des comportements des consommateurs.

Les retailers ont tout intérêt à se saisir de ces informations pour améliorer leur expérience client et optimiser leurs points de vente (physique ou virtuel). Plusieurs prestataires et fournisseurs ont pris les devants et proposent d’ores et déjà des solutions au service des marques et enseignes. Par exemple, l’analyse en temps réel des données permet d’ajuster à tout moment les surfaces de vente, de réapprovisionner les stocks et d’aider les forces de vente en magasin. L’objectif : favoriser un commerce fluide et sans accro pour proposer une expérience unique aux consommateurs.

Ainsi, Axis Communications développe une caméra dotée d’un système de comptage de personnes sur IP permettant d’analyser le flux de clientèle, d’évaluer les opérations marketing et les stratégies de présentation des produits, le tout avec un accès en temps réel aux statistiques. Un commerçant peut connaître directement les zones de son magasin les plus attractives ou délaissées par les visiteurs et ainsi, ré-agencer les rayons ou les promotions.

Un commerce vivant pour un consommateur réel

Les consommateurs revendiquent un commerce plus humain, authentique, qui correspond à leurs attentes. Le retail tutoie aujourd’hui l’humain et les marques revoient leur stratégie pour développer une nouvelle relation de confiance et de connivence avec leurs clients. Place désormais à la transparence, à l’invitation au partage d’un savoir-faire et d’un savoir-être pour connaître la fabrication de produits et services.

Pour exemple, Fleury Michon relance actuellement sa campagne  » Venez Vérifier : filière d’élevage sans antibiotique, sans OGM « . Cette campagne invite les consommateurs à travers un jeu concours à découvrir les process de fabrication et à rencontrer les agriculteurs lors d’un voyage en Bretagne. Une action qui mise sur la transparence et l’éthique de la marque pour améliorer la relation avec ses consommateurs. Autre exemple de retail tourné vers l’humain,Starbucks est basé sur le concept de la personnalisation de boissons rendues uniques grâce au choix de diverses options et le nom du client marqué sur les cups.

Pour susciter la confiance et l’émotion positive chez le consommateur, les marques doivent évoluer et construire une nouvelle relation plus conversationnelle avec leur clientèle, notamment grâce au full digital. L’intelligence artificielle, via les chatbots et assistants personnels, permet justement de dégager du temps au vendeur pour recréer une relation de proximité avec le consommateur et entrer davantage en empathie avec lui.

Le virtuel au service de l’émotion humaine

Avec l’essor des nouvelles technologies, le champ des possibles pour les marques s’élargit : réalité virtuelle, réalité augmentée, hologramme, hypersonnalisation.

La marque japonaise Uniqlo va plus loin dans la logique avec son application UMood. L’outil permet de sélectionner des t-shirt parmi 600 combinaisons basées sur l’humeur du consommateur. Un casque relié à un écran permet d’analyser le visage du client et de sélectionner des t-shirt en accord avec son état d’esprit du moment.

Cependant, aux retailers d’être prudents quant à l’effet « waouh » parfois inutile. Les consommateurs sont de plus en plus au fait des nouveautés et des possibilités. Il est donc primordial pour les marques d’utiliser ces outils, non pas pour créer de l’attention, mais pour être utiles à l’expérience client et proposer aux consommateurs une expérience inédite à valeur ajoutée.

Le B2B n’est pas en reste. Manutan, le spécialiste de la vente à distance de matériels et de fournitures pour les professionnels, vient de lancer une application de réalité augmentée. Approuvée en test utilisateurs par ses clients, elle leur permet de prévisualiser dans leur environnement de travail les chaises, bureaux ou armoires qu’ils s’apprêtent à acheter. Le retailer expérimente également un assistant via chatbot pour faciliter et fluidifier le parcours d’achat.

De même, les progrès de la géolocalisation permettent aujourd’hui un tracking des parcours d’achat et des habitudes de chacun. Il est possible aujourd’hui, et même recommandé, d’adapter les produits et services en fonction des spécificités locales. En France, Carrefour utilise aussi le digital pour tester des solutions pour simplifier la vie de sa clientèle, comme la géolocalisation de ses produits en magasin.

Ainsi, la data produite par le consommateur, utilisée à bon escient et combinée à des innovations technologiques utiles, constitue la matière grise du 21ème siècle. Pour être enclin à la partager à des fins commerciales hyper-personnalisées et in fine utiles à son quotidien, le client doit pouvoir choisir un parcours d’achat adapté à ses émotions. Le défi pour les marques et enseignes réside donc dans la mise en place d’une exploitation subtile, souple et utile des données personnelles pour installer une relation de confiance pérenne avec le shoppeur.

