Comment les jeunes utilisent-ils les réseaux sociaux ?

Une étude menée par l’agence Be Angels fait le point sur la consommation sociale des jeunes.
L’étude a été menée sur plus de 180 personnes pour nous renseigner sur leurs réseaux préférés, leurs publications, leur relation avec les marques et sur leurs horaires de connexion.

les-jeunes-et-les-reseaux-sociaux

Enfin le nouveau bouton « j’aime pas » de Facebook!

Ce mercredi 16 septembre, impossible d’y échapper : l’apparition prochaine du bouton « j’aime pas » sur Facebook.

Toute la presse a fait l’écho d’une micro annonce  de Mark Zuckerberg. Enfin ! Le réseau social n°1, est sur le point de tester l’équivalent d’un bouton « Je n’aime pas ».

Nous sommes maintenant tous habitué au positivisme Facebook & à ce fameux pouce en l’air qui remplace le ‘oui’, ‘ok’, ‘d’accord’, ‘j’aime ce que tu me dis’…

Pourtant, l’annonce n’a pas été fulgurante… Facebook serait sur le point « de démarrer un test » sur un bouton qui ne prendra peut-être même pas, la forme d’un pouce en bas.

L’idée n’est pas de juger négativement ou de manifester son mécontentement ou sa désapprobation via ce bouton. Selon Mark,  «Tous les moments ne sont pas des bons moments. Si vous partagez quelque chose de triste, comme un contenu à propos de la crise des réfugiés ou à propos du décès d’un proche, il est difficile d’aimer cette publication. Je pense qu’il est important de donner plus d’options à nos utilisateurs.»

Alors vous aimez ?

 

BlaBlaCar rejoint le club fermé des start-up évaluées à + d’1 milliard de dollars

En ce jeudi 17 septembre 2015, une nouvelle « licorne » est née : le champion français du covoiturage Blablacar. La start-up, non cotée en bourse, a annoncé triomphalement une levée de fond d’un montant record :  200 millions de dollars (177 millions d’euros).

« On se rend compte que l’on crée une demande et qu’il y a un appétit pour Blablacar qui est incroyable. Il faut accélérer cette croissance et on ne veut pas se retrouver contraints par manque de financements », a déclaré Nicolas Brusson, directeur général & cofondateur de la société, aujourd’hui valorisée à 1,6 milliard de dollars (1,4 milliard d’euros).

Mercredi soir, le ministre de l’économie français, Emmanuel Macron a salué sur twitter cette opération.

Capture

Ces nouveaux capitaux permettront à la compagnie de poursuivre  son expansion à l’international.

Créé en 2006 sous le nom de covoiturage.com, la jeune start-up parisienne séduit aujourd’hui, plus de 20 millions de membres par un mode de transport très économique & convivial !

Le principe est simple: mettre en relation conducteurs & voyageurs afin de partager les prix d’un voyage.

En quelques années BlaBlacar est devenu leader sur le marché européen et s’est très vite tourné vers les pays émergents (Russie, Turquie, Inde, Mexique…). Les prochains objectifs sont le Brésil et la Chine !

Une belle success story à la française !

Snapchat fait-il vraiment payer les annonceurs pour des vidéos non vues ?

Les publicités diffusées au sein de l’application seraient vendues dès lors qu’elles sont chargées… même si l’utilisateur les « sautent ». Un choix à rebours de celui de l’industrie. 

Snapchat fait payer aux annonceurs jusqu’aux publicités qui n’ont pas été vues une seule seconde, révèle le site média Digiday qui se fait l’écho d’agences ayant déjà diffusé des campagnes au sein de l’application de vidéos éphémères. De fait, chaque marque paie au chargement de la publicité et qu’importe pour Snapchat si cette dernière n’a pas été vue, selon ces mêmes sources. Un parti-pris plutôt étonnant alors que l’ensemble de l’industrie s’oriente justement vers des indicateurs calibrés sur la visibilité. D’autant que, comme l’illustrait encore la dernière étude d’Integral Ad Science, on estime que près de la moitié des campagnes diffusées online ne sont effectivement pas vues par l’internaute…
Ce ratio était ainsi de 56% dans l’Hexagone au second trimestre 2015 selon Integral Ad Science. Difficile de dire s’il en est de même au sein de l’application développée par Evan Spiegel, ce dernier se montrant peu disert au moment de communiquer de tels chiffres. 

