Google a décidé de ne pas fermer son réseau social moribond Google+. Mais c’est tout comme : le service perd son nom, change de patron et est divisé en deux produits distincts.
Google n’as pas officialisé l’abandon de la marque Google+. Mais le géant américain vient de procéder à un démantèlement en bonne et due forme du service, en tout cas sous cette appellation. Ses fonctionnalités subsisteront néanmoins, au sein d’activité séparées : Photos, pour le partage et l’édition d’images en ligne, et Streams, pour la publication de contenus (textes et liens). La messagerie en ligne Hangouts subsiste également.
UN NOUVEAU PATRON
Google promet de ne pas laisser dépérir ses services nouvellement séparés, et devrait continuer à les enrichir régulièrement. Pour preuve, l’entreprise vient de nommer Bradley Horowitz à la tête des services Streams et Photos, en remplacement de David Besbris, qui n’aura passé que quelques mois à la tête de Google+. Le nouveau venu assure, dans un court message sur Google+, qu’il n’est pas là pour enterrer les deux services, mais pour les améliorer, « notamment leur façon d’atteindre les utilisateurs ».
Une étude récemment publiée estimait à moins de 10 millions le nombre d’utilisateurs actifs de Google+, sur 2,2 milliards de comptes créés, souvent liés à des comptes e-mails et YouTube. Une goutte d’eau. Google n’est jamais parvenu à imposer son réseau social depuis son lancement en 2011 en dépit de sa domination dans d’autres domaines, comme les moteurs de recherche.
Retour sur les annonces réalisées par Facebook lors de son événement développeur f8.
La conférence f8 avait lieu hier soir au Fort Mason Center de San Francisco. Ce rendez-vous de la communauté de développeurs Facebook était l’occasion pour Mark Zuckerberg de rappeler sa vision pour le futur du partage, mais aussi annoncer les nouvelles orientations très concrètes qui viennent d’apparaître pour Messenger, Parse et la plateforme au sens général.
En ce qui concerne la vision long terme, le CEO de Facebook rappellera qu’il y a 5 ans, la majorité des contenus présents sur le réseau social était textuelle, aujourd’hui il s’agit de contenus photo, dans 5 ans ce sera la vidéo. D’où la volonté de préparer ce nouveau tournant dès aujourd’hui en intégrant de nouveaux formats plus immersifs dans nos timelines : et à commencer par les vidéos sphériques (à 360°) qui seront les compagnons parfaits de vos lunettes de réalité augmentée (bonjour Oculus Rift).
Du côté de la vidéo, Facebook continuera d’empiéter sur le territoire de Google en proposant la possibilité d’intégrer des vidéos Facebook sur tous sites (avec un bouton d’embed bien connu des utilisateurs de YouTube).
Mais l’intervention la plus intéressante sera peut-être celle qui aura lieu juste après celle de Mark Zuckerberg.
Facebook Messenger : bientôt plus important que Facebook ?
Passer en second, juste après Zuckerberg, pourra déjà être considéré comme un message suffisamment éloquent. En effet, David Marcus (le français ex-CEO de Paypal devenu VP Messaging Product chez Facebook) est monté sur la scène du Fort Mason Center avec deux annonces majeures qui allaient laisser une question sur les lèvres de nombreux analystes : est-ce vraiment l’ambition de Messenger que de devenir aussi (voir plus) important que le réseau social dont il est issu ?
Zuckerberg semble le croire puisqu’il avait recruté Marcus avec cette affirmation : « La messagerie est l’avenir de Facebook ».
Mais pour permettre cet envol, Facebook avait dû faire le choix d’obliger l’utilisation de Messenger via une application séparée. Une décision très contestée par ses utilisateurs que Marcus avait assumée en nous confiant que « si c’était à refaire, on le referait ».
Les pièces du puzzle commencent à se mettre en place pour nous faire comprendre l’importance de cette décision : jamais Messenger n’aurait pu devenir une plateforme, et encore moins lancer une ambitieuse version Business, en restant dans le girond de l’application-mère.
Facebook ouvre donc l’API de Messenger pour permettre aux développeurs d’enrichir les usages et l’intérêt de l’application de Messagerie. Si dans les faits, Mark s’en est surtout servi pour réaliser des GIF animés rigolos avec sa trombine, les possibilités vont beaucoup plus loin. A suivre.
Facebook Business : le nouveau service consommateur
David Marcus nous avait déjà teasé sur la volonté de Messenger de révolutionner la communication entre les marques et leurs clients… mais il nous l’avait présenté à l’époque (il y a simplement 2 mois) comme une vision sur le long terme. Cette orientation Business est déjà une réalité avec la possibilité de s’inscrire depuis cette page, possédant une discrète mention « Coming Soon ».