LE COMMERCE EN LIGNE TRANSFORME LA VENTE AU DÉTAIL

Source : atelier.bnpparibas

Loin de signer la fin du commerce en boutique, le développement de la vente en ligne l’amène à se réinventer. Ces deux approches différentes du commerce se combinent pour offrir une expérience optimale à l’utilisateur.

Il est tentant de voir dans le développement du commerce en ligne la fin annoncée de son homologue datant de l’ère pré internet, le commerce en boutique. Pourtant, de même que le vinyle effectue son grand retour à l’ère de Spotify et d’Apple Music, la vente au détail fait de la résistance. L’observation de l’actualité récente suffit pour s’en convaincre. Ainsi, pour sa plus grosse acquisition jamais réalisée, Amazon, le géant du commerce en ligne américain, a récemment jeté son dévolu sur Whole Foods, une chaîne de supermarchés spécialisée dans la vente de nourriture biologique et haut de gamme, que l’entreprise de Jeff Bezos a racheté pour la somme de 13,7 milliards de dollars. Amazon a également ouvert à Seattle deux magasins, baptisés AmazonFresh Pickup, qui permettent aux membres de son programme de fidélité, Amazon Prime, de faire leurs courses en ligne et de venir récupérer leur panier en boutique.

À Seattle, toujours, le géant du commerce en ligne prépare l’ouverture d’un magasin futuriste, Amazon Go, où les clients pourront faire leurs courses sans passer en caisse, ni faire la queue, le montant total de leurs achats étant directement débité sur une application. Enfin, Amazon a également commencé à ouvrir des librairies. Walmart, chaîne d’hypermarchés américaine et entreprise générant le plus de revenus au monde, a récemment lancé une initiative similaire à celle d’ Amazon Fresh Pickup. À Oklahoma City, un magasin ouvert 24h/24 permet aux clients de passer commande en ligne et de venir récupérer leur sac de course à n’importe quelle heure. Tout comme ceux d’Amazon Fresh Pickup, ce supermarché est conçu uniquement pour permettre aux clients de récupérer des produits commandés en ligne. On ne peut y faire ses courses de manière traditionnelle. On ne peut à vrai dire même pas y pénétrer : un employé accueille les clients à l’entrée et leur remet leurs emplettes en main propre.

La logistique du dernier kilomètre

Ces différentes initiatives montrent que l’on aurait bien tort d’enterrer trop rapidement le commerce de détail. En 2015, le commerce en ligne ne représentait après tout que 7% des ventes totales effectuées aux États-Unis. Commerce en ligne et en boutique n’ont donc pas à être opposés : il est bien plus probable qu’à l’avenir, ils se combinent pour offrir de nouvelles expériences hybrides et multimodales aux consommateurs. Nous assistons aujourd’hui à une période de transition fascinante, où différents modèles sont testés afin de trouver celui qui répondra le mieux aux attentes des utilisateurs. Ainsi, l’une des difficultés principales auxquelles est aujourd’hui confronté le commerce en ligne est ce que les Américains appellent le problème du « last mile delivery », que l’on pourrait traduire par « logistique du dernier kilomètre » et qui constitue la dernière étape avant la livraison du produit commandé entre les mains du client. C’est dans ce domaine que les possibilités de synergie entre commerce en ligne et en boutique s’avèrent les plus fertiles. Le système de transport de marchandises actuellement en place est en effet très efficace pour transporter des biens sur de longues distances, d’un point de distribution à l’autre. En revanche, couvrir la faible distance qui sépare le point de distribution d’arrivée du consommateur final (le fameux « last mile delivery ») s’avère bien plus complexe. Il s’agit d’un processus à la fois linéaire et itératif : le livreur ne peut apporter qu’un seul colis, à une seule personne à la fois, et doit répéter cette manoeuvre à l’identique jusqu’à livraison de tous ses colis. Cela représente donc des coûts de livraison importants. Aux États-Unis, où de nombreuses personnes vivent dans des pavillons résidentiels au sein de grandes banlieues étendues, les distances plus grandes rendent les coûts encore plus importants. Lorsqu’il s’agit de livrer des produits frais, domaine où Amazon s’efforce d’étendre ses activités, s’ajoute un problème supplémentaire : les aliments ne peuvent demeurer trop longtemps devant la porte du client, sous peine de dépérir, et le client doit donc être présent pour réceptionner le colis dans une courte fenêtre temporelle. Or, tandis que, pour ces différentes raisons, ce processus s’avère très coûteux, la livraison doit être proposée à un prix attractif pour séduire le client. Le programme de fidélité d’Amazon, Amazon Prime, garantit ainsi la gratuité de la livraison. Comment résoudre ce dilemme ?

