Publicité vidéo en ligne : Facebook vs Youtube – Ratecard

Ampere Analysis a réalisé une étude constatant la montée en puissance de Facebook par rapport à Youtube concernant la publicité vidéo. En effet, une part de plus en plus importante des investissements en publicité vidéo digitale est réalisée sur le réseau social.

Grâce à ses services de ciblage, de call to action ou encore Instagram, Facebook multiplie ses possibilités d’exploiter ses espaces publicitaires. Toujours selon Ampere Analysis, les annonceurs délaisseraient donc petit à petit la plateforme appartenant à Google au profit de Facebook appréciant tout particulièrement son format pré-roll.

Cependant Youtube reste une référence en offrant plusieurs formats permettant de diffuser une publicité à divers moment d’une vidéo. De plus, les annonceurs ne payent qu’une fois leur contenu visualisé en intégralité contre une facturation au bout de 3 secondes de lecture sur Facebook.

 

Publicité vidéo en ligne : Facebook vs Youtube

Pourquoi les entreprises doivent adopter l’approche « Facebook centric » – Frenchweb

« Les entreprises vont devoir rendre le community management beaucoup plus stratégique »

 

Frenchweb : Vous avez décrit la nouvelle ère du «Facebook centric» pour les entreprises. Comment ce recentrage autour de Facebook va-t-il les affecter en termes d’organisation interne ?

Fabrice Epelboin : Nous sommes en train d’assister à la troisième vague, en terme de métiers issus du web, à pénétrer en masse le monde de l’entreprise : celle du community management. Cette vague est certainement bien plus vaste que les précédentes, et il convient d’en saisir la dimension au plus vite. Comme à chaque fois, elle se cristallise autour d’un métier aux contours flous réunissant des compétences très variés et surtout des niveaux de compétences très divers, dont on peine à l’heure actuelle à distinguer les nuances.

La première vague date de la fin des années 90, c’était celle de l’omnipotent «webmaster». Un terme on ne peut plus confus derrière lequel se dissimulait tout et n’importe quoi. Parmi ceux qui ont fait partie de cette première vague il y a quinze ans, on trouve aujourd’hui des individus qui sont encore contingentés à la mise à jour du site web, tout comme d’autres, qui se sont hissés entre temps à des postes on ne peut plus stratégiques au sein de leurs organisations. Cela reflète parfaitement ce qui arrivera demain à la vague en cours des «community managers».

La seconde vague a eu pour caractéristique d’avoir été massivement outsourcée, c’est celle du web «Google-centric», avec la palette de métiers qu’on lui connait aujourd’hui – SEO, SEM, etc – que la plupart des entreprises ont cru bon de confier à des prestataires externes, au risque de voir ces métiers intervenir à des étapes des différents projets impactés où ils n’étaient pas en mesure de créer pleinement la valeur qu’ils étaient en mesure de produire.

La troisième vague est celle du community management, une profession qui en est, bon an mal an, au même stade de développement que l’étaient les webmasters en 1999. Essentiellement outsourcés et positionnés dans des fonctions subordonnées à la communication et au marketing aujourd’hui, ils vont progressivement s’intégrer aux entreprises et déborder sur les fonctions commerciales – aussi bien à «la chasse» qu’à «l’élevage» -, mais également à une multitude de postes clés, comme la communication interne, les RH ou la gestion de crise.

Même si on peut s’attendre à une certaine forme d’automatisation de cette fonction – il suffit de regarder les prouesses de Watson d’IBM pour s’en convaincre – ce rôle reposera, plus encore que les précédentes vagues de nouveaux métiers issus du web et partis à l’assaut de l’entreprise – sur l’humain, car c’est avant tout ce que le public attend d’un community manager, et plus l’entreprise a de clients, plus il lui faudra de ressources en termes de community management.

L’entreprise va devoir faire face à la mise en place d’un nouveau métier, ou plus exactement à une nouvelle compétence, au cœur de son organisation. Elle devra faire le choix de son intégration dans les silos actuels qui la structurent, ou au contraire profiter de cette vague pour créer en son sein une organisation métier transversale et plus horizontale afin de s’appuyer sur celle-ci pour muter en profondeur, rendant le community management d’autant plus stratégique. Il y a là une énorme opportunité transformative pour les entreprises qui font face à l’impératif de la «transformation digitale».

Mais dans cette mutation, ou à défaut cette réorganisation interne, l’entreprise va également devoir relever quelques défis de taille : la revalorisation de cette fonction trop longtemps confiée au «stagiaire» ou au «jeune», et surtout la faible disponibilité de compétences sur le marché du travail. Paradoxalement, beaucoup d’entre elles disposent de ressources abondantes en interne – notamment chez les «jeunes» précités – qui, tout comme Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir – ont développé de solides compétences en community management à travers leurs activités extra professionnelles, qui ne demandent qu’à être structurées et adaptées à leur environnement professionnel.

Entre le manque de ressources disponibles sur le marché du travail et le dilemme qui consiste à arbitrer entre la formation aux métiers de l’entreprise d’un community manager et la formation au community management d’un collaborateur de l’entreprise, se dessine un défi à venir pour la fonction RH, qui pourra également y trouver une source d’attractivité pour sa «marque employeur» auprès des jeunes et une connotation positive à la mobilité interne, élément indispensable de l’incontournable «transformation digitale».

 

 

En savoir plus 

 

 

Qu’est ce que le taux d’engagement? – SiècleDigital

Le taux d’engagement mesure la propension des consommateurs à interagir avec votre marque sur les réseaux sociaux. Si avoir une page Facebook ou un compte Twitter est indispensable pour communiquer, il est ici question de fidéliser votre audience. Avoir un taux d’engagement élevé montre l’efficacité de votre stratégie digitale et peut être un véritable tremplin pour promouvoir votre marque.

Tout d’abord, ce qu’il faut savoir sur le taux d’engagement…

  • Les calculs du taux d’engagement diffèrent d’une marque à l’autre.  

En effet, le choix des critères (qui peuvent être les partages, les likes, les commentaires et/ou le nombre de clics) est délicat. Ce qu’il vous faut retenir, c’est que le calcul s’effectue de la manière suivante : critères / nombre de followers. Pour aller plus loin, je vous invite à lire cet article.

  • Le taux d’engagement est faible. 

Il se situe généralement entre 0% et 1%. 0,50% est un premier objectif raisonnable tandis qu’un taux supérieur à 1% sera très bon. Le taux d’engagement fonctionne selon la règle du 1% : 1% d’utilisateurs contributeurs, 9% d’utilisateurs actifs, 90% d’utilisateurs spectateurs.

  • Plus vous aurez de fans, plus il sera difficile d’avoir un taux d’engagement élevé. 

Sur Facebook, le taux moyen d’engagement est de 0,96% entre 0 et 10.000 followers et de 0,09% au delà de 1.000.000 de followers.

  • Le taux d’engagement moyen n’est pas le même en fonction des réseaux sociaux et du secteur.

Par exemple, le secteur de l’automobile a un bien meilleur taux d’engagement que le luxe (5,8% contre 1,2%). De même, le taux d’engagement sur Instagram est beaucoup plus élevé que sur Twitter et Facebook. En moyenne, le taux d’interaction avec les marques est de 1,53% sur Instagram tandis qu’il est seulement de 0,10% sur Facebook et de 0,04% sur Twitter. Le taux moyen d’interaction des entreprises du CAC40 sur LinkedIn est de 0,09%.

Source : NiceToMeetYou

 

Plus d’info pour booster le taux d’engagement!