« Snapchat va à rebours de ce que les marques et l’industrie publicité veulent », déplore un directeur du marketing digital sous couvert d’anonymat. En effet, Twitter affirme ne compter que les vidéos vues plus de 3 secondes sur 100% de la surface de l’image et Facebook le fait pour les vidéos vues plus de 3 secondes sur 50% de la surface. Il faut dire que l’application a toujours eu une histoire tumultueuse avec l’industrie publicitaire. En effet, sa première incursion dans le milieu s’était-elle soldée par un échec.

L’échec des Brand Stories

Snapchat a ainsi stoppé en avril dernier la commercialisation de ses « Brand Stories », seulement quelques mois après leur lancement. Semblables à des « sponsored stories », elles permettaient à un annonceur de diffuser des photos et vidéos auprès d’utilisateurs ne figurant pas parmi les followers de son compte Snapchat, mais le public ne fut pas au rendez-vous. Les annonceurs peuvent désormais diffuser leurs campagnes au sein des comptes des médias partenaires de « Discover », la rubrique news de l’application, ou au sein des « Live Stories », ces rubriques qui réunissent les vidéos relatives à un événement. Parmi les annonceurs les plus connus, des marques comme Coca-Cola ou Universal Pictures.

De quoi refroidir les velléités des annonceurs ?

Si Snapchat a toujours vendu le fait que l’utilisateur ne pouvait pas ne pas voir les publicités diffusées en plein écran et que les vidéos verticales réalisaient de meilleures performances que le marché, l’application ne semblerait donc pas prendre en compte les utilisateurs qui tapent sur leur écran pour échapper à la publicité. Et les 2 cents par vue que facture Snapchat deviennent de fait 2 cents par chargement. Une nuance qui risque d’irriter les marchés si Evan Spiegel n’y remédie pas bientôt. Digiday conclut toutefois en précisant que Snapchat travaille avec des technologies tierces pour mesurer l’impact des publicités qui sont diffusées en son sein et que les résultats ont été jusque-là plutôt positifs en termes de notoriété et autres problématiques de marque. Un début ?

Instagram passe à la vitesse supérieure en matière de publicité

L’application de partage de photos Instagram, de plus en plus populaire, filiale de Facebook, s’ouvre plus largement à la publicité, en permettant désormais des campagnes pour d’avantage d’annonceurs et dans un nombre bien plus important de pays.

« A partir de ce mois-ci [NDLR : Septembre 2015 ], Instagram est prêt à faire des affaires et ouvre pour tous les annonceurs, grands comme petits », avec des publicités « mondiales », annonce l’application sur son site internet.

Facebook avait racheté Instagram en 2012, et commencé dès  l’année suivante à y diffuser des annonces publicitaires sous forme de photos « sponsorisées » par une marque. Mais par crainte de faire fuir les utilisateurs de l’application, l’introduction de la publicité s’était toutefois faite très progressivement, avec un petit nombre
d’annonceurs sélectionnés et une diffusion d’abord seulement aux Etats-Unis, puis dans quelques autres pays. En France, les premières publicités étaient arrivées seulement cette année, comme vous l’aviez peut être remarqué.

« Les publicités sont maintenant disponibles dans 30 pays supplémentaires – dont l’Italie, l’Espagne, le Mexique, l’Inde et la Corée du Sud – et seront lancées sur les marchés du monde entier le 30 septembre 2015 », indique toutefois Instagram.

07943555-photo-instagram-publicite

L’application dit avoir testé « avec des résultats positifs » durant cet été ses nouvelles offres publicitaires, suite à une « demande importante, en particulier dans des domaines comme le commerce électronique, les voyages, les divertissements et le commerce de détail ».

Autre nouveauté : le format des publications. Depuis quelques jours, les utilisateurs ne sont plus cantonnés aux photos et vidéos carrées, pourtant symbole de l’appli. Il leur est désormais possible de publier des images rectangulaires, en position portrait ou paysage pour un rendu plus cinématographique. Une évolution qui concerne donc également les annonceurs.

Changement aussi pour les spots vidéo. Ils pourront durer jusqu’à 30 secondes (15 secondes actuellement), ce qui permettrait aux publicités télévisées d’être facilement transposables sur l’application. Les annonceurs pourront aussi souscrire à l’option « Marquee » (fronton, en anglais) afin de cibler un plus large public lors de moments clés, comme des avant-premières de films ou le lancement de nouveaux produits.

Instagram va aussi généraliser les boutons de type « acheter », « en savoir plus » ou « télécharger », directement depuis l’application.

Instagram compte aujourd’hui plus de 300 millions d’utilisateurs dans le monde, et les analystes y voient depuis longtemps une source potentielle d’importants revenus supplémentaires pour Facebook, et en effet, la révolution est en marche…