Quand le Covid convertit les ainés aux réseaux sociaux

Chiffres : Dans sa dernière étude, Sortlist s’intéresse à l’impact de la pandémie sur les générations. On remarque ainsi que les nombres de baby-boomers ayant un compte sur une plateforme sociale a progressé de 25% depuis l’an dernier. 

La pandémie que nous traversons a l’effet d’un grand coup accélérateur sur notre utilisation des réseaux sociaux. De nouveaux réflexes apparaissent et nos habitudes changent. À ce titre, une récente étude de la société Sortlist montre qu’au cours des derniers mois les boomers ont été très nombreux à s’intéresser aux médias sociaux.  

Intitulée « Réseaux Sociaux : comment la pandémie influence-t-elle nos usages ? » et réalisée en France, en Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas et en Espagne, l’enquête montre clairement les différences générationnelles et compare les usages des boomers et de millennials. Un point commun demeure chez la majorité des sondés : les réseaux sociaux ont permis de garder une vie sociale durant la pandémie.

Pour se rendre compte de l’importance qu’ont les réseaux sociaux ces derniers temps, quelques chiffres valent mieux que de longues phrases. Les analystes estiment que l’usage des plateformes sociales a augmenté de 78% chez les jeunes utilisateurs et de 25% chez les plus de 60 ans. En effet, pour vaincre l’isolement durant les périodes de confinement et surmonter la distanciation sociale, nombreux ont été les nouveaux inscrits. On estime à 300 millions les nouveaux utilisateurs entre avril 2019 et avril 2020. Et l’année qui a suivi, ce chiffre a atteint les 520 millions.  

Que faire sur les réseaux ?

En fonction de l’âge, l’utilisation varie grandement. Alors que les jeunes internautes cherchent avant à se divertir sur les réseaux sociaux, l’étude nous montre que les ainés veulent surtout discuter. Chez les boomers, quel que soit le pays étudié, l’utilisation des réseaux sociaux permet premièrement de garder le contact avec des proches et maintenir une vie sociale virtuelle. C’est en Espagne que la tendance est la plus flagrante à 41%, puis en Belgique à 38% et chez nous en France à 33%.

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