La promesse est assez fascinante : prenons l’exemple d’un site d’e-commerce où vous réalisez vos achats. Au moment de finaliser la transaction, vous pouvez cocher/décocher une case pour demander le suivi de la livraison via Messenger. A partir de là, la marque apparaîtra dans vos contacts Messenger avec la date estimée d’arrivée de votre colis (si cela est possible), etc. De là, vous pouvez immédiatement interagir avec la marque en lui posant une question depuis Messenger… qui pourra vous aider et réaliser votre support de cette manière (via un partenariat avec Zendesk).
Cela peut sembler anodin : mais cela pourrait permettre à Facebook de faire disparaître progressivement le support via des formulaires de contact peu engageants, les chats de services clients qui ne gardent aucun historique de vos précédents échanges (Messenger sait qui vous êtes et permet aux e-commerçants de garder une trace des conversations passées), etc.
Une vraie évolution qui a des implications plus profondes. Le support client a lieu dans la même application qui vous permet d’échanger avec vos proches et d’envoyer des GIF à vos amis, cette relation va immédiatement gagner en capital sympathie et vous faire sentir plus proche de la marque.
Cela ne vous rappelle rien ? Il faut remonter à l’époque où Facebook avait introduit les pages fans sur son réseau social pour permettre de se connecter aux marques d’une manière nouvelle, d’offrir un engagement nouveau.
Si cette pratique est aujourd’hui aussi banale, il s’agissait d’une petite révolution à l’époque. C’est ce même type de révolution que souhaite amener Facebook Business.
Tout le modèle économique de Google repose sur la publicité sur internet et on peut dire que cela réussi très bien au moteur de recherche. Cela fait quelques mois que la firme de Mountain View vise un autre secteur publicitaire, celui de la publicité ciblée à la télévision. Une première ville américaine vient de commencer à recevoir ce nouveau type de pub.
Google étend la publicité ciblée à la télévision
Toujours en quête de croissance, le géant Google a bien compris qu’il devait sortir d’un modèle publicitaire uniquement ciblé sur internet. C’est dans cette optique que la firme de Mountain View travaille depuis plusieurs mois sur des systèmes capables de délivrer de la publicité ciblée sur tous les types d’écrans (télévision, réfrigérateur, écran dans la voiture et même jusqu’au console domotique).
La publicité ciblée est un peu le Saint Graal de Google, car il sait que la manne financière générée par des publicités qui touchent personnellement chaque individu, se chiffre en dizaine, voire centaine de milliards de dollars. Google propose depuis peu ce service dans la ville de Kansas City, afin d’effectuer un test et il ne fait aucun doute que le système de publicités ciblées se démocratisera très rapidement. Seuls les abonnés à l’offre fibre de Google (Google Fiber) sont donc concernés par cette nouveauté.
Une nouvelle source de revenus
Les habitants de Kansas City peuvent donc recevoir des publicités en fonction de leur historique ou en fonction de leurs désirs du moment sur leur télévision ou sur n’importe quel écran. Google précise tout de même : « Ces publicités seront diffusées pendant des pauses publicitaires existantes, en même temps que les publicités nationales, pour les directs et les programmes enregistrés sur les magnétoscopes numériques« . Les pubs n’apparaitront donc pas de manière inopinée. De plus, le géant américain explique qu’il est possible de désactiver cette fonction facilement.
Google comme les annonceurs publicitaires seraient gagnants, puisque cela permettrait de diminuer le coût des campagnes publicitaires, tout en augmentant le taux de conversion. Une aubaine inestimable, qui semble déjà intéresser Samsung, puisque le constructeur a annoncé travailler sur un système similaire pour sa smartTV
La publicité ne passe pas seulement par le matraquage d’un message ou l’utilisation d’égéries publicitaires pour faire émerger un produit. Même si beaucoup d’agences choisissent le chemin vers la facilité, la créativité est ailleurs! Certains annonceurs, plus téméraires se laissent tenter par des stratégies brand content (heureusement pour nous, quitte à être exposé à 1000 messages publicitaires par jour, autant qu’ils soient inventifs !).
C’est le cas de Vivelle Dop et son nouveau spot Hair Force 14 !
Une publicité fidèle à l’ADN de la marque, mais ancrée dans un nouvel univers, qui nous transporte dans un paysage lunaire !
Une nouvelle publicité apparemment inspirée par plusieurs références, le blue man group ou peut-être Eiffel 65 (Qui ? Mais si ce groupe de bonhommes bleus qui chantaient Da Ba Dee) ou encore Jurassic Park.
Aller Neil Armstrong, enfile ton scaphandre et appuie sur Play !
De l’humour et de l’autodérision !
À mi-chemin entre la publicité et le sketch humoristique, un format peut-être un peu long pour de la vidéo sur internet, mais une approche résolument originale !