Les magasins comme points stratégiques

L’usage de drones est une possibilité. C’est d’ailleurs l’une des raisons d’être du programme mis en place par Amazon autour des drones, baptisé Amazon Prime Air. En décembre 2016, l’entreprise a effectué sa toute première livraison, sur le sol britannique, performance rééditée en mars dernier sur le sol américain. Walmart travaille également à un programme similaire. Néanmoins, les drones se heurtent encore à des problèmes de législation, et ne peuvent donc apparaître comme une solution à court terme. C’est pourquoi le bon vieux magasin de détail apparaît aujourd’hui comme la meilleure option. L’une des possibilités consiste ainsi à proposer aux clients de couvrir eux-mêmes la distance nécessaire au « last mile delivery », en récupérant leurs produits commandés au magasin le plus proche de chez eux. Depuis l’an passé, la start-up de livraison Instacart, partenaire privilégié de Whole Foods, expérimente ainsi un système permettant aux utilisateurs de récupérer leur panier de course en magasin plutôt que sur le pas de leur porte.

Le rachat de Whole Foods offre à Amazon une myriade de possibilités dans ce domaine. L’entreprise de Jeff Bezos met ainsi la main sur 466 supermarchés aux États-Unis et au Royaume-Uni, stratégiquement localisés dans des quartiers cossus et branchés. Comme le confie Cooper Smith, analyste chez l’entreprise L2, au média USA Today, les clientèles de Whole Foods et d’Amazon Prime sont très proches. « La stratégie d’Amazon consiste à devenir la première chaîne de supermarchés dans les villes côtières, territoires où Prime fait recette. San Francisco, New-York, Boston… » Ainsi, les clients d’Amazon Prime pourront vraisemblablement faire leurs courses chez Whole Foods en ligne, puis se rendre au magasin le plus proche pour récupérer leur panier. Il pourront du même coup passer commande d’un livre ou d’un gadget électronique sur Amazon et le récupérer au Whole Foods, désormais promu centre de distribution d’Amazon, en même temps que leurs courses alimentaires. Et pourquoi ne pas en profiter également pour retourner un pull récemment commandé sur Amazon et qui s’avère une taille trop grand ?

Pour les clients tenant à recevoir leurs commandes chez eux plutôt que de se rendre au magasin le plus proche, les boutiques offrent de formidables entrepôts pour la livraison finale. Amazon Prime propose ainsi de livrer le jour même, voir dans l’heure suivant la commande. Il est évident que pour assurer de tels délais à un coût raisonnable, les grands entrepôts situés en périphérie des villes ne suffisent plus. À San Francisco, ces livraisons express sont ainsi effectuées depuis un petit entrepôt localisé dans le Dogpatch, ancien quartier portuaire de la ville. Mais trouver des entrepôts de grande taille en centre-ville peut relever de la gageure, surtout dans une ville dense et onéreuse comme San Francisco. Dans ce cas de figure, les Whole Foods peuvent ainsi servir de mini-entrepôts répartis dans toute la ville.

Dernière option pour maintenir les coûts du « last mile delivery » à un niveau raisonnable : s’appuyer sur une main-d’oeuvre multi-tâches. Ainsi, Walmart expérimente actuellement un programme proposant aux employés de ses supermarchés d’effectuer des livraisons sur leur trajet entre domicile et lieu de travail, contre une rémunération supplémentaire. 90% des Américains vivant dans un rayon de dix miles (environ 16km) autour de l’un de leurs 4 700 magasins, ce système devrait offrir à l’entreprise une excellente couverture du territoire. Elle permet à Walmart d’économiser sur les coûts de livraison, et à ses employés d’accroître leurs revenus.

Les supermarchés se réinventent grâce aux innovations du commerce en ligne

Enfin, on voit également apparaître de nouvelles formes de magasins hybrides, inspirés à la fois du commerce en ligne et en boutique. Nous évoquions ainsi plus haut le concept Amazon Go, qui vise à supprimer les files d’attente afin de rendre l’achat au supermarché aussi pratique que la commande en ligne. Vision par ordinateur et intelligence artificielle permettent de scanner automatiquement les produits que le client met dans son panier, et le montant total lui est automatiquement facturé via l’application correspondante. La start-up suédoise Wheelys expérimente un concept similaire, avec sa boutique Wheelys 247, ouverte en permanence, sans aucun travailleur humain à l’intérieur.

