Innovation : climatiser sans polluer

En ces périodes de chaleurs, l’envie est souvent forte d’allumer la climatisation. « The Economist » nous fait part d’une innovation de rupture qui permettrait de limiter la pollution de ces climatiseurs.

Au moment où les Etats-Unis et le Canada traversent d’importantes vagues de chaleur, « The Economist » met en avant une nouvelle technologie pour climatiser les intérieurs. La climatisation participe grandement au réchauffement climatique en rejetant de l’air chaud à l’extérieur et en créant des îlots de chaleur, notamment en ville. Aujourd’hui, la climatisation traditionnelle utilise des gaz réfrigérants appelés hydrofluorocarbures, des gaz à effet de serre qui coûtent cher et sont hautement inflammables, raconte « The Economist ».

Après le dernier rapport du Giec s’alarmant des conséquences dramatiques d’une hausse des températures de 1,5 degré, les systèmes de climatisation actuels ne présentaient pas jusqu’alors de solutions réellement durables. C’était sans compter la créativité d’une petite entreprise irlandaise, Exergyn, qui prétend avoir trouvé la solution.

Absorber les émissions de chaleur

Localisée à Dublin, Exergyn travaille en secret sur le projet depuis deux ans, « en collaboration avec une multinationale qu’elle n’est pas autorisée à nommer ». Une entreprise avec qui Exergyn « teste actuellement une version de 60 kW qui aurait la capacité de refroidir 15 à 20 appartements ». Cette nouvelle technologie s’appuie sur le nitinol. Il s’agit d’une substance appelée « shape-memory alloy » (SMA) – alliage à mémoire de forme – une alliance de nickel et de titane, dont la propriété serait de changer de forme lorsqu’elle chauffe. Ainsi, le nitinol absorbe les rejets de chaleur émis par les climatiseurs. Ces fluides passent ensuite par des unités de refroidissement et sont rejetés à l’extérieur.

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