Je dis originale, car mettre en scène des individus chauves pour vendre du gel c’est presque de la disruption !
Vivelle Dop mise donc sur l’humour et l’autodérision en reprenant ses propres clichés, sur la force de fixation de ses gels coiffants.
Une démarche à encourager pour pousser les annonceurs et les agences à se creuser les méninges et rivaliser d’originalité pour intéresser leur cible, et créer un territoire de marque sur internet.
Comment inciter au don ? En occupant ceux qui ont du temps à perdre.
Des boites de dons de la Croix-Rouge sont présentes dans les aéroports, mais ne se remplissent guère. Pour inciter au don, l’agence suédoise åkestam.holst a eu l’idée de transformer ces boites en bornes d’arcades de jeux. Les gamers seront heureux d’attendre leur vol en jouant, avec des classiques comme Space Invaders ou encore Pac-Man. La Croix-Rouge sera quant à elle heureuse de récupérer les pièces de vos poches.
Avec cette opération, la Croix-Rouge offre un côté ludique au don. Tout en parlant aux nostalgiques.
Ces dernières années, le mobile a été l’usage et l’interface qui a complètement modifié notre façon de naviguer sur Internet et de communiquer. Le mobile est l’écran que l’on consulte le plus au cours de la journée !
Nous en venons donc au marketing mobile qui a radicalement changé la façon des marques de communiquer aux diverses cibles.
C’est l’occasion de découvrir, à travers un Livre blanc de Quantcast, le paysage du mobile, des opportunités et des solutions qui sont proposées aux annonceurs.
Comment réussir vos campagnes mobiles ?
Tendances mobiles et dépenses
Tout d’abord, il faut comprendre que le marché du mobile englobe 1,75 milliard de personnes dans le monde (2014). Un chiffre qui permet, à lui seul, de comprendre l’importance du marketing mobile. Plus intéressant pour le marché français, il y a 30,5 millions de personnes qui utilisent un smartphone (2014) !
Plus pragmatique, les dépenses… Le marketing mobile représente 14,7% des dépenses publicitaires digitales en France. Elles sont estimées à 22,2% pour 2015 et l’évolution continue d’être croissante dans les années à venir :
Ces pourcentages représentent en Euros (toujours plus pragmatique…) 448 millions € de dépenses publicitaires sur mobile en France (2014).
Le Livre blanc de Quantcast estime une croissance de 15% de personnes possédant une tablette entre 2014 et 2015. Il suffit de voir les listes de cadeaux pour Noël, anniversaires, etc.
Les dépenses sont une chose, mais le trafic des sites Internet suit cette évolution avec une augmentation de 66% des pages vues via smartphones d’une année à l’autre !
Opportunités et solutions pour les annonceurs
Les tendances chiffrées que nous venons de voir sont autant d’éléments à prendre en compte pour les campagnes digitales des annonceurs.
Le Livre blanc de Quantcast permet également de comprendre plus explicitement les opportunités liées au marketing mobile et les différentes solutions à disposition des entreprises.
L’invitation de Free à un évènement mystérieux demain affole la toile. Que va-t-il se passer demain matin à 09h00 ?
L’ensemble des sites spécialisés dans le high-tech et les spécialistes de la téléphonie sont en ébullition ce matin, après la découverte d’une invitation mystérieuse, contenant un étrange code pour un évènement prévu mardi 10 mars 2015 à 9h00. Le code inscrit sur cette invitation est « U3VycHJpc2U= » , une énigme qui va en intéresser plus d’un, mais pour faire disparaitre le suspens, il s’agit d’un code en Base64. Ce petit bout de code signifie : « Surprise».
Que va dévoiler Free durant cette « keynote »?
Free veut donc nous dévoiler une surprise demain pour le petit déjeuner ! Free n’a pas voulu faire de commentaires à la presse, afin de conserver le mystère. Certaines rumeurs évoquent la possibilité de lancement d’un smartphone Free, contenant une foule de fonctionnalités et sans doute très bon marché, selon les habitudes de l’opérateur.
Il pourrait également s’agir d’une bonne nouvelle pour les utilisateurs du fixe, avec le lancement d’une box. Un point qui avait été évoqué il y a quelques mois, quand Xavier Niel promettait une surprise qui serait dévoilée lors d’une conférence » Entre maintenant et fin février « , selon ses termes de l’époque.
Difficile de savoir ce que Xavier Niel a dans la tête, quoi qu’il en soit cette invitation surprise intervient seulement deux jours avant l’annonce des résultats financiers du groupe, ce qui ne peut pas être une coïncidence. Si un produit novateur voyait le jour et que les résultats financiers étaient bons, il ne fait aucun doute que l’action du groupe ferait un bond en bourse en fin de semaine.