Difficile de prévoir si ce magasin sans présence humaine saura séduire les consommateurs. En revanche, il est probable que le magasin du futur gère ses stocks de manière plus intelligente, grâce aux enseignements du commerce en ligne. Ainsi, l’intelligence artificielle développée par Amazon pour faire des recommandations à chaque utilisateur en fonction de ses recherches effectuées et de ses achats précédents est employée par l’entreprise pour approvisionner ses librairies. En fonction du quartier où se trouve la librairie, Amazon utilise son intelligence artificielle pour sonder les préférences des habitants et approvisionner ses rayonnages en fonction. Une technique qui sera sans doute bientôt mise en place chez Whole Foods. On peut même imaginer le principe de recommandations en ligne individualisées transposé au magasin physique. Ainsi, si Amazon repère que tel consommateur achète chaque semaine un litre de lait dans un de ses magasins Whole Foods ou Amazon Go, un rappel sur son application pourrait lui suggérer de ne pas l’oublier le jour venu. Une liste de course pré-remplie pourrait ainsi être proposée à chacun pour ses achats les plus récurrents. Parce que certains consommateurs souhaiteront toujours pouvoir choisir leurs produits en boutique, essayer, bénéficier d’un contact physique et visuel avant d’acheter, et parce que certaines tranches de la population ne se servent que très peu de l’internet, le commerce en boutique sera toujours une nécessité. Mais grâce au développement du commerce en ligne, nous assistons aujourd’hui à sa réinvention progressive, afin d’offrir une expérience plus efficace et personnalisée au consommateur.

Comment Google Earth projette de devenir le réseau social de demain

Source : http://mashable.france24.com

La directrice de Google Earth a annoncé une nouvelle fonctionnalité qui devrait apparaître prochainement sur la plateforme. Les internautes pourront l’alimenter de contenus en tout genre, comme sur n’importe quel réseau social.

Nos statuts, photos et vidéos pourraient bien abandonner Facebook et Instagram pour aller s’installer sur Google Earth. Le logiciel de visualisation de la Terre ambitionne de se transformer en un réseau social qui hébergerait des tranches de nos vies, grâce à l’attachement à un territoire précis.

Concrètement, l’ensemble des publications ne se limiteraient pas à figurer sur un fil d’actualités précis mais viendrait nourrir continuellement une sorte d’histoire collective des lieux concernés. C’est le scénario avancé par la directrice de Google Earth, Rebecca Moore, mardi 11 juillet, rapporte Reuters. Et cela n’a rien d’une idée vaguement envisagée, puisque cette fonctionnalité devrait apparaître sur Google Earth d’ici deux à trois ans, affirme Rebecca Moore.

Avec ce projet, Google entend compléter l’outil Explorateur. Lancé en avril dernier, au moment où la firme de Mountain View présentait une version améliorée de Google Earth, l’Explorateur propose des visites guidées interactives. Pour montrer ce qu’elle est capable de réaliser avec cet outil, l’entreprise a dévoilé le projet « I am Amazon », une exploration interactive de la forêt amazonienne, ponctuée de 11 histoires personnalisées.

L’aboutissement, dit Google, de dix années de travail auprès des populations locales. Au début du mois de juillet, l’Explorateur avait aussi été utilisé pour faire découvrir l’Alaska en direct.

Quelle modération ?

Bien que l’on en soit encore très loin, une carte « Explorateur » alimentée par les données et les expériences des utilisateurs serait potentiellement le plus grand répertoire virtuel des expériences humaines à travers la planète. Mais plusieurs défis doivent encore être relevés.

Pour le moment, Google préfère surtout exploiter son nouvel outil à sa manière, c’est-à-dire de façon très contrôlée et en embauchant certains des meilleurs réalisateurs de la planète. Le projet « I am Amazon » a ainsi été coproduit par le célèbre réalisateur brésilien Fernando Merrelles, tandis que d’autres projets de la firme ont fait appel à la primatologue Jane Goodall. Or, la firme de Mountain View entend rendre possible la publication de tout contenu par chaque utilisateur, dans une forme brute et non éditée, ce qui pose forcément des questions sur la manière dont cet outil sera mobilisé.

Peu importe les ambitions louables que Google entend porter, n’importe quel outil peut être détourné de ses objectifs initiaux. Il suffit de regarder du côté de Facebook pour comprendre les risques qui pèsent sur Google Earth. Alors que le premier réseau social se rêve en grand lieu de rassemblement de l’humanité entière, il lutte aujourd’hui pour modérer les contenus violents et inappropriés qui pullulent sur la plateforme.

Une version publique de Google Earth version réseau social nécessitera forcément des modérateurs, des éditeurs, et tout ce qui est désormais nécessaire pour encadrer nos vies numériques. Afin d’en apprendre davantage sur ce projet, Mashable a contacté Google et ne manquera pas de mettre à jour ce papier.

Les données démographiques de Snapchat à absolument connaître !

Source : blog.hootsuite.com

Les spécialistes du marketing ont beau ne pas maîtriser Snapchat aussi bien que Facebook et Instagram, ils ne peuvent pas passer à côté de la base d’utilisateurs de ce réseau. Deux chiffres illustrent cette nécessité : alors que la planète compte 7,4 milliards d’habitants, les Snapchatters regardent chaque jour plus de 10 milliards de vidéos. En mai 2015, ce chiffre n’atteignait que 2 milliards de vidéos par jour.

Bien évidemment, cela ne signifie pas que le monde entier utilise Snapchat (du moins, pas encore). Pour autant, plus de 100 millions de personnes interagissent avec le réseau chaque jour et passent en moyenne 30 minutes par jour dans l’application. La plateforme revendique 166 millions d’utilisateurs actifs dans le monde. Cerise sur le gâteau, la croissance de Snapchat ne faiblit pas : eMarketer prévoit que d’ici la fin de l’année, sa base d’utilisateurs aux États-Unis dépassera celles de Twitter et Pinterest.

Au vu de la quantité de contenus publiés par toutes ces personnes, les spécialistes du marketing doivent avoir une idée des segments démographiques présents pour mettre sur pied une stratégie marketing efficace et ne pas se noyer dans le brouhaha ambiant.

C’est donc dans cet esprit que nous avons réuni les informations clés à connaître avant de commencer à snapper.

#1 – Les données démographiques liées à l’âge

Snapchat demeure l’apanage des plus jeunes : Plus de 50 % de ses utilisateurs ont moins de 25 ans et 23 % sont encore au collège ou au lycée.

Les 18-24 ans sont les plus présents sur la plateforme, et de loin. Cette tranche d’âge représente en effet 37 % des utilisateurs. Les 25-34 représentent quant à eux 26 % des Snapchatters, contre 12 % pour les 35-54 ans.

En revanche, les baby-boomers sont loin d’être des aficionados du réseau : seuls 2 % des utilisateurs ont plus de 55 ans.

Même si la représentation des différentes tranches d’âge sur Snapchat présente un intérêt certain, il est également intéressant de se pencher sur le taux de pénétration du réseau pour chacune d’entre elles. En effet, cette analyse offre une perspective très différente, notamment car ce taux augmente rapidement chez les plus âgés. Ainsi, plus de la moitié des nouveaux utilisateurs de Snapchat ont plus de 25 ans.

Il y a trois ans, trouver un Snapchatter de plus de 25 ans relevait du miracle : seuls 5 % des possesseurs de smartphone âgés de 25 à 34 ans et 2 % de ceux de plus de 35 ans snappaient. Aujourd’hui, plus d’un tiers des 25-34 ans (38 % exactement) possédant un smartphone et 14 % des plus de 35 ans sont présents sur le réseau. Ils rattrapent donc rapidement les 18-24 ans, chez lesquels le taux de pénétration de Snapchat est de 69 %.

D’après les chiffres communiqués par Snapchat, 41 % des 18-34 ans utilisent l’application.

Les spécialistes du marketing doivent garder un œil sur les évolutions de l’âge des Snapchatters et faire preuve de flexibilité dans leur stratégie à long terme. En effet, selon Variety, presque un tiers des 13-24 ans des Snapchatters interrogés utilisent l’application, justement car leurs parents ne le font pas. Il convient donc de surveiller le comportement des plus jeunes une fois que leurs parents auront commencé à snapper.

La chaine de télévision FOX a utilisé Snapchat pour cibler cet important segment des 18-24 ans et les utilisateurs légèrement plus âgés. FOX a proposé une lens sponsorisée pour faire monter le buzz autour de la reprise de sa série Empire. La lens équipait les Snapchatters d’un casque et d’un micro dorés, ainsi que d’une paire de lunettes de soleil, tout en mettant en évidence les horaires de diffusion de la série. La campagne a touché pas moins de 27 millions de Snapchatters, qui se sont amusés 20 secondes en moyenne avec la lens Empire. Ces résultats se sont traduits par une hausse de 16 % de la notoriété de la série et de 8 % des intentions de visionnage. L’épisode d’Empire a été le plus regardé lors de la reprise de mi-saison et a pris la tête du segment des 18-49 ans, segment particulièrement apprécié des annonceurs TV.

#2 – Données démographiques liées au genre

Snapchat ne publie pas d’informations relatives au sexe de ses utilisateurs, et il n’existe que peu de données fiables à ce sujet. Toutefois, à moins que la situation n’ait changé du tout au tout en trois ans, vous pouvez partir du principe que la plupart des Snapchatters sont en fait des Snapchatteuses. En 2013, le Wall Street Journal indiquait en effet qu’environ 70 % des utilisateurs du réseau étaient des femmes. Ces chiffres sont fiables, car communiqués par le cofondateur et PDG de la plateforme lui-même, Evan Spiegel.

Une enquête réalisée par Harvard à l’automne 2015 a confirmé que les femmes étaient les plus présentes sur le réseau : 42 % des femmes de 18 à 29 ans interrogées utilisaient Snapchat, contre 31 % des hommes. Cette enquête a également montré que Snapchat était le réseau social connaissant la plus forte croissance chez les personnes interrogées. Ces chiffres ont donc probablement dû augmenter au cours de l’année suivante.

C’est pour cette raison que bareMinerals a choisi Snapchat pour promouvoir le lancement de son produit antiacné, Blemish Remedy. Pour sa campagne « Zit Happens », la marque de cosmétiques a créé un tutoriel vidéo sur Snapchat montrant aux jeunes filles comment masquer leurs boutons. 30 % des 1,9 million de Snapchatteuses qui ont vu les vidéos ont voulu en savoir plus et ont consacré en moyenne 30 secondes à la présentation du produit. D’après bareMinerals, le trafic lié à Blemish Remedy a doublé sur son site Web après la campagne.

#3 – Données démographiques liées à la répartition géographique

Snapchat dispose des taux de pénétration les plus importants en Arabie Saoudite et en Suède, d’après le Global Web Index,. L’Inde, les États-Unis, les Émirats arabes unis, le Canada, la Belgique, le Royaume-Uni et la France complètent le top 10.

Les chiffres du Global Web Index, tirés d’une enquête auprès d’Internautes âgés de 16 à 34 ans, montrent que Snapchat dispose d’un taux de pénétration de 20 % en Irlande, contre environ 10 % aux États-Unis.

Si ces chiffres paraissent faibles, c’est tout simplement en raison de la tranche d’âge prise en compte (n’oubliez pas que seuls 2 % des utilisateurs de Snapchat ont plus de 55 ans) et de l’inclusion d’Internautes disposant uniquement d’un ordinateur. Sans appareil mobile, ils ne peuvent pas utiliser la plateforme.

En 2013, AllThingsD indiquait que 25 % des utilisateurs de smartphones au Royaume-Uni utilisaient Snapchat, contre 50 % en Norvège. Ces pourcentages sont basés sur les chiffres communiqués par Evan Spiegel.

Snapchat constitue ainsi la plateforme idéale pour les campagnes à l’échelle internationale, comme en témoignent les géo-filtres (RED) proposés à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA. Pour chaque utilisation d’un géo-filtre, la fondation Bill & Melinda Gates a fait un don de 3 $ à (RED) en faveur de la lutte contre le SIDA.

La campagne a touché 14 millions de Snapchatters et a été vue 76 millions de fois dans le monde. Les personnes ayant vu le filtre étaient 90 % plus susceptibles de faire un don à (RED), sans parler de l’argent levé grâce au géo-filtre à proprement parler.

Cet été, (RED) a lancé une nouvelle campagne internationale unique, le (RED) Kitchen Snapchat cooking show. Au cours de cet événement, qui s’inscrit dans le cadre de l’initiative Eat (RED) Save Lives, de célèbres chefs ont donné de brefs cours de cuisine aux Snapchatters du monde entier.

Autres données démographiques :

L’enquête réalisée par Harvard à l’automne 2015 auprès d’Américains âgés de 18 à 29 ans révèle d’autres points intéressants pour les spécialistes du marketing :

  • Les étudiants de niveau universitaire sont plus susceptibles de disposer d’un compte Snapchat que les autres : 53 % d’entre eux expliquaient en avoir un, contre 46 % de l’ensemble des 18-24 ans interrogés.
  • Les utilisateurs de Snapchat se répartissent équitablement sur l’échiquier politique : 39 % des démocrates, 47 % des républicains et 35 % des indépendants disposent d’un compte.
  • 40 % des jeunes Snapchatters se disent blancs, 25 % noirs et 34 % hispaniques.

Conclusion

Les utilisateurs de Snapchat sont majoritairement des jeunes femmes vivant en Europe, en Amérique du Nord, en Asie et au Moyen-Orient. Même si Snapchat est de plus en plus utilisé chez les adultes jusqu’à 55 ans, les baby-boomers ne représentent qu’une minuscule part de la base d’utilisateurs.

Lorsque l’âge des utilisateurs de Snapchat aura évolué, il sera intéressant de voir si les jeunes, qui apprécient particulièrement l’absence de leurs parents sur la plateforme, continueront à l’apprécier ou s’en désintéresseront. Pour le moment, ils font montre d’un fort engagement, publient des contenus à tour de bras et sont prêts à interagir avec les contenus des marques qui leur parlent.

Maintenant que vous comprenez qui utilise Snapchat, vous pouvez commencer à utiliser Snapchat à des fins professionnelles, élaborer une stratégie pour Snapchat afin de cibler les segments démographiques clés de votre marque, découvrir des astuces de Snapchat pour que vos Snaps sortent du lot et apprendre à créer la story Snapchat parfaite.

Youtube lance les aperçus vidéo

Source : arobasenet.com

Depuis la fin du mois de Juin, YouTube a commencé à déployer lentement des vignettes ou Aperçus vidéo en forme de GIF animé qui jouent 3 secondes de la vidéo.

Selon YouTube, la plateforme a permis à un pourcentage croissant de sa base d’utilisateurs de voir ces aperçus vidéo animés sur leurs pages d’accueil YouTube, les résultats de recherche, la page de visualisation, l’onglet Abonnements, et l’onglet Tendances.
Les miniatures animées des vidéos ne sont disponibles que depuis certains navigateurs pour ordinateur.

Pour le moment, les aperçus vidéo ajoutés aux miniatures statiques, dans un style GIF animé, ne sont pas disponibles sur les appareils mobiles. Toutefois, malgré ce déploiement plus étendu, YouTube présente encore cette fonctionnalité comme une expérimentation grandeur nature :

« Nous améliorons la façon dont vous prenez les décisions de regarder telles ou telles vidéos en lançant une expérience via des aperçus vidéo sur ordinateur.

Un petit (et croissant) pourcentage de nos utilisateurs verra un aperçu de 3 secondes de la vidéo tout en naviguant sur YouTube via l’ordinateur. L’aperçu va jouer lorsque vous survolez la vignette, vous donnant approximativement un meilleur sens de ce que chaque vidéo est et vous facilitant de trouver la prochaine grande vidéo à regarder.

C’est quoi les aperçus vidéo ?

Les aperçus vidéo permettent aux utilisateurs de voir un extrait de 3 secondes d’une vidéo avant d’en lancer la lecture. Ils améliorent la navigation et fidélisent vos spectateurs en les aidant à trouver le contenu qu’ils souhaitent visionner.

Lorsqu’un internaute passe la souris sur la miniature d’une vidéo, il obtient un aperçu de trois secondes. Une fois la lecture de l’extrait terminé, la miniature de la vidéo s’affiche à nouveau.

La lecture de l’extrait ne se fait donc pas en boucle, indéfiniment.

Google Images s’ouvre aux vidéos et recettes de cuisine

Source : abondance.com

Google Images continue son ouverture aux formats autres que les fichiers proposant des photos ou autres illustrations : des vidéos, déjà apparues en début d’année, sont désormais visibles, ainsi que des recettes de cuisine au format AMP…

Il semblerait que Google, petit à petit, ouvre son moteur de recherche d’images à des informations connexes et ne limite pas cet outil à renvoyer de « simples » fichiers aux formats SVG, PNG, JPG ou autres GIF. En janvier dernier, des vidéos YouTube avaient déjà été aperçues dans les résultats de recherche.

Ces vidéos ont refait leur apparition dernièrement, mais on a également pu apercevoir des images proposant des recettes de cuisine (au format AMP). Pour les vidéos, rappelons qu’elles doivent être décrites selon les recommandations du moteur de recherche pour apparaître ainsi (comme l’indique la documentation en ligne : Your video rich results can also display in image search on mobile devices, providing users with useful information about your video).

A priori, ces spécificités n’apparaissent que sur Google mobile. Voici deux exemples de ces nouveaux formats :

videos-dans-google-image
Vidéos YouTube apparaissant dans Google Images… Source de l’image : Aaron Bradley
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Lean Content, une stratégie de contenus dédiée à l’efficacité

Source : siecledigital.fr

Lean : une approche vouée à l’efficacité

Initialement, en anglais ‘Lean’ sert à qualifier une théorie de gestion de la production qui se concentre sur la “gestion sans gaspillage” ou encore la gestion “au plus juste”. En d’autres termes, c’est une approche vouée à l’efficacité qui joue sur l’économie de moyens. Une démarche qui a pour objectif de se débarrasser du superflu pour se concentrer sur l’essentiel afin de gagner en efficacité. À la base réservé aux processus industriels, le lean a été adopté par de nombreux secteurs d’activité. À l’ère du siècle Digital l’approche lean séduit plus particulièrement par les marques qui voient en cette approche la possibilité de mettre en place une démarche de marketing de contenu malgré des ressources limitées.

Lean Content : l’idée, c’est quoi ?

Vous savez qu’une stratégie de contenus serait la bienvenue, on vous en parle 10 fois par jour. Seulement voilà, vous n’avez pas les moyens d’une multinationale pour développer votre stratégie de visibilité avec efficacité (engagement, notoriété, génération de contact et leadership d’opinion).

  1. La production de contenus propriétaires
    _Pour développer son autorité sur une thématique stratégique grâce à des contenus authentiques et produits sur mesure.
    _En mobilisant et identifiant parmi les collaborateurs (l’équipe Communication, l’équipe Marketing, l’équipe RH) ceux qui produisent déjà des contenus.
    _Objectif : privilégier la qualité et la crédibilité
  2. La veille et curation de contenus
    _Pour étoffer ses publications grâce à des contenus de complément (les contenus tiers sont 4 à 7 fois plus crédibles que les contenus de la marque).
    _Objectif : développer la quantité
  3. Un outil, centre de contrôle de votre dispositif
    _Une plateforme centrale qui permette la curation, la production centralisée de contenus et la diffusion multicanale.
    _Objectif : améliorer votre efficacité ou celle de votre équipe
  4. Le webmarketing pour développer la visibilité de vos contenus une fois publiés
    _Une campagne à budget limité : SEA + SMA, ainsi qu’une mécanique de push : email, e-letter, abonnements/alertes et RSS.
    _Objectif : faire en sorte que vos contenus soient vus et repris une fois publiés
  5. Un dispositif de mesure de la performance du dispositif grâce au suivi d’indicateurs clés de succès.
    _Objectif : adopter une démarche d’amélioration constante.

Re-use : la clé pour faire plus avec moins

3 façons de faire du re-use : Réduire, réutiliser, recycler.

  • Réduire la quantité de travail par la systématisation de vos workflows et des processus qui permettent de déléguer la contribution.
  • Réutiliser le contenu sur de multiples plateformes et de diffuser votre message sur chaque canal..
  • Recycler, au sens littéral, c’est à dire réutiliser un sujets en le traitant sous différentes formes : d’un dossier, faire 4 articles, une infographie, une vidéo experts, 10 tweets, …

Avez-vous entendu parler des nouvelles métriques de Facebook ?

Les nouvelles métriques lancées par Facebook analysent les interactions des utilisateurs avec les pages et annonces qu’ils rencontrent.

En ce qui concerne les annonces:

  • Landing page views : indicateur permettant de savoir combien de personnes sont allées visiter le site web après avoir cliqué sur l’annonce.
  • Pre-impression activity breakdown : indicateur permettant de savoir combien de personnes ne sont pas allées visiter le site web après avoir vu l’annonce en comparaison avec ceux qui l’ont visité sur le mois passé.

En ce qui concerne les pages:

  • Follows : indique le nombre d’abonnés gagnés et perdus dans le temps ainsi que leur localisation.
  • Previews : indicateur permettant de savoir combien de fois les utilisateurs ont affiché le nom de cette page sur leur bureau sans la visiter ou même s’y abonner.
  • Recommandations : indicateur indiquant combien de fois la page a été recommandé à quelqu’un.

Quand les jeunes marques jouent sur leur différence

Source : lejdd.fr

Les défis des jeunes marques sont multiples. Face aux grands groupes, elles font aujourd’hui le pari de se démarquer pour durer. Quels sont leurs ressorts pour émerger ? Renouveler l’expérience client, tout d’abord. « Une relation différente s’établit entre la marque et le client et ce n’est que le début », estime le sociologue Stéphane Hugon, cofondateur d’Eranos, une société d’études qualitatives spécialisée dans l’identification et le décryptage des imaginaires sociaux contemporains.

Angélique Lenain, directrice générale de Sensee, fabricant de lunettes 100% françaises, abonde : « Il y a 12.000 opticiens en France. Si vous venez chez nous, dans notre boutique parisienne, c’est forcément par choix. On doit donc réussir à donner envie », explique-t-elle. Même stratégie chez Le Slip français, qui a installé tous ses ateliers dans l’Hexagone : « L’enjeu des marques aujourd’hui est de raconter des histoires, le made in France et notre savoir-faire en sont une. C’est un facteur qui va attirer des clients », estime Guillaume Gibault, le président de la marque.

Grandir sans perdre son ADN

Pour jouer leur carte à fond, les nouvelles marques s’imposent aussi une communication différente. « On essaye d’avoir du décalage, de dire les choses en vrai, d’être transparent », rapporte Angélique Lenain. Comme Sensee, Le Slip français joue la carte de l’humour dans ses publicités. En 2012, la marque avait ainsi détourné les affiches de campagne des candidats à la présidentielle, un vrai succès. « Les nouvelles marques réintègrent la notion de confiance, de connivence, d’imaginaire commun. Elles cassent l’univers standard et recréent un sentiment de communauté », estime Stéphane Hugon. Une idée qu’Emmanuel Marill, directeur d’Airbnb France, reprend à son compte : « Notre communauté, c’est notre or. Si les voyageurs ont confiance en nous, en parlent autour d’eux, ils deviennent notre premier vecteur de marque », souligne-t-il. Comme d’autres jeunes entreprises, Airbnb veut donc « raconter des histoires » à travers ce qu’elle propose à sa clientèle. En témoignent les offres de nuit dans les catacombes à Paris ou dans la château de Dracula en Roumanie récemment proposées sur leur site.